Avec une charte fédérale,

Les Caisses qui étaient populaires

Pourraient bientôt être à vendre!

Tribune libre

Les caisses qui étaient populaires!
Pour utiliser une expression courante très utilisée ces jours-ci, Alphonse Desjardins doit se retourner dans sa tombe de voir ce qui est advenu de ses caisses qui devaient être populaires, c'est-à-dire accessibles à tous. Le Devoir de la semaine dernière mentionnait dans un article, "Les fermetures soulèvent la grogne", la colère dans les chaumières des villageois des plus petites villes qui voient leur Caisse Populaire fermer, faute d'être "rentables".
Une chose semble avoir été oubliée. Les Caisses Populaires sont des coopératives locales qui se doivent d'âtre au service de leurs sociétaires, c'est-à-dire de tous les citoyens qui ont investi leur 5 dollars de part sociale, petits villages ou grandes villes. Depuis que Monique Leroux a pris le contrôle de la fédération, les caisses se transforment peu à peu en banque privées, assoiffées de profit, remontant les frais d'administration et réduisant les services au membres. Ce que la plupart des gens ignorent c'est la fédération des Caisses Desjardins, se prépare à aller chercher un charte fédérale et quand elle l'obtiendra, ça sera la fin de notre plus grand joyau québécois. N'oubliez surtout pas que Monique Leroux, payée au salaire exorbitant des dirigeants capitalistes, est une amie de Paul Desmarais qui n'attend que cette charte fédérale pour mettre ses mains croches sur la fédération qui, à ce moment-là, pourra être vendue au plus offrant. Pour sauver le tout, il n'y a qu'un moyen: que chaque caisse populaire se désaffilie de cette fédération.
Pour vendre un produit ou une organisation, il faut que ce soit rentable. Pourquoi croyez-vous que l'on ferme ainsi, les comptoirs plus petits? Avez-vous aussi remarqué que dans les ville moyennes et grandes, les édifices somptueux que la fédération des Caisses Populaires Desjardins se paie suite au regroupement de succursales plus petites? Qui débourse pour ces châteaux? À Ste-Thérèse-de-Blainville, près de chez-moi, la caisse est un superbe, très gros édifice, une réalisation architecturale remarquable. Qui a payé ça? Vous, moi et tous ceux qui, en province, ont perdu l'accès à leur caisse et qui doivent se déplacer souvent de 30 à 40 km pour changer leur chèque de paye, de pension ou de BS en plus du chômage créé dans ces municipalités par ces employés utiles à leur communauté et qui perdent leur source de revenus.
Nous avons tous remarqué que les caisses demandent des frais d'opération élevés, ont des heures de service raccourcies, ont des taux d'intérêt sur hypothèque plus élevés que les banques à charte, qu'il y eut beaucoup de plaintes pour le non paiement des assurances quand survient un sinistre.
En terminant, il faut être vigilant, assister aux réunions des sociétaires pour faire en sorte que notre bien ne soit pas dilapidé. Ça urge! Je parlais récemment que le gouvernement fédéral se vote une loi pour donner aux banques la possibilité de piger dans les comptes d'épargnes de nous tous pour payer les intérêts composés indus sur des dettes dites souveraines que les banquiers internationaux chargent dans tous les pays. Rien ne se crée et rien ne se perd. Pendant que tout le monde s'appauvrit, devinez qui s'enrichit. Ne laissez plus de gros montants dans vos comptes de banque car, dans peu de temps, vous vous éviterez la désagréable surprise de vous vous être fait voler "légalement" par les prédateurs qui auront aussi absorbé la Fédération des Caisses Desjardins une fois la charte fédérale obtenue. Ne me croyez pas, vérifiez par vous même. Le sourire sur les photos de Monique Leroux est extrêmement trompeur. Ne nous laissons pas prendre.

