Nous avons le mérite de vivre dans une société qui dispose d’un grand éventail de programmes sociaux, allant du soutien aux familles et aux aînés, en passant par le Bien-être, la CSST et j’en passe…
Ces investissements de l’État garantissent au fil du temps entre autre la sécurité sociale qui favorise la paix et permet aux individus de vivre ensemble dans le respect de chacun.
L’État québécois met donc à la disposition des outils pour permettre à tous ses citoyens de vivre librement et le mieux possible, à l’intérieur des institutions publiques et réseaux de communication établies et reconnues. Aujourd’hui, l’État est partout, il gère les ministères et toutes leurs implications programmatiques. On lui demande de bien gérer, de mieux gérer. On le pointe du doigt, l’accusant d’être improductif, nonchalant, de gaspiller ses énergies, de perdre son temps, de dilapider notre argent, nous, contribuables! Or, l’État n’est pas qu’un pourvoyeur de services et nous sommes d’abord et avant tout des citoyens, des québécois et québécoises. Il existe beaucoup de réussites au Québec que nous devrions valoriser davantage. Il existe aussi bel et bien des impasses qui importent de reconsidérer, de réévaluer et même de déconstruire.
Mais vous savez, j’ai étudié et j’étudie encore. Quand j’étais jeune on me disait d’aller à l’école, si seulement ils savaient tout ce que ça implique d’être étudiant lorsque l’on a plus de vingt-cinq ans aujourd’hui au Québec. Les gens ne savent pas tous tous les sacrifices que cela demande. Le Québec vieillit disaient-ils aussi. Et comment. Qu’es-ce que tu fais encore à l’école à ton âge? On a besoin de toi pour payer des impôts! C’est à ce moment que l’on comprend combien c’est important que la jeunesse puisse prendre sa place dans la société, sa place, la sienne. On entend depuis toujours qu’il faut du changement en politique. Oui mais pas trop. Juste si j’ai plus d’argent dans mes poches à la fin. Je l’ai entendu.
Mais entendez-vous tout le changement qui est proposé? Les hommes et femmes politiques peuvent-ils avoir de l’expérience sans être des professionnels de la politique? L’inexpérience de la jeunesse est-elle gage d’insuccès ou d’incompréhension? Pourquoi ne pas voter pour un candidat indépendant? Pourquoi des hommes qui travaillaient dans des firmes privées de génies-conseils en construction peuvent-ils travailler au Ministère des Transports sans problème et même en être Ministre? Quels intérêts sont défendus au final ? Où est l’intérêt public? Le bien être collectif va parfois à l'encontre des libertés individuelles, et vice-versa. Il faut mettre de l'eau dans son vin certes mais aussi savoir garder bon goût.
Et si les libertés individuelles...
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé