Les artistes nationalistes québécois sont-ils muselés par les bien-pensants diversitaires? Ça m'en a tout l'air.
Un seul point de vue semble être admis et exprimable dans la communauté artistique québécoise, celui de l'idéologie diversitaire fédéraliste et trudeauiste, celle de la doctrine pro-immigrants versus les Québécois de souche.
Tout autre point de vue se voit automatiquement muselé dans les médias. Gare à celui qui oserait soutenir une opinion favorisant la prépondérance du peuple québécois de souche et de la culture qui lui est propre, on vous tombera dessus à bras raccourcis.
Ça sent l'omerta, le tabou, la censure, la loi du silence à plein nez, et de loin.
On peut même présumer que tout artiste qui exprimera un point anti-diversité, anti-multiculturalisme, anti-immigration, anti-migrance sera immédiatement banni des ondes, privés d'engagements, et de toute visibilité dans les téléséries, les talk-shows et les quiz. Alors, on se tait...
Pourtant, ce point de vue visant à défendre sa culture et son identité collective est tout à fait légitime et défendable. Sa présence dans la médias est même essentielle à la survie de la nation, sans parler de la libre-expression.
Mais la bien-pensance étatique et sociale interdit toute déviation du principe fallacieux érigé en dogme absolu auquel il faudrait tous se plier. Quel non sens!
C'est le totalitarisme de la pensée unique, la seule qui soit permise et imposée.
Les artistes nationalistes sont donc victimes d'un régime d'intimidation visant à les faire taire à tout prix sur toutes les plateformes.
À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu un artiste émettre une opinion bien étayée contestant ouvertement le bien-fondé de l'immigration tiers-mondiste déferlante, la migrance facilitée par la complicité du fédéral qui laisse nos frontières-passoires grandes ouvertes, la présence disproportionnée de minorités visibles dans les médias et la publicité qui ne respecte pas l'incidence réelle dans la population?
À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu un artiste plaider pour l'indépendance du Québec, décrier l'anglicisation et la cosmopolitisation de Montréal, condamner l'islamisation grandissante, souligner le manque total de volonté d'intégration de certaines communautés ethniques ou religieuses, dénoncer le recul de la présence et de la consommation de la culture québécoise à Montréal?
Si vous ne trouvez pas de réponse récente à ces questions dans votre mémoire, rien d'étonnant, car c'est tout simplement parce que plus personne n'ose le faire, par crainte des représailles, par crainte de ne plus avoir de contrats, par crainte d'être montré d'un doigt accusateur.
Il fut une époque où la défense de la cause indépendantiste, de la valorisation de l'identité québécoise et de la langue française était admise et permise, même que la chose allait de soi. Mais certainement plus maintenant!
Ce n'est surement pas lors d'émissions quotidiennes de parlotte dans le genre On va se le dire animée par le sympathique Sébastien Diaz (qui a comme par hasard le profil diversitaire tant recherché par Radio-Canada), qui se veut tellement ultra-consensuelle que vous entendrez défendre de tels propos... Les invités sont triés sur le volet pour aller dans le sens de la bien-pensance dégoulinante de bons sentiments. Gare à celui qui s'écarterait de l'idéologie régnante!
On sent pourtant que parmi la colonie artistique, il y a un bon nombre d'artistes engagés qui rongent leur frein et enragent de devoir se taire. Qui prendra la relève du regretté réalisateur Pierre Falardeau qui savait brasser la cage avec son franc-parler? Qu'il soit de nouveau possible d'entendre exprimer ce que bon nombre de Québécois pensent et revendiquent.
Mais le camp des artistes diversitaires et multiculturalistes (ceux qui sont bien vus) est seul à avoir droit de cité face au camp des artistes nationalistes (ceux qu'on fait toujours mal paraître et qu'on cherche à faire taire). Ce n'est pas sans rappeler la chanson "Les gentils, les méchants" de Michel Fugain, où les bons et les méchants ne sont pas ceux que l'on croit...
Les artistes de la nouvelle génération, et les jeunes en général, sont particulièrement affectés par le lavage de cerveau diversitaire qu'ils ont subi depuis leur tendre enfance sur les bancs d'école. Ils sont si bien dressés mentalement, si bien programmés, qu'ils n'arrivent même plus à considérer leur identité québécoise comme étant la façon de base de se définir individuellement ou collectivement.
Hé, vous les jeunes, réveillez-vous donc un peu! Vous qui êtes épris de liberté, commencez donc par vous libérer du carcan idéologique qui vous emprisonne l'esprit. Comprenez que l'identité nationale est le point de départ de la construction de soi, le fondement de son être personnel. Un arbre ne pourra bien se développer qu'à partir de racines profondes et ramifiées. Cela vaut pour tout le monde. Tout part de l'ancrage solide dans sa culture.
Ceci dit, il est certain qu'un bonne proportion des artistes ont des opinions nationalistes tranchées, connues seulement de leurs proches, hors d'ondes. Il faudrait qu'ils s'identifient les uns aux autres, se mobilisent et fassent une sortie groupée pour lancer le mouvement à la grandeur du Québec: les artistes à la défense de leur nation. "Nous voulons d'un Québec à l'image des Québécois".
Et ces mêmes artistes nationalistes sont certainement beaucoup plus nombreux qu'ils ne le croient eux-mêmes. De là l'importance de se faire connaître les uns aux autres pour en prendre conscience et se mobiliser.
Amis artistes nationalistes du Québec, il est revenu le temps de vous afficher, ayez le courage de vos convictions! Défendez vos et nos positions dans tous les médias. Arborez vos drapeaux!
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