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2013

    "L’Espagne est officiellement insolvable: retirez votre argent tant que vous le pouvez" (FMI)
    http://avicennesy.wordpress.com/2013/05/13/lespagne-est-officiellement-insolvable-retirez-votre-argent-tant-que-vous-le-pouvez-fmi/
    http://blogs.telegraph.co.uk/finance/jeremywarner/100024476/spain-is-officially-insolvent-get-your-money-out-while-you-still-can/
    Extrait d’un article incroyable du Telegraph, attention, âmes sensibles…

    Je n’avais pas remarqué jusqu’à ce que quelqu’un attire mon attention dans la dernière revue financière du FMI, publiée le mois dernier, qui déclare insolvable l’Espagne. Bien sûr, il ne l’est pas dit explicitement, le FMI voulant rester discret, mais le sens y est.
    Prenons le déficit budgétaire prévu, il devrait diminuer assez fortement cette année à 6,6 %.
    L’an prochain, le déficit devrait être de 6,9 %, et pis encore l’année suivante. Ces résultats prennent en compte le dernier paquet de mesures d’austérité annoncé par le gouvernement espagnol.
    La situation est encore pire sur une base corrigée aussi appelée le «déficit structurel»,
    Pour faire court et en vulgarisant, la dette brute des administrations publiques devrait passer de 84,1 % du PIB l’an dernier à 110,6 % en 2018. Aucune autre économie avancée détient une telle détérioration des perspectives.
    Ce qui est prévu est exactement le scénario qui se passe dans toutes les faillites.
    Finalement, vous devez emprunter pour payer les intérêts sur votre dette existante.
    Le pacte budgétaire oblige les pays de la zone euro à réduire leurs déficits de 3 % d’ici la fin de cette année, l’Espagne, quant à elle, a reçu une prolongation. Mais avec de tels chiffres, il n’y a aucune chance que l’Espagne y parvienne un jour, même avec des plans de sauvetage.
    Dans le passé, le FMI s’est rendu coupable d’être trop optimiste envers l’Espagne, à la fois sur les perspectives de croissance et sur les finances publiques, il est donc possible qu’il est encore en train de commettre une énorme erreur de calcul.
    Tout cela conduit à la conclusion qu’une grande restructuration de la dette espagnole est inévitable.
    Mais à la fin, l’Espagne sera insolvable.
    Les créanciers seront très certainement renfloués et une confiscation des dépôts semble possible.
    Je ne conseille pas de sortir votre argent à la légère, ce conseil est généralement considéré irresponsable, car risquant de provoquer une panique générale. Pourtant, en regardant les projections du FMI, c’est la seule chose de rationnelle à faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    (...)
    Repartir totalement de zéro peut effectivement paraitre un peu utopique. Dans un scénario où les Caisses se désaffilient de la Fédération centrale pour se ré-affilier entre elles, ceci permettrait sans aucun doute de pouvoir conserver le réseau de guichets automatiques et autres infrastructures financières dont vous faites mention, incluant les actifs cumulés des déposants.
    En effet, comme vous le mentionnez, nous ne sommes plus à l'ère des "Belles histoires des pays d'en haut"... Nous en serions plus à l'ère de "La Matrice", selon moi. L'ère où n'importe quel quidam tel que moi peut se monter un site où il est très facile d'implanter un système de monnaie "interne" souverain capable d'interagir avec les cartes de débits, cartes de crédit et le système interbancaire, et ce à l'aide de services en-ligne de type Paypal (pour le moment, rien n'empêche d'éliminer cet intermédiaire dans le futur). Ceci n'est pas vraiment différent du mode de fonctionnement de ING Direct, dont vous avez fait mention dans un commentaire précédent. N'y manque que la fabrication physique des pièces de monnaie et des billets de banque pour que cette "monnaie électronique" ne se transforme en espèces "sonnantes et trébuchantes" dans nos poches.
    Maintenant, s'il est si facile techniquement de le faire même pour un seul individu, qu'est-ce qui nous empêche de le faire collectivement, et à notre bénéfice pour faire changement?
    L'argent doit cesser d'être le mauvais maître qu'il est et devenir le bon serviteur qu'il est sensé être, et pour ce faire, il est impératif que nous soyons maîtres de notre argent, tout comme il est impératif que nous soyons maîtres chez nous.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    (...)
    Maintenant, concernant la "contre-partie" qu'il est supposément nécessaire d'avoir en réserve pour appuyer la valeur de l'émission monétaire (or, monnaie de référence comme le dollar US, garanties, etc). En principe, je suis d'accord avec vous sur ce point, et j'en tiens compte dans le modèle que je propose. Encore faut-il accepter le principe que le volume monétaires des monnaies actuelles reposent en grande partie plus sur du vent que sur ces dites "garanties". En effet, qui peut prétendre que le volume monétaire actuel n'est basé QUE sur du "tangible", dans l'économie-casino carburant aux bulles-spéculatives dans lequel nous sommes actuellement? Quelle monnaie est-elle basée sur l'or, dont la valeur fluctue au gré des marchés? Quelle est la valeur d'une "monnaie de référence" comme le dollar US lorsque l'on sait que celui-ci est sur le point de s'effondrer tellement le volume en circulation ne correspond en rien à l'économie réelle de ce pays? Et qu'en est-il des autres "garanties"?
    La réalité est que, à l'heure actuelle, la "garantie" utilisée par l'état afin de pouvoir emprunter au cartel de banques privées est un certificat de valeurs mobilières qui se nomme "Acte de Naissance", ou de son équivalent selon le pays. Ces documents sont sensés représenter l'ensemble des actifs d'une nation (infrastructures, ressources naturelles, PIB (qui résulte de la force de travail de la population ainsi mise "en garantie"), etc), donc de la richesse de la nation, sur laquelle est emprunté auprès de cartels privés des sommes de capitaux avec intérêts composés qu'il nous faut "rembourser".
    Et c'est principalement là que je suis en désaccord avec vous, lorsque vous considérez encore l'impact d'une dette illégale et criminelle dans un scénario de Québec indépendant. Un Québec indépendant qui utilise encore le dollar canadien? Ou encore l'Amero, un coup parti? Dans ce cas de figure, le concept de "Québec indépendant" sera une pure fraude intellectuelle, l'oxymore par excellence. Ce ne sera en rien différent du statu quo actuel, à part peut-être quelques petits changements purement cosmétiques.
    Il faut lire l'excellent article de Pierre Dubuc "Le système bancaire canadien contre le Québec" (http://www.vigile.net/Le-systeme-bancaire-canadien) pour bien comprendre que la question de l'émancipation nationale et celui de la création monétaire sont des questions indissociables, tout comme je faisais un parallèle plus haut entre la défense du français au Québec et l'utilisation d'une nouvelle monnaie qui serait nôtre. Il ne s'agit pas de batailles séparées; il s'agit bel et bien de la même bataille.
    (...)

