Mémoire préparé par
Dominique Beaulieu
Dans le cadre de la consultation publique sur la réduction de la dette du Gouvernement du Québec
5 février 2006
L’auteur
L’auteur est diplômé de génie électrique de l’Université de Sherbrooke (2001) et présentement étudiant à la maîtrise en science informatique (M.Sc.) à l’Université de la Sarre, Saarbrcken, Allemagne. Il se spécialise en vision artificielle et travaille actuellement sur le flot optique en collaboration avec le fabricant de voitures AUDI AG. Le régime coopératif de l’Université de Sherbrooke l’a amené à travailler dans des secteurs aussi variés que les pâtes et papiers, la fusion nucléaire (le défunt Tokamak de Varennes), la vision artificielle et la robotique (ATR International, Japon) et la défense. Il a de plus étudié un semestre à la Universidad de las Américas – Puebla, Mexique, dans le cadre d’un échange. Après sa graduation, il a effectué un séjour chez Hydro-Québec dans le domaine de la programmation des interfaces graphiques pour les automatismes de réseaux avant d’entreprendre des études de maîtrise.
Il a été vice-président de la section de Montréal de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (2002) puis président (2003). Il a été, depuis le cégep, membre du Parti québécois et du Bloc québécois, et plus récemment de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Il s’est de temps à autre impliqué activement pour ces organismes, en plus d’avoir été membre du Conseil d’Administration de l’Association Générale des Étudiants en Génie de l’Université de Sherbrooke et membre du Comité du Programme de Baccalauréat de la Faculté de Génie.
Introduction
J’aimerais tout d’abord remercier le Ministre des Finances, Monsieur Michel Audet, d’entreprendre cette consultation auprès des citoyens sur la réduction de la dette.
Je dois préciser qu’ayant un horaire surchargé, j’ai écrit ce document à la hâte sans me relire plus qu’il faut. Mes recommandations se retrouvent donc pêle-mêle à la queue leu leu. Je n’ai pas eu le temps de vérifier l’exactitude de tout ce qui est écrit, certains passages sont tout simplement impossible à vérifier étant un simple citoyen n’ayant pas les ressources d’un état. Je n’ai pas cherché non plus la signification exacte de chaque mot dans le dictionnaire. Je n’ai pas non plus pris le temps de formuler mes phrases de la façon la plus diplomate qui soit. Quand je serai payé pour le faire, je le ferai. D’ici là, je vous laisse mes coordonnées pour des précisions si cela s’avérait nécessaire.
Je tiens à préciser que ce document est rédigé à titre personnel et n’engage que moi.
J’invite à la prudence dans la lecture du document (que je n’ai pas lu plus qu’il faut) à l’attention du publique pour alimenter la discussion. Avant de conclure que nous sommes moins productifs que les États-unis, a-t-on tenu compte des distorsions du taux de change? Si par exemple un ingénieur gagne deux fois plus aux États-unis, mais que les loyers de la Silicon Valley sont, je ne sais pas, disons quatre fois plus élevés, y a-t-il un véritable gain? Et a-t-on considéré que même si son salaire est calculé pour 40 heures de travail par semaine, il en fera 60 pour le prix de 40?
A-t-on enlevé le 1% supérieur de la population états-unienne qui est payée des centaines de milliers de dollars pour jouer dans un épisode d’une télé série ou des millions de dollars pour jouer dans un film? A-t-on soustrait de la moyenne le revenu des artistes américains dont le succès des chansons et des films ne repose peut-être que sur l’hégémonie de la langue anglaise? A-t-on soustrait le salaire de Bill Gates de la moyenne?
Mes recommandations sont de deux ordres : comment augmenter la productivité et comment créer plus de richesse.
Équité intergénérationnelle
Oui, il faut rembourser la dette. Oui, il faut une loi qui oblige à le faire et oui il faut créer une réserve pour les imprévus. Et il faudrait trouver un moyen que ce soit la génération qui nous a mis dans le pétrin qui rembourse la plus grande part.
Augmentation du salaire minimum
Pour augmenter ses revenus, le Gouvernement pourrait bonifier substantiellement (entre 1 et 2 dollars) le salaire minimum. Le Conseil du patronat va bien sûr protester avec tous les arguments inimaginables, les vrais comme les faux. Si on regarde de plus près, les personnes qui travaillent au salaire minimum sont dans des secteurs qui, souvent, ne sont pas en compétition avec la concurrence étrangère. Croyez-vous que la pizzeria du coin va déménager au Mexique pour payer ses serveuses moins cher? Croyez-vous que le magasin grande surface, dont la clientèle est dans la région immédiate, va déménager en Chine pour diminuer ses coûts d’exploitation? Je ne crois pas que la clientèle du quartier des affaires du centre-ville de Montréal va se priver de manger au restaurant parce que le repas coûte 8$ au lieu de 7$. Et je ne crois pas que les consommateurs vont faire leurs achats en Inde parce que c’est moins cher.
