Ces fous furieux qui rêvent de vaincre à la fois la Russie et la Chine

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Le délire belliciste des États-Unis


Le pire est qu’ils prévoient d’entraîner leurs alliés dans cette croisade de l’Apocalypse.


On se demande parfois si l’Amérique, ivre de sa puissance militaire apparente et de sa volonté de domination sans partage, n’est pas devenue une nation de cinglés irresponsables, qui se plaisent à jongler avec des flacons de nitroglycérine. Cette nation va mal finir. Seulement 16 années de paix en 246 années d’existence !


Voici quelques extraits tirés d’un article qui rassemble les affirmations les plus délirantes sur une possible troisième guerre mondiale. Un véritable lavage de cerveaux invitant l’opinion américaine à se préparer au pire. Ce n’est plus de la propagande guerrière, c’est un discours de folie pure.


https://reseauinternational.net/promouvoir-une-troisieme-guerre-mondiale-est-en-train-de-devenir-une-opinion-publique/


Pour ces nouveaux Rambo, les 800 milliards de dollars du budget défense américain sont très largement insuffisants, car on n’affronte pas une troisième guerre mondiale sans s’en donner les moyens. Pas de place pour les négociations ou la diplomatie. Seule la guerre tous azimuts peut permettre à l’Amérique de conserver son leadership planétaire et d’empêcher ce monde multipolaire dont rêvent les 3/4 de l’humanité. La loi du plus fort, comme toujours, sous couvert de démocratie face aux dictatures.


« L’Amérique peut-elle gagner une nouvelle guerre mondiale ? Ce qu’il faudrait pour vaincre la Chine et la Russie », publié par Foreign Affairs.


« Les États-Unis et leurs alliés doivent prévoir comment gagner simultanément des guerres en Asie et en Europe, aussi désagréable que cette perspective puisse paraître. Les États-Unis et leurs alliés auront un avantage dans toute guerre simultanée » sur ces deux continents.


« Les systèmes d’armement occidentaux sont parmi les meilleurs au monde – mais pour remporter un conflit potentiel contre la Chine et la Russie, les États-Unis devront également développer de nouvelles techniques de combat », écrit l’auteur.


Celui-ci semble oublier que les Russes ont dix ans d’avance au minimum sur les armes du futur. Et l’écart se creuse.


Mais pour ce projet prometteur, il convient bien entendu de développer massivement l’industrie de l’armement et de créer de nouvelles usines. Les crédits suivront, évidemment. Quant aux alliés, ils devront suivre la cadence de leur côté. Ce sera armes et munitions pour tous, sous la bannière de l’Otan.


Si la Chine veut s’emparer de Taïwan, c’est donc l’Otan qui devra endosser le treillis. Et peu importe que cette île chinoise se situe à 10 000 km de l’Europe et soit le cadet de nos soucis. Les ennemis de l’Amérique sont nos ennemis, même si les intérêts américains ne sont pas les nôtres. Il en est ainsi depuis 1945.


Et pour faire bonne mesure, Poutine profiterait de cette aubaine, les Marines enlisés en Asie, pour envahir l’Europe !


Autrement dit, ceux qui nous disent aujourd’hui que l’armée de va-nu-pieds de Poutine prend sa petite raclée en Ukraine sont les mêmes qui nous annoncent une invasion de l’Europe par l’armée russe. Comprenne qui pourra.


Mais dans le même registre, on a le Washington Post qui fait lui aussi très fort :


« Les sceptiques ont tort : les États-Unis peuvent affronter à la fois la Chine et la Russie ».


Il faudra nous expliquer comment. Ce Rambo des salles de rédaction oublie tout simplement que les États-Unis alignent raclée sur raclée depuis 1945, et surtout face à des armées de troisième niveau. Ce sont 50 000 talibans armés de kalachnikovs qui ont humilié l’armée américaine, la forçant à se sauver comme des lapins en abandonnant 85 milliards de matériels.


Et le délire continue. Dans 19FortyFive, on nous affirme :


« L’immense puissance de combat des forces armées américaines ne serait pas excessivement sollicitée par la nécessité de mener une guerre sur les deux théâtres » et concluant que « les États-Unis peuvent combattre la Russie et la Chine en même temps… pendant un certain temps, et avec l’aide de quelques amis ».


Oui, les amis, c’est fait pour s’entraider et prendre quelques missiles hypersoniques sur le museau. C’est en enterrant ses morts qu’on reconnaît les vrais amis.


Et Bloomberg y va de son petit couplet. Ce serait difficile mais on peut ajouter l’Iran dans le panier.


« Les États-Unis peuvent-ils affronter la Chine, l’Iran et la Russie en même temps ? » Hal Brands, de Bloomberg, répond que ce serait très difficile et recommande une escalade en Ukraine et à Taïwan, ainsi que la vente à Israël d’un armement plus avancé pour avoir une longueur d’avance sur la Russie, la Chine et l’Iran respectivement. Pourquoi pas ? « Quand y en a pour deux, y en a pour trois »


Ensuite, on peut lire dans Foreign Policy :


« La théorie des relations internationales suggère que la guerre des grandes puissances est imminente »


« OTAN, Japon, Corée du Sud, Australie d’un côté et Chine, Russie, Iran de l’autre »


Pour tous ces excités de la gâchette, toujours prêts à appuyer sur le « bouton rouge » sans état d’âme, une guerre entre puissance nucléaires paraît inéluctable. Heureusement que Poutine et Xi Jinping ont une autre vision de l’arme atomique. S’il y avait autant d’illuminés à Moscou et Pékin qu’à Washington, les survivants de l’holocauste nucléaire ne seraient pas très nombreux.


Avec 13 000 têtes nucléaires, il y en aura pour tout le monde.


Nombreux sont les Américains qui refusent l’émergence pacifique d’un monde multipolaire, fondé sur la seule concurrence économique, et qui pensent que la guerre est inévitable. 


Plus les Américains prennent des déculottées et plus ils sont arrogants et belliqueux.


Leur inéluctable défaite en Ukraine, car je ne vois pas comment la puissante armée russe pourrait échouer, ne rendra certainement pas les Américains plus lucides et  pacifiques pour autant, mais elle signera la fin de leur domination sans partage.


La victoire de la Russie, seule nation ayant le courage d’affronter l’Amérique impérialiste, aura des répercussions gigantesques sur le monde de demain. Les pays émergents seront légion à vouloir intégrer les BRICS et l’OCS pour s’affranchir de la domination occidentale.


Au lieu de délirer sur la troisième guerre mondiale, en rêvant d’anéantir la Chine, la Russie et l’Iran, l’Amérique devrait comprendre que son ingérence dans le conflit du Donbass va signer le début de son inexorable déclin. La guerre de trop pour Washington.


Quant aux Européens, et notamment la France qui possède l’arme nucléaire, la meilleure porte de sortie serait de quitter l’Otan et l’UE, deux entités qui nous détruisent. Notre salut réside dans un retour urgent vers une vision gaullienne de la France, totalement souveraine.


Il est difficile de comprendre pourquoi un pays qui maîtrise toutes les technologies, qui possède son autosuffisance alimentaire, une puissance nucléaire avec un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et un droit de veto, pourquoi un tel pays a pu se livrer pieds et poings liés à la dictature de Bruxelles qui n’aspire qu’à détruire les nations. Jamais de Gaulle n’aurait permis cette trahison.