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    (Note à Vigile : 3200 caractères pour un commentaire, c'est définitivement trop court)
    @M. Maronani : "Excusez-moi de vous décevoir, mais j’ai déjà lu cette phrase ou son équivalent je ne sais plus combien de fois sur Vigile..."
    Et je suis sûrement l'un de ceux de qui vous l'avez lu un certain nombre de fois, assurément, et je réitère ma position sur le sujet.
    Tout d'abord, le sujet de la "confiance" envers une monnaie, de laquelle résulte le niveau d'acceptation et d'utilisation d'une monnaie au sein d'une société. D'une part, vous soulevez avec raison (du moins partiellement) la nécessité de "vendre" cette devise à des partenaires COMMERCIAUX (notez bien l'emphase ici), ce qui en contre-partie peut procurer des capitaux en devises "étrangères" ou en actifs monétaires d'une autre nature. Mais vous oubliez un "partenaire" capital dans l'équation, le Peuple, qui peut elle aussi non seulement "s'acheter" de cette devise, mais à qui l'on peut également distribuer directement et sans frais une part substantielle de nouveaux capitaux, sous la forme d'un revenu universel citoyen garanti. Voici un bel exemple du type de politiques qu'il devient possible d'implanter du moment qu'un état possède le pouvoir souverain d'émettre et de contrôler sa monnaie. Une large acceptation de l'usage de cette monnaie au sein de la population est à même de créer une pression économique significative sur les partenaires dits "commerciaux". En effet, la conséquence directe pour ceux-ci de ne pas adopter la nouvelle devise monétaire pourrait très bien être de ne plus être en mesure de faire des affaires, donc des profits, à l'intérieur du territoire du Québec; et ce au profit de leurs concurrents directs qui eux auront eu "l'audace" de faire la transition. Essayons d'imaginer cela en une sorte de campagne populaire auprès des commerces visant à l'utilisation de la "piastre", du même type que les compagnes populaires visant à l'utilisation du français au sein de ces mêmes commerces; sous peine de ne plus faire affaire avec les commerces qui sont réfractaires aux demandes populaires. Voilà bien le meilleur exemple de que permet la ré-appropriation du pouvoir monétaire par la population, c'est-à-dire une création et distribution de monnaie libre d'intérêts composés versés à un cartel de banques privées internationales.
    (...)

