Un homme a demandé au premier ministre s'il avait l'intention d'interdire cette pratique pour les garçons de moins de 18 ans.
Voici la ou les sources de cet article : CPAC (06:40 à 08:40) / Voici la source de la photo : Alex Guibord, Flickr, CC BY 2.0
Le 16 avril, un citoyen a profité du passage de Justin Trudeau à une assemblée publique à Cambridge en Ontario pour lui demander s'il avait l'intention de bannir la circoncision pour les garçons âgés de moins de 18 ans. Pris au dépourvu, le premier ministre s'est empressé de répondre que son gouvernement s'efforçait de respecter les libertés individuelles tout en s'assurant d'agir de concert avec les enseignements de la science.
« Je sais qu'il y a actuellement de nombreux débats portant sur la question de la circoncision », a affirmé M. Trudeau. Le premier ministre a ensuite précisé que certains individus étaient très attachés à cette pratique en raison de considérations religieuses, bien qu'il ait ensuite été contraint d'avouer que d'autres personnes critiquaient cette coutume.
S'il n'est pas convaincu qu'Ottawa doit se prononcer sur cette question, le premier ministre n'a pas manqué de rappeler qu'il était un fervent « défenseur » des droits individuels. Cela dit, voulant sans doute éviter de trop se mouiller, il s'est ensuite contenté de déclarer qu'il était nécessaire de trouver un équilibre entre la volonté des parents et ce qui était préférable pour les enfants. Justin Trudeau s'est dit sûr que le corps médical continuera d'émettre des recommandations en la matière.