M. Charest, tassé par le fédéral

L’Alberta, Waterloo de la fédération ?

sa pollution, une honte mondiale

Tribune libre

A Copenhague, M. Charest a parlé de «deux Canada, une illustration du manque d’efficacité du Conseil de la fédération à faire pression sur Ottawa en environnement et autres affaires aussi.
Les efforts du Québec et de l'Ontario pour diminuer leurs émissions de GES pourraient permette aux provinces pétrolières d'augmenter les leurs en faisant subir les sanctions de la communauté internationale aux provinces exportatrices comme le Québec qui seraient ainsi pénalisé par le fédéralisme pollueur.
Le ministre fédéral de l'Environnement, Jim Prentice, l'a dit clairement: le Canada va parler d'une seule voix. Il ne laissera pas une province, encore moins le Québec, exprimer sa dissidence à la table où ça compte.
En 2004, M. Charest avait dit de la doctrine Gérin-Lajoie sur le prolongement international des champs de compétence reconnus aux provinces canadiennes. «Ce qui est de compétence québécoise chez nous est de compétence québécoise partout» mais ça a l’air que ça ne s’applique pas à Copenhague.
M. Charest semble se complaire dans les affaires internationales, est-ce que ça pourrait lui donner des idées sur la souveraineté du Québec ? Pas trop probable. Il a plus de chances de choisir d'être Premier-ministre du Canada, un vrai pays, même s'il devrait trouver une solution à sa pollution qui lui vient de l'Ouest et pour tasser le Québec dans ses désirs de souveraineté.


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2 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    15 décembre 2009

    «Les efforts du Québec et de l’Ontario pour diminuer leurs émissions de GES pourraient permettre aux provinces pétrolières d’augmenter les leurs...»
    Voilà donc une excellente raison de plus (parmi beaucoup d'autres tout aussi excellentes) pour vite se séparer du Rest of Canada!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2009

    Il y en a qui ne comprendront jamais :
    « Les arbres sont responsables de plus de pollution aérienne que les usines. »
    Ronald Reagan