  • Alain Maronani Répondre

    9 mai 2013

    @Adam Richard
    "Quelques dizaines de milliards de $ ? Rien de plus facile lorsque vous disposez du pouvoir d’émettre votre propre monnaie..."
    Excusez-moi de vous décevoir, mais j'ai déjà lu cette phrase ou son équivalent je ne sais plus combien de fois sur Vigile...
    Pour créer une monnaie il faut que quelqu'un vous l'achète, vos partenaires commerciaux, d'autres banques centrales, etc, et que votre banque centrale possède une contre-partie (or, monnaie de référence comme le dollar US, garanties, etc).
    Résumons vous n'aurez pas ces dizaines de milliards de $ et vous ne pourrez pas les emprunter...
    En cas d'indépendance du Québec nous risquons de rester assez longtemps avec le dollar canadien, pour la bonne et simple raison que nos dettes sont libellées dans cette devise...Si vous procédez à la création d'une monnaie québécoise et que vous n'obtenez pas la parité avec le dollar canadien votre dette augmente immédiatement.
    Exemple
    Le Québec doit 250 milliards de dette...
    vous introduisez une monnaie québécoise et les marchés vous donnent 1 $ canadien = 1.25 monnaie québécoise...
    Votre dette vient d'augmenter de 25 %, etc...
    Le contraire est possible mais nous ne sommes pas la Suisse.
    Pour la désafiliation d'une caisse ou de plusieurs caisses tout est possible, juridiquement, mais vous ne serez plus capable d'offrir aucun service...
    Guichets automatiques
    Cartes de crédit
    Cartes de débit
    Services interbancaires...
    Nous ne sommes plus au temps de la banque "Des Beaux Pays d'en Haut...."

  • Serge Jean Répondre

    9 mai 2013

    Monsieur Adam Richard, votre solution est parfaite. Merci monsieur Parent.
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mai 2013

    @M. Parent : J'ai justement parcouru la Loi sur les coopératives financières récemment et c'est effectivement ce dont je me suis rendu compte : les membres font partie d'une caisse, chaque caisse étant indépendante entre elles, mais toutes sont par la suite affiliée à la Fédération des Caisses, qui est une entité à part entière.
    Cette structure légale me fait étrangement penser à la structure légale du Canada : les citoyens (les membres) associés à une province (la caisse) qui elle même est affiliée à d'autres provinces à travers la (con)fédération (palier fédéral).
    Verra-t-on un jour prochain un mouvement des Caisses se désaffiliant de la Fédération, quitte à se re-fédérer entre elles par la suite au sein d'une nouvelle entité distincte et indépendante de la Fédération des Caisses actuelles? Avec les larbins en place (tant au sein des Caisses qu'au sein des membres), j'estime ce scénario très peu probable, pour le moment, mais j'avoue ne pas être au fait de ce qui se trame derrière les portes closes au sein du réseau des Caisses. Cependant, quelques facteurs peuvent contribuer à rendre ce scénario de plus en plus probable éventuellement : l'amplification de la crise économique et financière et de ses effets qui pousseront de plus en plus de gens à rechercher des solutions "hors-système"; une possible "rébellion" de la part des administrateurs de caisse face à la volonté affirmée de la Fédération d'être reconnue comme étant une institution couverte par la Loi sur les Banques; une éducation accrue et plus répandue au sein de la population sur la nature de l'argent, de la dette, etc.
    Est-ce que cela se fera? Je ne sais pas. Qui vivra verra, je suppose.
    @M. Maronani : Je conviens avec vous que de fonder un "Desjardins 2" serait une tâche très difficile. Impossible? Ça, je ne crois pas. Après tout, "impossible" n'est pas français.
    Quelques dizaines de milliards de $? Rien de plus facile lorsque vous disposez du pouvoir d'émettre votre propre monnaie, encore plus de surcroit lorsque ce pouvoir est appuyé par la force collective financière du nombre d'adhérents à cette monnaie. J'en conviens, je nage dans le domaine purement théorique ici (du moins en ce qui concerne le Québec), tant ce que je décris ici n'a pas de contrepartie dans le monde réel actuel, du moins pas à ma connaissance (quoique le cas de l'Islande s'en rapproche).
    Par contre, si "l'on" s'entête à se soumettre à un ensemble législatif qui nous a été imposé de l'extérieur et que "l'on" continue d'utiliser une devise monétaire sur laquelle nous n'avons aucun contrôle effectif, alors je conviens avec vous que la tâche n'est plus "difficile", elle devient colossale.
    Sur les autres points que vous soulevez, pas grand chose à redire. Vous tapez dans le mille.
    C'est justement en prévision de "l'atterrissage brutal" dont vous faites mention que je crois qu'il est plus qu'approprié de réfléchir dès maintenant à des solutions qui pourraient éviter le carnage annoncé.

