Messieurs Landry, Laviolette et compagnie sont priés de se retirer (au moins temporairement) dans leur terre ou leur appartement afin de brûler, s’il y a lieu, leur carte de membre « privilégié » du PQ.
En somme, tous les pisse-vinaigre dont l’ego est plus important que les intérêts du parti québécois sont priés de déchirer ou brûler leur carte et de se joindre le plus rapidement possible à un parti qui fera leur affaire.
Voilà ce que je me suis dit à la suite des commentaires de ces purs et durs qui n’ont même pas attendu que le choc soit absorbé par les péquistes sincères avant de laver leur linge sale en public. Je ne suis qu’un « simple » membre de la base et je n’ai pas l’éloquence verbale de ces grandes gueules. Alors que je m’apprêtais à entrer dans une période de douloureuses réflexions, je fus sollicité par ce tonitruant ténor frustré et cette autre « vedette du syndicalisme public » au ventre bien plein. Je fais allusion à ceux qui croient encore que ce sont eux, et eux seuls, les propriétaires de ce parti porteur d’un idéalisme qu’ils ne sont même plus capables de nous donner le goût de poursuivre.
Que la contestation de l’actuel chef soit amorcée est un processus normal. Cependant, on peux-tu permettre aux simples membres de digérer la défaite en silence avant d’en rajouter?
J’ai travaillé fort, très fort durant la dernière campagne électorale. J’ai consacré des dizaines d’heures bénévolement afin que l’idée de la souveraineté soit encore considérée favorablement par le bon peuple. Je serai présent (pas dans les journaux ou à la radio), mais sur le plancher du congrès (et aux réunions préparatoires) quand tous les membres seront invités à se prononcer. Une chose est certaine, même si je suis timide en public, je me présenterai au micro (avec un texte s’il le faut) afin de fustiger, une fois pour toutes, ces éternels possesseurs de vérité au sein de ce parti pour lequel j’ai milité et voté depuis près de quarante ans.
Messieurs les tapageurs, y’a pas que le bon peuple qui en a assez de votre acharnement à mépriser le chef légitimement élu par l’ensemble des membres. Ce parti est aussi mien que vous et, en tant que simple membre, je vous envoie promener, tout comme vous le faites pour ceux qui ne pensent pas comme vous ou qui demandent tout simplement un répit pour refaire leurs forces.
Pour parler le langage du bon peuple québécois : Décâlissez, avant que d’autres que moi qui ont plus d’influence dans le parti ne vous indiquent le chemin du non-retour!
Ras-le-bol de vos conneries! Vos gueules! C’tu clair?
Serge Longval,
Longueuil
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