Un phénomène qui redonne espoir en l'avenir de l'homme en société est en train de se produire un peu partout en occident: les nations refont enfin surface, les peuples se ressaisissent et demandent qu'on les écoute. Ils veulent exister et ne plus être niés ni manipulés par des dirigeants qui imposent leurs vues à leur détriment!
Bien que certains observateurs désillusionnés ne s'attendaient peut-être plus à un tel sursaut d'énergie vitale, on assiste au retour au premier plan de l'importance accordée à l'idée d'identité collective bien affirmée, celle qui représente et définit la population native historique de chaque pays.
La plupart des nations qu'on avait tenté d'endormir avec force théories fumeuses sont en train de réaliser qu'elles étaient en passe de perdre ce qu'elles possèdent de plus précieux, c'est-à-dire leur identité nationale, fruit d'un long mûrissement, résultat de traditions séculaires transmises de génération en génération.
Un état doit appartenir à sa nation fondatrice, pas aux autres. Il ne doit pas se laisser gruger peu à peu comme un morceau de gruyère jusqu'à qu'il ne reste plus que la souris au ventre plein.
Mais à quoi, à quelle conjoncture, peut-on se demander, devons-nous ce sursaut d'énergie vitale des plus salutaire?
L'afflux désordonné de contingents d'immigrants incompatibles issus du tiers-monde sous-développé, aggravé par des hordes de migrants miséreux qui viennent s'échouer sur les rives ou qui défoncent les frontières poreuses par centaines de milliers, ont réveillé, pour ne pas dire ébranlé, la population native de chaque pays, vite dépassée par les événements et par le désordre social qui en découle.
Qu'un terroriste tunisien réussisse sans peine à s'enfuir de l'Allemagne, à traverser la France pour n'être rattrapé qu'en Italie dépasse l'entendement.
Jusqu'à tout récemment, la population était le témoin impuissant de cette lente et sournoise forme d'invasion, sous le couvert d'une urgence d'aide humanitaire à prodiguer, et qui en a dupé plus d'un au début. Car il faut apporter de l'aide aux gens dans leurs pays respectifs, pas en le vidant.
Mais on s'est bien vite aperçu que la triste aventure virait au cauchemar et que ce serait bientôt les 5 milliards de pauvres et démunis de la planète qui arriveraient en trombe tsunamique pour profiter de la prise en charge à vie que leur offrent nos sociétés pour satisfaire tous leurs besoins. Nul ne peut résister à la tentation d'un buffet à volonté...
Pourtant, le principe guide devrait être le suivant: si vous vivez dans un pays d'inégalités, c'est votre devoir de citoyen d'y rester, de défendre vos droits et d'y remédier courageusement, pas de vous enfuir sans demander votre reste en abandonnant vos compatriotes à leur sort.
De plus, il y a un problème supplémentaire propre à l'Union européenne: des milliers de ressortissants des pays les plus pauvres de l'union abandonnent en catimini leur pays en direction des plus riches, où le filet social est plus généreux, créant un chambardement, un accroissement de la pauvreté jamais vu auparavant.
Du côté des États-Unis maintenant, on sait que plus de 11 millions de Mexicains ont tenté le tout pour le tout et réussi le pari du transfert illégal. Imaginez les dégâts, l'hécatombe, si c'était le Québec qui avait été la cible première de ce raz-de-marée et qu'ils s'étaient tous engouffrés ici en même temps!
Il aura fallu que l'accumulation de ces tristes événements prenne l'ampleur démesurée que l'on connaît pour que les citoyens des nations assiégées prennent conscience de ce qu'ils étaient sur le point de perdre, et qu'ils réalisent l'importance de protéger ce qu'il y a de plus précieux pour chacune d'eux, c'est-à-dire l'identité collective distincte qui les rapproche et les différencie des autres.
C'est pourquoi la protection de toute identité nationale ne peut être sécurisée que par un réseau de frontières solides et bien défendues, et des critères d'immigration axés sur la compatibilité et la ressemblance.
Tout cela explique pourquoi la renaissance tant attendue des nations est enfin arrivée.
Les nations ont recouvré la fierté de leurs origines, la fierté d'être ce qu'elles sont (et la réalisation de ce qu'elles ne sont pas), dans un désir de continuité linéaire, avec la possibilité de pouvoir évoluer dans le sens qu'elles auront choisies, pas celui qu'on chercherait à leur imposer.
Et la meilleure façon de concrétiser ce désir fondamental d'affirmation collective passe nécessairement par l'accession à l'indépendance pour celles qui comme la nôtre n'en bénéficient pas encore.
Se déclarer citoyen du monde désincarné, non, plus jamais. C'est l'échec enfin reconnu et démontré d'un concept dépassé qui niait la valeur et la place de chaque culture répartie sur l'échiquier mondial.
Citoyen de sa nation, oui, solidement ancré et inscrit dans la durée!
Partout en occident
La renaissance tant attendue des nations
L'identité collective reprend force
Tribune libre
Réjean Labrie889 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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