Israël peut-il se passer de Benyamin Netanyahou?

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« Netanyahou est tellement dominant qu’il est compliqué d’imaginer la politique israélienne avec quelqu’un d’autre aux manettes. »


Cinq mois après les dernières élections générales, les Israéliens s’apprêtent à retourner aux urnes, la coalition gouvernementale ayant explosé. Ce scrutin changera-t-il quelque chose? Netanyahou est-il menacé? David Elkaïm, chercheur au CF2R et auteur de l’Histoire Des Guerres d’Israël, revient sur ce scrutin.




Le 17 septembre prochain, le bilan du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sera à nouveau mis à l’épreuve de la démocratie. Israël votera pour la deuxième fois cette année pour des élections générales, la première fois remontant au mois d’avril.



Pourquoi un retour aux urnes si rapide? Parce que la coalition de Netanyahou s’est effondrée à la suite d’un différend concernant un projet de loi sur la conscription des Juifs ultra-orthodoxes. Netanyahou s’y est opposé tandis que son partenaire de coalition le soutenait.

Ce nouveau scrutin va-t-il changer la donne? Y a-t-il quelqu’un capable de vaincre le Premier ministre qui a servi le plus longtemps dans toute l’histoire d’Israël? Ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement son avenir politique ou celui d’Israël, mais aussi l’avenir de toute la région, voire du monde entier.



Netanyahou est tellement dominant qu’il est compliqué d’imaginer la politique israélienne avec quelqu’un d’autre aux manettes. Un tel scénario– Israël dirigé par quelqu’un d’autre que Netanyahou– est-il pourtant envisageable? Pour faire le point sur ce dossier, Rachel Marsden reçoit David Elkaïm. Chercheur au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), il a travaillé au ministère des Affaires étrangères. Il est aussi l’auteur de l’Histoire Des Guerres d’Israël, publié aux éditions Tallandier.