Même si le bras de fer qui opposait une coalition formée de plus de 250 gymnases, centres de yoga, de danse, d’arts martiaux et de CrossFit au gouvernement s’est finalement terminé par un recul de la part de la coalition, des échos se sont rendus jusqu’à l’Assemblée nationale où l’opposition a bombardé le premier ministre de questions sur sa gestion de crise de la pandémie, notamment sur son manque de transparence et de cohérence.
D’un côté, la cheffe de l’opposition officielle Dominique Anglade allègue que la tentative avortée de « désobéissance civile » de la part des propriétaires de gyms découle d’un manque de transparence du gouvernement, de l’autre, la cheffe parlementaire de Québec solidaire Manon Massé invoque le manque de cohérence eu égard à l’éclosion dans l’usine d’Olymel de Vallée-Jonction qui ébranle la santé mentale des travailleurs qui ne peuvent récupérer devant des salles de spectacles fermées.
Face à ces critiques, et François Legault et la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault se sont montrés fermes dans leur position en refusant toute possibilité de remise en question sur quelque mesure que ce soit, ce qui a fait dire à Dominique Anglade et au chef parlementaire du PQ Pascal Bérubé qu’ils avaient l’impression d’être muselés par le gouvernement.
À mon avis, le simple fait de dire que le nombre de cas quotidiens de contaminations au coronavirus au Québec est encore trop élevé pour atténuer les règles régissant les mesures sanitaires n’est pas suffisant pour convaincre les oppositions parlementaires de même que les propriétaires des entreprise concernées par des fermetures.
Enfin, je suis d’avis qu’une position d’ouverture du gouvernement aux questions de transparence et de cohérence de la part des oppositions contribuerait à faire avancer le débat et surtout à permettre à la démocratie de jouer son rôle de respect envers chacun des parlementaires en leur permettant le droit légitime de poser des questions.
Décès de Jacques Godin
Celui qui a incarné magistralement Nellie, personnage au cœur d’enfant dans un corps de titan, colosse innocent aux mains maladroites, dans le téléfilm Des souris et des hommes adapté de l’œuvre de John Steinbeck, le comédien Jacques Godin, est parti à l’âge de 90 ans, laissant derrière lui une performance exceptionnelle qui aura marqué l’imaginaire collectif des cinéphiles.
Jacques Godin était un comédien qui, comme Nellie, possédait une forte charpente habitée par une douce tendresse, un amalgame qui lui permettait de transporter les spectateurs dans les méandres de toute la gamme des émotions, allant du rire aux larmes, de l’amour à la haine.
Que ce soit au théâtre, au cinéma ou au petit écran, Jacques Godin était doué d’un talent rarissime grâce auquel le spectateur faisait corps avec son personnage et vibrait intensément aux situations qu’il vivait, là où la fiction devient la réalité.
Adieu Nellie, espérons que là-haut tu pourras réaliser ton rêve de t'occuper des lapins et de la future maison que tu auras avec George, ton fidèle ami…
Henri Marineau, Québec
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