Pour défendre la langue française, le Mouvement Montréal français (MMF) ferait davantage confiance à Michel Brûlé et à Patricia Tulasne en tant que maire de Montréal.
«Leurs programmes correspondent davantage à nos revendications, mais ils n'ont pas beaucoup de chance de l'emporter», a reconnu Mario Beaulieu, président de la Société SaintJean-Baptiste de Montréal et du Mouvement Québec français, dont fait partie le MMF.
Le Mouvement a donc invité, dimanche, tous les candidats à la mairie à prendre des engagements concernant la promotion de la langue française et à promettre d'établir une politique linguistique pour la ville.
« À Montréal, si vous composez le 3-1-1, on vous propose d'appuyer sur le 9 pour recevoir un service en anglais. [...] Il n'y a pas beaucoup d'incitatifs à apprendre le français si tous les services sont automatiquement offerts en anglais », a déploré M. Beaulieu. M. Brûlé a formulé la même critique il y a quelques jours.
Le Mouvement a salué quelques propositions de la Coalition Montréal Marcel Côté et de Projet Montréal, mais a ouvertement critiqué Denis Coderre, qui précipitera selon eux le déclin du français dans la métropole. « Le choix n'est pas très réjouissant », a souligné M. Beaulieu.
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