Un an après la guerre du Liban, Human Rights Watch a publié deux rapports exhaustifs sur les victimes civiles du conflit. Israël et le Hezbollah y sont accusés d'avoir violé le droit de la guerre en ciblant intentionnellement des civils et en ne prenant pas toutes les mesures pour éviter d'atteindre des non-combattants.
Il est loisible de contester les conclusions de l'organisation de défense des droits de la personne. On doit cependant reconnaître la qualité du travail fait. Au lieu de se contenter des constats préliminaires de l'an dernier, elle a poussé plus loin, interrogeant les responsables de part et d'autre, fouillant des tonnes de documents, rencontrant des centaines de témoins, visitant les villages touchés. Ceux qui dénoncent les résultats de cette enquête ne convaincront personne à moins d'étayer leurs arguments aussi solidement.
HRW affirme que les tirs de roquettes du Hezbollah ont tué au moins 39 civils, en plus d'en blesser des centaines d'autres. Plusieurs des roquettes tirées contenaient des milliers de petites billes d'acier, «des armes anti-personnel dévastatrices». Les dirigeants du mouvement islamiste ont soutenu qu'ils visaient des installations militaires, mais selon l'organisation américaine, «ces explications échouent totalement à justifier ces attaques illégitimes».
Le rapport consacré aux attaques israéliennes au sud-Liban est aussi dévastateur. À la mesure des moyens militaires d'Israël, le nombre de civils tués est beaucoup plus élevé, quelque 900. Human Rights Watch a vérifié sur place le fondement du principal argument des Israéliens pour justifier le nombre de victimes, soit que le Hezbollah utilisait des villages et des maisons comme camouflage pour tirer en direction d'Israël. L'organisation conclut que cela s'est effectivement produit dans quelques cas, mais que le plus souvent, les islamistes tiraient de lieux non-habités. «Un simple mouvement de véhicules ou de personnes - par exemple pour tenter d'aller acheter du pain ou pour se rendre d'une maison particulière à l'autre - pouvait suffire pour déclencher une frappe aérienne israélienne meurtrière provoquant la mort de civils», souligne HRW.
Les faits colligés dans ces rapports montrent que quand venait le temps de protéger les civils des effets de la guerre, ni l'une ni l'autre des parties n'a fait preuve d'un grand souci moral. Les circonstances de la publication des documents ont toutefois mis en évidence une différence notable entre les belligérants. Le rapport concernant les actions israéliennes a été présenté lors d'une conférence de presse tenue à Jérusalem. Lorsque HRW a voulu publier à Beyrouth les fruits de son enquête sur les tactiques du Hezbollah, ses représentants ont dû annuler le point de presse à la suite d'une campagne d'intimidation menée par les islamistes. Ceux-ci ont qualifié Human Rights Watch d'«association américaine greffée de juifs»...
Israël commet parfois de graves erreurs dans son combat pour la survie, mais il ne faut jamais manquer de se rappeler qu'il est le seul État véritablement démocratique du Proche-Orient.
Entre deux feux
Un an après la guerre du Liban, Human Rights Watch a publié deux rapports exhaustifs sur les victimes civiles du conflit.
17. Actualité archives 2007
André Pratte878 articles
[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8a...
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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]
[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.
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