Durant les années 60 au Québec, les gens du RIN ont fait un travail de
terrain exceptionnel afin de promouvoir l'option indépendantiste dans la
population québécoise. Les Bourgault, D'Allemagne et Ferretti ont chauffé
les fesses des politiciens de l'époque allant jusqu'à influencer le
gouvernement de l'Union Nationale dirigé par monsieur Daniel Johnson (père).
Puis vint la démission de René Lévesque du Parti Libéral. Il avait essayé
avec la participation de nombreux militants, de réformer de l'intérieur son
parti mais en vain.
Comme l'histoire se répète, n'est-ce pas?
Lévesque a fondé le Mouvement Souveraineté Association qui est devenu par
la suite le Parti Québécois.
N'eut-été de l'arrivée de Claude Morin en 1974, le Québec serait
aujourd'hui indépendant puisqu'un vote pour le PQ était un vote pour faire
l'indépendance. Les fédéralistes avaient accepté la donne et en 1970 et en
1973. Je fais référence ici à la modification au programme du PQ
introduisant l'obligation de tenir un référendum pour réaliser
l'indépendance. Ce qui équivalait à un véritable suicide pour l'option qui
est maintenant dans un véritable cul-de-sac.
Aujourd'hui, le RRQ reprend le bâton du pèlerin. Souhaitons que l'histoire
se répète encore une fois et que de valeureux et courageux parlementaires
au sein du PQ, aient le courage de quitter cette formation politique pour
fonder un véritable véhicule électoral de l'indépendance du Québec. La
gestion du Québec/province est une absurdité comptable. Nous ne pourrons
jamais avoir autre chose que des demi-résultats avec un demi-état, un
demi-budget et la moitié de nos impôts. S'il y a une leçon à tirer de
l'aventure péquiste, ce nouveau parti ne devra entretenir qu'une seule
loyauté, celle envers la nécessaire obligation de promulguer et de réaliser
l'indépendance du Québec dès la prise du pouvoir.
Si le PQ s'enligne dans ce sens tant mieux! Je serais la personne la plus
surprise du monde. Ceci est un clin d'oeil à monsieur Ouhgo. Je n'ai pas le
choix de voter pour la Parti Québécois aux prochaines élections à moins que
ce nouveau parti voit le jour et qu'il soit sérieux.
En ce qui me concerne, je préfère avoir du plaisir avec le RRQ. Monsieur
Bourgeois n'a rien à craindre de moi, monsieur Ouhgo, pour la raison bien
simple que le RRQ n'est pas un parti politique donc qu'on y retrouve des
patriotes qui n'ont pas de temps à perdre avec ces intrigues de coq
inhérentes aux partis politiques.
Liberté, fraternité, égalité! L'argent ne
risque pas de nous corrompre!
Vive le Québec indépendant!
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