  • Alain Maronani Répondre

    7 mai 2013

    J'avais fait quelques post sur Desjardins dans le passé...
    1) Pour ceux qui veulent démarrer Desjardins2 vous seriez mieux d'avoir quelques dizaines milliards de $ devant vous...Alphonse Desjardins c'est fini.
    2) La voracité de Desjardins est la conséquence directe de plusieurs facteurs;
    Les demandes des membres qui veulent toujours plus de rendements et toujours plus de bonis...
    Une équipe de direction qui se sent à l'étroit au Québec, les tentatives d'associations avec les Caisses du Manitoba par exemple, etc, ayant échouées.
    La position de monopole de Desjardins dans une grande partie du Québec, l'absence de compétition...
    Le marché déjà saturé au Québec ce qui entraîne pour maintenir des marges bénéficiaires suffisantes a augmenter les frais. Desjardins n'est pas seul ici et les banques canadiennes sont parmi celle ou les frais bancaires sont les plus élevés du monde (guichet surtout).
    La compétition de goupe bancaire tel ING qui fait un tort considérable à Desjardins, une structure légère, pas de personnels, etc...Heureusement pour Desjardins, il existe dans l'Ouest du Canada, des concurrents beaucoup plus dangereux...qui pour le moment ne désirent pas s'installer ici.
    Une structure de coûts élevés pour le secteur, des employés syndiqués (pas partout), un système de pension pour le personnel qui pèse sur les résultats.
    3) La logique financière actuelle qui nécessite de grossir ses actifs, les prêts consentis, les risques, etc, logique qui à terme, peut entraîner la défaillance d'une institution. Rappelons les aventures de Desjardins dans le papier commercial....
    4) Les accords de Bâle...
    Les accords de Bâle 3, obligent les institutions financières à maintenir des fonds propres, a un niveau beaucoup plus élevés ( 7 % ) que par le passé, insuffisant pour moi, mais c'est un autre débât.
    La CCD (Caisse Centrale Desjardins) qui représente la confédération au niveau international (emprunt, compensation, changes, etc) n'est pas théoriquement, absolument obligé de faire ceci, ce n'est pas une banque, mais ne pas respecter ces ratios entrainerait l'augmentation des intérêts des emprunts que la CCD présente sur le marché...ce qui entraîne une course à la rationalisation pour augmenter le montant de ses fonds propres...ou a vendre des actifs...pour baisser son niveau d'endettement.
    Pourquoi la CCD emprunte t-elle me direz-vous ?
    Et bien parce qu'elle n'a pas assez de fonds propres et que si elle veut continuer de participer au casino financier actuel (prêts hypothécaires, auto, entreprises) il lui faut trouver toujours de plus en plus d'argent...
    En conclusion
    Surveiller ce qui se passe au niveau de sa caisse n'est pas suffisant car ce n'est pas là que se prennent les décisions significatives pour la confédération...
    Je suis persuadé que nous sommes a la veille d'un tsunami financier, l'endettement des ménages très élevés au Québec ( + 165 % ), la spéculation immobilière insensée, dans laquelle les Caisses sont engagées me permettent de penser que l'atterrissage pourait être brutal...

