Des chiffres tordus !

Comment Influence Communication a coulé Pauline Marois

Jour après jour, pendant la campagne, Pauline Marois obtenait une plus grande couverture médiatique que son rival, Philippe Couillard.

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Tribune libre

Après François Bugingo, c'était au tour de Jean-Francois Dumas, inventeur d'Influence Communication, de passer dans la moulinette de la vérification des faits.


Parmi toutes les révélations sur son étrange façon de calculer l'importance d'une nouvelle dans nos médias, on apprenait que pendant la campagne électorale de 2014, le monsieur avait manipulé les chiffres pour faire mal paraître Pauline Marois et avantagé Philippe Couillard.


Dumas soutient que le parti qui a la plus importante couverture va gagner l'élection. Or en 2014 Marois avait plus de couverture de Couillard. Mais Dumas a truqué les chiffres pour donner Couillard gagnant.


http://www.lapresse.ca/actualites/enquetes/201806/11/01-5185382-les-chiffres-tordus-dinfluence-communication.php


« Un parti politique, c'est comme une boîte de savon. Pour qu'on l'achète, il faut qu'il soit visible », expliquait Jean-François Dumas au Journal de Montréal lors de la campagne électorale québécoise d'avril 2014. Sa théorie : « Jusqu'à présent, le parti politique le plus médiatisé est toujours celui qui est élu. »


Cette fois, pourtant, les données récoltées par la firme ne semblaient pas vouloir confirmer la théorie. Jour après jour, pendant la campagne, Pauline Marois obtenait une plus grande couverture médiatique que son rival, Philippe Couillard.


« À la veille des élections, les sondages donnaient les libéraux favoris et Jean-François est arrivé avec son calcul final. Tout d'un coup, le PLQ était le parti le plus médiatisé de la campagne. C'était surréaliste, un changement de cap complet », s'étonne un analyste en poste à l'époque.


Non seulement la théorie était-elle confirmée dans le calcul final, mais la corrélation entre le poids médiatique des partis et les résultats électoraux était parfaite.


« Les conclusions présentées ne correspondaient pas à mes recherches et à mes vérifications. Je n'ai pas vraiment eu d'explications. On m'a dit que d'autres facteurs avaient été pris en considération. » - Un ex-conseiller


M. Dumas nie s'être inspiré des sondages. Il soutient avoir mesuré la couverture consacrée non seulement aux chefs, mais aussi aux candidats et aux partis eux-mêmes. Il dit avoir ainsi découvert que, contrairement à ses rivaux, Philippe Couillard avait été moins médiatisé que son parti. En répartissant le tout, cependant, il en est venu à la conclusion que le PLQ avait bel et bien été le parti le plus médiatisé de la course électorale !



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1 commentaire

  • Yves Corbeil Répondre

    17 juin 2018

    Et qu'est-il arrivé à Martine Ouellet tu crois. On parlait plus de Ouellet que tous les vrais problèmes qui subsistent dans notre société. C'est à ni rien comprendre que la déchéance que l'on subit tranquillement, sournoisement passe inaperçu pour une bonne majorité, concentrer à survivre d'une paie à l'autre. Le peuple accepte sans se battre tous ce qui ne fonctionnent plus dans sa société parce qu'il est tellement absorber par son quotidien qu'il est devenu aveugle.


    La disparation de certain peuple sur la terre dans l'histoire a surement commencer semblable à ce que nous vivons dans une insouscience triste comme le train, train de plusieurs. Des automates, métro, boulot, dodo pis une semaine à Cuba chaque année pour se convaincre qu'ils vivent pas juste pour travailler pis torcher les autres, belle vie en esti, tu vote pour qui st'année...ya tu des élections, je pensais que Trudeau veniat juste d'arriver au pouvoir. Bin non le cave c'est au provincial. Ah!