La presse 7 décembre 2022
(Québec) Une étude qui conclut que la condition physique cardiovasculaire des enfants et des adolescents québécois a subi une détérioration importante depuis les années 1980 alarme le gouvernement Legault, qui mise sur le transport actif, le parascolaire, les infrastructures sportives et un coup de pouce des parents pour inverser cette tendance.
De nombreux experts pensent cependant que les jeunes devraient avoir davantage de cours d’éducation physique à l’école…
Je ne suis pas en train de vous dire que tout est acquis, que c’est fait, et que dans deux ans on va voir que la courbe est inversée et que tout le monde est plus actif. On se bat dans un monde où les réseaux sociaux et les sont omniprésents », reconnaît la ministre du Sport, Isabelle Charest.
Elle reconnaît toutefois qu’il y a des défis, notamment la construction de davantage de pistes cyclables, par exemple.
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Voilà. Une étude qui conclut une importante détérioration depuis les 1980 et le seul responsable nommé par la Ministre est…les réseaux sociaux? C’est bel et bien la ministre des Sports du Québec qui arrive à cette conclusion. Imaginez, les jeunes ont une santé plus fragile alors la solution, on va les forcer à faire plus d’activité physique difficile?
Vraiment?
N’a-t-il pas d’autres causes à leurs mauvaises santés?
Et pourtant, je peux nommer au moins trois autres causes pour expliquer ce « dégât santé » chez nos jeunes.
Nous pouvons rendre coupable le seul supposé coupable : les réseaux sociaux et en rester là. Mais est-il possible que ceci soit plutôt l’effet de la détérioration importante du niveau de santé des jeunes? N’est-il pas vrai qu’en connaissant son pauvre niveau d’effort, on choisit quelque chose qui justement, demande moins d’effort?
Peut-on au moins, se poser la question?
Trois autres causes possibles
- La première idée qui me vient à l’idée, est la qualité de l’air. Est-il possible que la qualité de l’air mondiale soit moins bonnes qu’il y a 40 ans? N’est-il pas plausible que le corps trouve plus difficile à respirer aujourd’hui qu’il y a quarante ans? L’effet est direct. Mauvaise qualité de l’air affecte directement le corps dans ces fonctions vitales. Le corps se protège et offre moins d’effort. Le corps fait justement ça lorsqu’on tombe dans l’eau froide, il conserve son énergie.
- Peut-on pointer du doigt les aliments transformés que nous mangeons aujourd’hui? Il y a 40 ans c’était l’introduction de ces mets transformés. Avant cette décennie, nous ne mangions jamais de composés nocifs pour le corps tel que le sucrose-fructose, huile de palme, dextrose, etc. J’ai passé les 20 premières années de ma vie sans être exposé à rien de tout ça. Nous mangions de la nourriture moins touchée par les aliments préparés par les grands industriels. La chose la plus dangereuse qu’on pouvait manger, à cette époque était un gâteau May West. Peut-on se poser la question, si tous ces produits chimiques d’aujourd’hui affectent le corps de façon néfaste? Jamais on ne remet en question la nourriture que nous consommons, voulant croire que tout est bon pour nous et notre corps. Je crois que les chaînes Fast-food ont encore de beaux jours devant eux. Notre société met vite au banc des accusés, la cigarettes et les fumeurs, mais la nourriture que nous prenons quotidiennement, n’a-t-elle pas droit à un regard plus scrupuleux? N’a-t-on pas droit à des mises en garde et le retrait de certains de ces cocktails chimiques insérés dans nos aliments qui affectent le corps et notre disposition à bien performer?
- La troisième raison est certainement les pesticides et les herbicides déposées en concoctions empoisonné que l’on dépose sur nos fruits et légumes et nos terres de production. Quand j’étais plus jeunes, et bien on ne subissait pas ces effets néfastes sur notre corps, car il y avait moins de choix de fruits et légumes; mais surtout nous mangions ce qu’il était disponible, lors des récoltes. Le seul fruit qu’on mangeait l’hiver? Oui, les bananes. Mais aujourd’hui nous pouvons acheter n’importe quel fruit 12 mois par année, qui sont poussée avec le rendement comme premier critère pour la consommation, pas si le fruit est sain, non juste le profit potentiel de la vente de ces fruits.
Même les végétariens ne trouvent pas leurs comptes car qui dis végé ne dis pas absence de ces produits chimiques. Ça veut juste dire qu’il y a MOINS de produits chimiques.
Je nomme trois possible sources de la pauvre santé de nos jeunes; l’air, les nourritures modifiées et les pesticides chimiques. D’ailleurs l’étude produit n’a rien de nouveau car une étude mondiale publié en 2013, arrivait à cette même conclusion.
Mais le gouvernement nous suggère : continuons.
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