Après avoir été attaquée de toute part par les médias, une politicienne se fait maintenant insulter sur les réseaux sociaux.
Voici la ou les sources de cet article : Facebook #1, #2, #3, Global News, CTV News, The Montreal Gazette, Radio-Canada, Le Journal de Montréal et The Huffington Post / Voici la source de la photo : Twitter
Lynne Shand, conseillère de l'arrondissement municipale d'Anjou, s'est fait prendre d'assaut pour avoir commis un « crime » impardonnable. Mme Shand a partagé ses craintes face à l'islamisation de la société québécoise sur Facebook après avoir été soignée par une ophtalmologiste qui portait un voile. Sans surprise, la colère de la gauche bien pensante s'est abattue sur elle.
Quand les médias de masse et les réseaux sociaux s'arriment
Il n'aura pas fallu attendre très longtemps avant que Global News, CTV News, Montreal Gazette, Radio-Canada, le Journal de Montréal et le Huffpost s'en donnent à coeur joie pour rapporter cette nouvelle « explosive ». Comble du bonheur pour ces derniers, Mme Shand est aussi abonnée à la page du groupe identitaire La Meute, lequel est souvent attaqué pour vouloir assurer la pérennité des valeurs québécoises.
Bien que Mme Shand se soit montrée repentante après avoir tenu son discours, elle a tout de même été attaquée de toute part par de nombreux utilisateurs de Facebook. Alors que certains refusent catégoriquement d'accorder la moindre valeur à ses excuses, d'autres individus en colère ne réclament rien de moins que sa démission. Un homme a même suggéré qu'elle devrait postuler « en région ou aller travailler à la radio du [Doc] Mailloux ».
Main dans la main, des élus montréalais réagissent de concert
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, n'a pas manqué de sauter sur l'occasion pour sermonner Mme Shand. Mme Plante a publié le gazouillis suivant : « Montréal est une ville ouverte, inclusive et diversifiée. Les commentaires de la conseillère d'Anjou sont absolument inappropriés et indignes d'un.e élu.e. Les élus ont le devoir de s'élever au-dessus de la mêlée et de faire preuve de retenue dans un débat aussi sensible. »
Le maire d'Anjou, Luis Miranda, n'a pas non plus offert de grand soutien à Mme Shand. Même s'il a refusé de la renvoyer, il a cependant rappelé aux électeurs qu'ils avaient le pouvoir de la sanctionner par voie démocratique. « Ce n'est pas à moi de la mettre dehors. Les électeurs vont décider à la prochaine élection », a-t-il déclaré.
Erratum : L'ancienne version du texte affirmait que la publication de Mme Shand avait été publiée sur la page du groupe La Meute. Cela a été corrigé.