Émeutes dans les cités sensibles : la maison France brûle et nous regardons ailleurs

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« Sur les 9 premiers mois de l’année, on relève déjà près de 14 % d’augmentation des violences à l’encontre des personnes dépositaires de l’autorité publique »

« La planète brûle et nous regardons ailleurs » s’était exclamé dans une envolée lyrique le président Chirac. Une phrase reprise en boucle après sa mort, bien dans le style des présidents impuissants de notre république. Plus facile, en effet, de sauver de loin la forêt amazonienne que d’arrêter les feux de poubelles dans nos banlieues.




Ils brûlent la France et ils regardent. Voilà ce qui se passe tous les jours dans notre pays.

Des délinquants mettent en ligne sur les réseaux sociaux les scénarios de leur guérilla urbaine dans une compétition qui prend de l’ampleur. Feux de poubelles, arrivée des pompiers, caillassage, renforts de police, embuscades, incendies, tirs de mortiers… On connait le scénario.


Les policiers dénoncent des guets-apens. France Télévisions a recensé les incidents marquants de ces quatre dernières semaines. Près d’une vingtaine de villes et régulièrement le même scénario : les individus mettent le feu à des poubelles. Souvent, les pompiers interviennent avec la police. Ils essuient alors tous des jets de projectiles, voire des tirs de mortier ou de cocktails Molotov. Les agresseurs se filment et commentent. Ils ne regardent pas ailleurs. Ce sont nos politiques qui regardent ailleurs, comme notre premier ministre Edouard Philippe qui, sur Chanteloup- les-Vignes – le cirque qui cache la jungle – parle d’imbéciles irresponsables. On est toujours dans le déni de ce qui apparaît comme le début, pas encore de guerre civile – car pour la guerre il faut être deux –, mais d’une guérilla de sécession.



Sur les 9 premiers mois de l’année, on relève déjà près de 14 % d’augmentation des violences à l’encontre des personnes dépositaires de l’autorité publique, soit plus d’une centaine de faits par jour en France. Pour les autorités, ce serait le signe que la présence accrue des forces de l’ordre dans les quartiers dérange les trafiquants et crée des tensions. C’est vraiment incroyable de se congratuler en se vantant d’être la cause de la situation. Si plus de policiers entraine plus de violences, c’est que la police ne fait pas peur et devient un prétexte déclencheur de la guérilla. Quant au trafic de drogue bien réel, il a bon dos et permet de regarder ailleurs.


Nous sommes en effet face à une guérilla urbaine et le plus souvent – pour ne pas dire toujours – ethnique (même si on ne donne jamais l’origine des « imbéciles »).

Sous couvert de trafic de drogue, c’est une tentative de sécession de territoires sous influences islamistes. Il s’agit de délinquants acteurs d’une islamo-criminalité qui, bien sûr, a des ponts avec le terrorisme. Résumer nos banlieues à un simple problème de territoire mafieux, c’est refuser de prendre en compte le facteur immigration-religion.


Quant à l’objectif, pour les autres, il est clair, comme l’a déclaré un sympathique habitant du quartier : « Les jeunes, ici, ils en ont marre d’être assimilés en tant qu’Arabes, en tant qu’immigrés, en tant que fils d’immigrés, en tant que délinquants. [Lui il fait le lien sans peur de l’amalgame] Donc, ils n’ont qu’une seule réponse, c’est de tout brûler. S’il faut toucher au portefeuille des gens, ils vont le faire, y’a pas de problème. […] Ce qu’on veut vous faire comprendre, c’est qu’on en a marre. Il y a des plages nudistes, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas de plages islamiques ! »

Cette déclaration a été diffusée sur RT puis reprise pour la minimiser en discréditant le média russe sur nos chaines de conformité en continue.


C’est bien une guerre identitaire qui nous est menée. Ne pas l’admettre, c’est se condamner à subir encore et encore. Mais dans le pays le ton monte, même sur les plateaux télévisés, c’est dire !