Cette hypothèse a été émise lundi par la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, en marge de son annonce visant l'élimination d'ici 2030 des centrales de production d'électricité fonctionnant au charbon.
Le projet, annoncé il y a quelques semaines, prévoit que le gouvernement injectera directement 15 milliards de dollars dans la banque d'infrastructures, de même que 20 milliards de dollars en contributions remboursables, prêts et garanties de prêts, en espérant que le secteur privé investisse 5 $ pour chaque dollar qu'il avancerait.
Le président de l'Association canadienne de l'électricité, Sergio Marchi, est toutefois moins enthousiaste que la ministre McKenna. Il soutient que les connaissances sur les technologies de transport d'électricité sur de vastes distances n'existent pas encore et que, même si c'était le cas, elles seraient extrêmement coûteuses.
Le développement de meilleures interconnexions régionales est plus envisageable, selon Sergio Marchi, également ancien ministre libéral fédéral. Il propose notamment que davantage d'électricité du Québec soit envoyée en Ontario et dans les provinces de l'Atlantique.
Ce point de vue est partagé par Kate Monfette, directrice des communications du ministre responsable d'Infrastructure Canada, Amarjeet Sohi. Elle a ajouté que Ressources naturelles Canada étudiait présentement divers scénarios d'interconnexions.
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