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mai 2013

    @Adam Richard
    Vous mentionnez le mot de Gérard Lamontagne qui parle de fonder Desjardins 2. Je pense que ce serait une solution sinon, nous perdons tout. Chaque caisse est, en principe une coopérative indépendante. C'est la fédération qui est en train de nous vendre, la clique à Monique Leroux. Est-ce que la fédération peut forcer chaque caisse du Québec à suivre ses ordres? Si les petites caisses se dissocient, la fédération, elle, n'a plus sa raison d'être. Je n'ai pas la compétence légale pour élaborer sur ces questions mais, si il n'y a rien à faire avec certaines de ses structures déjà établies, il faudra, comme le dit l'expression, fonder Desjardins 2.0. Une chose cependant, il ne faut pas se laisser faire. Nous n'avons pas de pouvoir individuellement mais collectivement, beaucoup.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mai 2013

    Très bon texte M. Parent.
    Parlant des taux hypothécaires de Desjardins, saviez-vous que lorsque vous souscrivez l'assurance habitation auprès de votre caisse prêteuse, les primes de l'assurance portent intérêt au même taux que votre prêt.
    C'est comme si on vous avançait le montant total des primes et que vous les remboursiez à chaque mois.
    Ainsi comme le montre un de leur dépliant, l'amortissement est de plus courte durée si vous ne vous assurez pas chez-eux
    S'tu assez fin ça?
    André Lemay

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mai 2013

    Gérard Lamontagne a dit : "Il faudrait peut-être fonder Desjardins 2 et recommencer."
    Je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce point. Les conjectures nous amenant à cette conclusion sont nombreuses.
    Et tant qu'à faire, tant qu'à recommencer à la base un réseau bancaire coopératif, nous pourrions par la même occasion conférer à cette nouvelle institution les mêmes pouvoirs qu'une banque centrale nationalisée et publique, un peu comme l'était la Banque du Canada avant que celle-ci n'abdique ses obligations constitutionnelles aux banques privées sous P-E Trudeau. Nous pourrions ainsi faire en sorte que ce nouveau réseau bancaire coopératif inspiré du mouvement fondé par Alphonse Desjardins dispose donc du pouvoir d'émettre sa propre monnaie souveraine, sous contrôle démocratique des membres et non d'institutions bancaires privées.
    Ne manquerait, dans les faits, qu'une Constitution Citoyenne légitimant cette nouvelle institution et paramêtrant les diverses règles du pouvoir démocratique direct qu'il reste encore à définir. Ceci constituerait les bases essentielles sur lesquelles pourrait réellement se construire un Québec souverain et indépendant, les bases autour desquelles pourront s'articuler les politiques décidées par le Peuple, pour le Peuple.
    J'ose croire que si Alphonse Desjardins a réussi son exploit à l'époque où il l'a fait, nous, avec les moyens technologiques à notre disposition, devrions également être en mesure de faire la même chose, et même d'aller à l'étape supplémentaire afin que nous complétions enfin notre parcours vers l'émancipation politique du Québec et des Québécois.
    La nécessité est mère, après tout, de toutes les inventions.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mai 2013

    Ce que vous décrivez est vraiment inquiétant.
    Pourquoi compare-t-on le revenu de Monique Leroux avec celui des dirigeants des grandes banques qui sont reconnus pour des gens assoiffés d'argent et prêts à tout faire pour en obtenir.
    Le mouvement Desjardins, c'est pas pour engraisser les riches, mais pour aider les pauvres.
    Mais avec un revenu pour la présidente de trois millions par année, le mouvement s'est écarté de sa mission première.
    Il faudrait peut-être fonder Desjardins 2 et recommencer.