Après le désastre qu’a connu en Inde le premier ministre Justin Trudeau, les difficultés au sommet de l’ASEAN avec les négociations entourant le Partenariat Transpacifique, et en Chine, notre Pee-Wee national s’apprête à entamer une visite à Paris dans l’intention, selon Lawrence Cannon, ex-ambassadeur du Canada en France, de rétablir une crédibilité pour le moins ébranlée, ce dernier précisant qu’ « on ne verra pas le premier ministre avec un béret et une baguette sous le bras ».
La preuve que ce voyage dans l’Hexagone revêt un caractère sérieux, c’est la première fois qu’un chef de gouvernement canadien prendra la parole devant l’Assemblée nationale, un geste que s’est toujours refusé de faire son père du temps où il était PM du Canada.
Or, c’est un secret de polichinelle que Macron et Trudeau ont des atomes crochus, notamment aux chapitres de la lutte contre les changements climatiques, le commerce dit progressiste et les droits de la personne. De plus, rares sont les dirigeants européens qui, tels Macron et Trudeau, véhiculent comme valeurs une immigration ouverte au multiculturalisme débridé.
Pour toutes ces raisons, il n’est pas surprenant d’assister à l’émergence de rencontres France-Canada, un nouveau paradigme eu égard aux nombreuses rencontres France-Québec qui se sont tenues au cours des dernières décennies. Autres temps, autres mœurs!…
À mon sens, la face identitaire de la France perd progressivement ses lettres de noblesse depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, un phénomène qui rejoint la propension viscérale néo-libéraliste et multiculturaliste de Pee-Wee Trudeau. Forts de ce rapprochement idéologique marquant, gageons que nos deux lurons profiteront quand même de quelques périodes d’oisiveté pour déguster un bon vin français dans les coulisses du pouvoir!
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé