Entrevue de Marie-France Garaud sur FR3

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Marie-France Garaud
Présidente de l’Institut international de géopolitique et classée comme « La femme la plus puissante de France » par Newsweek en 1973, Marie-France Garaud a connu une carrière politique exceptionnelle. Dans cette vidéo, elle tient des propos décapants sur le clivage gauche/droite en France, le fédéralisme européen, François Mitterand (un homme de droite, dit-elle), et Nicolas Sarkozy qu’elle accuse de forfaiture pour avoir défié le vote des Français en faisant la promotion du Traité de Lisbonne, et en le ratifiant par la suite.
Fonctions
Députée européenne
20 juillet 1999 – 19 juillet 2004
Législature Ve Parlement européen
Biographie :
-* Nom de naissance Marie-Françoise Quintard
-* Date de naissance 6 mars 1934 (78 ans)
-* Lieu de naissance Poitiers, Vienne (France)
-* Nationalité Française
-* Profession Avocate
Marie-France Garaud, née Marie-Françoise Quintard1, est une femme politique française née le 6 mars 1934 à Poitiers (Vienne).
Sommaire [masquer]
-* 1 Biographie
-* 2 Candidature à l'élection présidentielle de 1981
-* 3 Fonctions politiques
-* 4 Publications
-* 5 Liens externes
-* 6 Références
1 Biographie
Née d'un père avoué, Marie-France Garaud est diplômée d’études supérieures de droit privé, de droit public et d’histoire du droit de la faculté de Poitiers.
Inscrite au barreau de Poitiers en 1957, elle est ensuite attachée juridique au ministère de la Marine de 1957 à 1960.
Elle se marie le 28 décembre 1959 avec Louis Garaud (né le 16 février 1929, avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation, aujourd'hui décédé, fils du juriste Marcel Garaud, originaire de L'Absie (79), qui fut professeur à la faculté de droit de Poitiers).
Sa carrière politique débute en 1961, où elle est attachée parlementaire au ministère de la Coopération jusqu'en 1962, puis chargée de mission auprès du Garde des Sceaux jusqu'en 1967 puis enfin de 1967 à 1968 auprès de Georges Pompidou, alors Premier ministre.
Lorsque Georges Pompidou est élu président de la République en 1969, elle est nommée conseiller technique au secrétariat général de la présidence de la République et occupera ce poste jusqu'au décès du président en 1974. Elle subira l'influence marquée de Georges Albertini.
Elle fut ensuite conseiller référendaire (1974-1998), conseiller-maître (1998-1999) puis conseiller-maître honoraire (depuis 1999) à la Cour des comptes.
Après le décès de son mari, elle lui succède brièvement comme avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation2,3.
En 1973, elle est classée comme « La femme la plus puissante de France » par Newsweek (paru en novembre 1973).
On a beaucoup glosé sur le rôle que Pierre Juillet, chargé de mission auprès du président de la République, et elle-même eurent au cours des années 1970. Ainsi, tous les deux, qualifiés par la presse d’« éminences grises », conseillèrent d’abord Georges Pompidou à l'Élysée (1969-1974), puis prirent sous leur aile Jacques Chirac, d’abord Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1976), puis président du RPR, créé à la hussarde par Charles Pasqua et Jacques Chirac avant tout comme « machine » à faire élire un candidat à la présidence de la République.
Marie-France Garaud et Pierre Juillet sont également réputés être les inspirateurs de l'Appel de Cochin (6 décembre 1978), bien que signé par Jacques Chirac.
Après l'échec relatif de la liste RPR aux élections européennes de 1979, qui voit la liste gaulliste passer derrière celle de l'UDF, présidée par Simone Veil, Marie-France Garaud et Pierre Juillet sont tous deux évincés par Jacques Chirac de son entourage, notamment par l'intervention de Bernadette Chirac les touvant trop influents et révélant lors d'une interview dans le magazine Elle à propos de Marie-France Garaud « Elle me prenait pour une parfaite imbécile »4.
Elle est candidate à l'élection présidentielle de 1981, mais ne recueille qu'un peu plus de 1 % des suffrages.
Elle fonde en 1982 et préside depuis lors l'Institut international de géopolitique, qui publie la revue trimestrielle Géopolitique et qu'elle dirige encore aujourd'hui.
En 1992, elle fait campagne contre l'adoption du Traité de Maastricht dans le cadre du référendum organisé. Elle s'opposera de nouveau, treize ans plus tard, lors du référendum de 2005, au traité établissant une Constitution pour l'Europe. Entre-temps, à l'élection européenne de 1999, elle se fait élire députée européenne sur la liste RPFIE, menée par Charles Pasqua et Philippe de Villiers.
2. Candidature à l'élection présidentielle de 1981
En 1981, elle s'oppose fermement aux candidats de droite en lice pour la présidentielle (Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac ou encore Michel Debré) et décide de se présenter à cette élection.
En effet, Michel Debré, ancien Premier ministre du général de Gaulle, se porte candidat sans l'investiture du RPR, même chose pour Marie-France Garaud. Le 3 février 1981, le RPR investit officiellement Jacques Chirac.
Elle est considérée comme la candidate para-gaulliste de 1981. Créditée de peu de voix dans les sondages, elle obtient au final 1,33 % des voix au premier tour de l'élection, soit 386 623 voix, arrivant avant-dernière du scrutin, devant Huguette Bouchardeau.
3. Fonctions politiques
1999-2004 : députée européenne de la 5e législature
4. Publications
-* 1992 : De l’Europe en général et de la France en particulier, avec Philippe Séguin, dessins de Jacques Faizant, Le Pré aux clercs, coll. « Pamphlet » (ISBN 2-7144-2899-1)
-* 1992 : Maastricht, pourquoi non, Plon (ISBN 2-259-02561-7)
-* 2006 : La Fête des fous : Qui a tué la Ve République ?, Plon (ISBN 2-259-20259-4)
-* 2010 : Impostures politiques, Plon, coll. « Tribune libre » (ISBN 978-2-259-21254-0)
Comme directrice de publication :
2005 : Oser dire non à la politique du mensonge, Marie-Françoise Bechtel, François-Guilhem Bertrand, Jacques Calvet, Alain Cotta, Jean Foyer, Max Gallo, Pierre Marie Gallois, Christian Graeff, Gabriel Robin, Jean-Jacques Rosa, Le Rocher (ISBN 2-268-05498-5)
5. Liens externes
-* La « revue de presse » de Ce soir (ou jamais !), France 3, 20 octobre 2010.
-* Raphaëlle Bacqué, « Marie-France Garaud : Au bon souvenir de Jacques Chirac », Le Monde, 27 mai 2006
6. Références
-* ↑ Michel Bracquart, Le Vrai nom des stars, M.A. Éditions, 1989 (ISBN 2-86676-463-3), p. 154
-* ↑ http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000592573 [archive]
-* ↑ http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000781088 [archive]
-* ↑ Anne Sinclair, Deux ou trois choses que je sais d'eux, Grasset, 1997 [lire en ligne [archive]], p. 113
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-France_Garaud


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