D’entrée de jeu, soyons clairs. La Société de l’assurance automobile du Québec est une société d’État et, en ce sens elle relève de l’État québécois, et, particulièrement dans la saga entourant l’implantation du nouveau système numérique à la SAAQ, du ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire.
Or, depuis le début de ce fiasco, le ministre Caire clame sur tous les toits que ce projet est une initiative de la SAAQ et non pas de son ministère si bien qu’il renonce à endosser toute forme d’imputabilité dans cette affaire. Et qui plus est, Éric Caire argue qu’il n’occupe le poste de ministre que depuis 2022 alors que la conception du virage de la SAAQ origine de quelques années. Et pourtant, de 2018 à 2022, M. Caire était ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale.
De son côté, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, quoique dans une situation parallèle à son confrère Éric Caire, se déplace sur le terrain pour rencontrer les clients désespérés devant la lenteur du système, et met des initiatives en branle pour diminuer le plus possible les contretemps malheureux que vivent des milliers de Québécois.
Deux ministres, deux attitudes différentes, l’un regarde le train passer et l’autre monte dans le train avec les passagers. Devant l’attitude désinvolte de déni du ministre Caire, nous ne pouvons que constater un manque flagrant d’imputabilité qui met sérieusement en doute sa légitimité en tant que ministre de la Cybersécurité et du Numérique. Reste à voir comment son chef, François Legault, réagira face à l’attitude délétère de son ministre…
Haro sur le changement d’heure!
En Europe, l’Allemagne a été le premier pays à mettre le changement d’heure en place, en 1916. C’était pour réduire sa consommation de charbon. La logique était simple : s’il fait clair plus tard, on a moins besoin de s’éclairer, donc on économise de l’énergie. Or, selon Hydro-Québec, aujourd’hui l’éclairage représente seulement 5 % des coûts en électricité. Le changement d’heure n’est donc plus un argument.
Chaque année, le nombre d’accidents augmente de 6,5 % à 7 % sur les routes nord-américaines, les employés et les étudiants sont moins productifs, les accidents de travail sont plus nombreux, les erreurs médicales de nature humaine augmentent de 18 %. Les risques de crise cardiaque augmentent aussi de 25 % le lundi suivant le changement d’heure, nous révèle une étude de l’Université du Colorado. Pensons à tous ces inconvénients samedi quand on avancera l’heure!
La perte de sommeil serait en grande partie en cause. Notre horloge biologique prend du temps à s’adapter. On perd une heure dans la nuit de samedi à dimanche, on s’endort plus tard mais on se réveille à la même heure. Enfin, au Québec, nous vivons 8 mois à l’heure avancée et 4 mois à l’heure normale. Cherchez la logique derrière une telle aberration!
Henri Marineau,Québec
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