La porte-parole du Parti québécois en matière de transports, Martine Ouellet, croit que le dépôt projet de loi sur l'industrie du taxi, qui avait été promis pour la fin mars, est freiné par le cabinet du premier ministre.
Après avoir côtoyé le ministre des Transports, Jacques Daoust, en commission parlementaire, Mme Ouellet est convaincue que ce dernier fait preuve de bonne foi dans le dossier du transport illégal. Elle rappelle que M. Daoust a rapidement convoqué une commission parlementaire et qu'il a qualifié à plusieurs reprises UberX de «transport illégal».
«Il n'y a que le premier ministre qui protège Uber en cautionnant le transport illégal», croit la députée.
La Commission parlementaire sur l'industrie du taxi a eu lieu du 18 février au 10 mars derniers. Une trentaine d'intervenants y sont intervenus. Environ trois semaines se sont donc écoulées depuis la fin des audiences.
Même si Mme Ouellet admet que le délai entre la fin de la commission et le dépôt du projet de loi est normal, elle croit que le gouvernement aurait du commencer à travailler sur le projet beaucoup plus tôt.
«Ça fait des mois qu'il y a un problème avec UberX et le gouvernement n'agit pas.»
Plus de détails à venir.
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