Chers chefs des partis politiques québécois,

Le sujet qui est le plus important aujourd’hui pour la suite des choses, pour notre avenir et l’avenir de nos enfants est l’immigration. La cohésion sociale est malmené avec ces seuils changeant constamment. J’entends rien, d’aucun parti politique, d’aucun politicien qui parle juste sur le sujet de l’immigration. Je n’entends rien sur les seuils d’immigration réels.

Encore tout dernièrement, Christine Fréchette, ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration du Québec lance encore une fois, un nouveau chiffre: 60 000. Mais basé sur quoi? C’est inconcevable de se faire donner de nouveaux seuils sans en connaître l’origine de cette nouvelle prise de position.

Chers politiciens, cessez de lancer des chiffres fictifs dans les air. Cessez de dire n’importe quoi sur l’immigration sans en connaître les contours. Cessez de déblatérer sur de faux critères de représentativité québécoise au sein du Canada. Ceci n’est pas un critère pour établir des seuils d’immigration.

Les critères dont il faut prendre en compte sont les suivant:

la taille de la population (40%);

le PIB total d’un pays(40%);

le taux de chômage (en incluant des récessions(10%);

et le nombre de demandes d’asile spontanées et réfugiés possible(10%).

Ceci fait partie des critères établis par la Commission européenne sur l’immigration.

Assez de chiffres lancés n’importe comment sans se baser sur des critères basés sur des études sur le sujet.

Aucun politicien, à date n’a avancé des chiffres basés sur la science. C’est désolant. Toutes les interventions faites au Québec, n’est qu’approximation. Il faut que cela cesse.

50 000, 60, 000, 80 000, 35 000, 100 000, 300 000; tous ces chiffres basés sur …de l’air.

Il faut cesser ceci.

On doit entendre la science parler. On doit parler comparatifs avec les pays européens. On doit regarder les analyses faites ailleurs. On doit consulter des études.

En conséquence, avant de changer ou d’établir un vrai seuil d’immigration, je recommande fortement qu’une commission parlementaire soit créé immédiatement pour établir scientifiquement le seuil réel d’immigration au Québec. On doit inclure dans cette commission des études, des analyses, des comparatifs sur les bien-faits ainsi que le côté néfaste d’accueillir trop d’immigrant. Allons chercher le vrai portrait de la situation au lieu de constamment lancer des chiffres sortis d’un chapeau. Prendre l’Europe comme comparaison est un minimum. Il faut prendre exemple à l’international pas seulement avec des «opinions» de scientifique d’ici. Et non, le Conseil du patronat n’est pas un expert en la matière. Il faut des scientifiques, des sociologues et des citoyens.

Voici un lien vers une première compréhension du sujet:

https://vigile.quebec/articles/capacite-d-accueil-reel

Même après cette première lecture, plusieurs vont pouvoir comprendre et calculer le réel seuil d’immigration au Québec.  Après lecture, le taux raisonnable de 0,25% de la population va devenir évidence car ce critère a été établi en Europe et globalement, ceci fonctionne.

le chiffre du taux de la population de 0,25% donne pour le Québec de 8M d’habitants le seuil de 20 000 d’immigrants par année. Ceci est une façon d’établir le seuil réel de notre immigration.

L’autre façon est par les naissances. Les États-Unis en 2022 ont accueilli 1, 6M d’immigrants. Ceci pour certains, était un record. Sauf, à côté, le pays a eu 3M de naissances, donc trois fois moins d’immigrants que de naissances. En prenant cette méthode de calcul pour le Québec, (trois fois moins que les naissances) on arrive à…20 000 immigrants par année. Il y a une constante malgré la méthode. Mais d’abord il faut une méthode. Il faut établir la méthode en commission parlementaire et cesser d’inventer des chiffres arbitraires pour satisfaire qu’une frange de la population; les chefs d’entreprises.

Il revient à chacun d’entre vous de chercher la vérité sur le seuil d’immigration et de ne pas accepter que tous ces chiffres lancés à droite et à gauche comme ceci est fait actuellement.

Il n’est pas dans l’intérêt de personne d’inventer des chiffres.

Établissons d’abord, en commission, le véritable seuil de notre «capacité d’absorption», comme disent les Européens.

Vous remerciant d’emblée pour la suite que vous donnerez à la présente, je vous prie de croire, l’expression de ma haute considération.

Normand Bélair