«Espèce de coloniser»

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L'éditorial de samedi («Le calumet de paix») au sujet de la controverse suscitée par la venue au Québec de Paul McCartney nous a valu de nombreux commentaires, favorables comme défavorables.
Comme chaque fois que nous abordons ces questions reliées au passé ou à l'avenir du Québec, certains nous ont accusés de ne pas avoir à coeur la survie du fait français en Amérique. Et cette fois-ci encore, plusieurs de ces correspondants ne semblaient pas réaliser à quel point eux-mêmes massacrent la langue qu'ils veulent défendre. Par exemple, cet homme qui nous traite d'«espèce de coloniser». Ou bien cet autre qui s'est baptisé Fleur-de-lys et dont le message de 29 lignes comportait plus de 40 fautes. Il vaut la peine d'en citer l'essentiel:
«L'art de dire nimporte quoi. Voilà se qu'il fait. La plus part du temps ces articles non ni queue ni tête. L'opinion que vous avez du Québec et de ces habitants me deçoie énormément. Tout ce que vous dites aussi. Vous n'avez pas l'aire de comprendre les choses qui se passe autour de vous, au Québec.
«Vous avez mentioné: Pendant combien de siècles encore en voudrons-nous aux Britanniques?' Il m'est impossible de pardoner à quelqun qui ne comprend pas mon opinion et persiste à se battre pour avoir raison, quand il sait très bien qu'il a tord. Ici, je parle aussi des Canadian'.
«Les Allemands on peut être pardonez mais sachez qu'aujourd'hui, ils n'ont plus a ce battre comme nous, pour avoir un pays comme on le souhaite. Un pays ou je n'ai pas à me faire parler anglais pour obtenir un service dans les grand magasins. Un pays ou je n'ai pas non plus à m'accomoder avec les personne qui nous dénigre en tant que peuple infèrieur. Oui, infe-rieur. On est en 2008 et j'entend encore des personnes anglephones nous dire que les Québécois sont inferieur. On est encore les porteurs d'eau ici. Et, accause de personne comme vous, nous le resterons. Continuez, continuez à dénigrez le Québec, en vous penchant sur les effets positifs' qu'ont aportez les Britaniques.»
«N'oublions pas les négatifs. Vous prétendez les savoir mais vous ne donnez aucune preuves de vraiment ne pas les aprouvé. Concentron nous sur les positifs.. Oui et puis quoi encore? Parlons tous anglais pour ces personne sans coeurs qui en se donne pas la peine d'aprendre la langue du pays d'où ils vivent?
«Encouragez les, allez y. Vous êtes bien partis. Connaisez vous Pier Éliot Trudeau?»
Est-ce parce que Fleur-de-lys, comme plusieurs, ne porte pas attention à l'orthographe et à la grammaire lorsqu'il écrit des courriels? Est-ce parce que l'école n'a pas su lui apprendre à écrire correctement?
Quoi qu'il en soit, nous sommes à même de constater quotidiennement, dans l'abondant courrier que nous recevons, que les Québécois maîtrisent encore mal la langue qu'ils disent chérir. Or, pour que le français se porte bien dans notre coin de continent, il ne suffira pas de l'imposer par la loi. Il faudra aussi que nous en prenions soin, que nous le respections suffisamment pour faire l'effort de bien le parler et l'écrire.
Note de Vigile: voir aussi [Pratte fait une faute de Français!->14499]

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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