Augmenter le salaire minimum va augmenter le revenu de plusieurs personnes, dont qui vont payer plus d’impôt, sans diminuer le revenu imposable des autres (bien peu de gens peuvent déduire le Mc Do ou le Wal-Mart de leurs revenus). De toute façon, le salaire minimum n’a pas à être le même partout ou encore le Gouvernement pourrait rendre la syndicalisation obligatoire dans certains secteurs (restauration, commerce de détail) qui ne risquent pas de souffrir de la concurrence étrangère.
S’enrichir à coups de génie et non à coups de pioche
Il faut favoriser l’industrie de la transformation au Québec au lieu de se contenter de l’industrie des matières premières. Donc, au lieu d’exporter nos belles boules de fer au Japon pour les réimporter en voitures ou produits électroniques, nous aurions intérêt à les transformer au Québec. Je ne sais pas moi, demandez à Bombardier de concevoir une voiture québécoise!
Transport en commun
Pendant que j’y pense, comme on ne produit ni voitures ni pétrole au Québec mais plutôt des wagons de métro et de l’électricité, nous aurions tout intérêt à améliorer le transport en commun. C’est de l’argent qui ferait travailler les gens d’ici.
Remettre la voiture électrique d’Hydro-Québec sur roues
Beaucoup de gens avaient beaucoup d’espoir pour ce projet générateur d’emplois et de richesse! Tordez le bras d’Hydro-Québec s’il le faut pour le faire aboutir, et ramenez le Dr. Couture, donnez-lui ce qu’il veut!
Faire ce que l’on peut au Québec
Certains produits n’auraient pas besoin d’être importés, comme le sucre. Pourquoi a-t-on abandonné la betterave à sucre? Et avec les récentes hausses du prix de l’essence, peut-être aurions-nous intérêt à développer les carburants à base de céréales. Et ce ne sont pas des pommes de terre qui manquent ici, donc plus besoin d’importer de vodka. Et moi j’ai troqué depuis longtemps le jus d’orange le matin pour le jus de pommes.
Contourner les règles du commerce international quand c’est possible, les utiliser quand c’est possible
Avant j’étais pour le libre-échange. Des nouveaux débouchés pour nos produits. Mais maintenant je suis contre. Combien d’entreprises ont transféré leur production aux Mexique pour diminuer les coûts? L’idée c’était de créer des emplois « chez nous », pas d’exporter nos emplois! Et l’idée c’était, si des emplois sont transférés au Mexique, de permettre à ces gens d’avoir un revenu décent, pas de les faire travailler à un salaire de misère pour que les entreprises empochent la différence.
Création d’une certification internationale des normes minimales du travail
Personne, au nom de la libre concurrence, ne remet en question le caractère immoral du travail des enfants pour fabriquer des tapis et son interdiction. Dans le même esprit, une certification internationale sur les normes minimales de travail pourrait être créée afin de garantir de bonnes conditions. Cette certification devra être une condition incontournable pour autoriser l’importation de produits étrangers avec comme conséquence de les rendre moins concurrentiels sur notre marché. Qui s’opposerait à une mesure qui vise à éliminer l’exploitation éhontée de la misère du tiers monde?
Si un pays qui impose cette certification se fait poursuivre devant l’OMC en se faisant accuser de protectionnisme, celui-ci pourrait répliquer en argumentant que les conditions de travail misérables et l’interdiction d’activités syndicales sont une subvention déguisée! Et même si cette n’était pas imposée, les groupes de défense de droits humains se chargeraient d’en promouvoir le respect volontaire de la part des consommateurs.
Création d’une certification internationale de l’écologie
Dans le même esprit que la certification précédente, l’absence de normes écologiques sévères pourraient être dénoncées comme étant une subvention déloyale déguisée et les pays délinquants poursuivis devant l’OMC.
Le harcèlement en milieu de travail draine de l’énergie
Le harcèlement en milieu de travail draine la précieuse énergie dont les entreprises ont besoin pour être compétitives. Ai-je besoin d’expliquer davantage?
Favoriser l’achat chez nous
Une certification comme ça existe déjà je crois si je ne me trompe pas pour indiquer qu’un produit est fait au Québec. Il suffit d’en favoriser l’usage.
Utiliser les ordres professionnels pour protéger nos emplois
Quand il y avait eu le projet de soumettre l’informatique à l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) il y a une douzaine d’années, j’étais contre. Pourquoi en effet créer des contraintes supplémentaires à des gens qui veulent gagner leur vie? Mais maintenant que nos emplois en informatique sont menacés par l’Inde, peut-être que l’idée n’est pas si mauvaise après tout. Ou encore, la création d’un ordre des informaticiens, à défaut d’intégrer la profession d’informaticien à l’OIQ. L’idée est la suivante : un système qui ne serait pas conçu et construit par les membres d’un ordre professionnel du Québec serait considéré non conforme et potentiellement dangereux pour le public.
Utiliser les règles du Gouvernement fédéral à l’avantage du Québec
L’histoire que je vais vous raconter peut-être vraie comme complètement fausse, mais elle porte tout de même à réfléchir. Elle m’a été racontée « approximativement » par un ingénieur.
Un groupe de gars de métier installent une série de turbine chez Hydro-Québec. Une fois le projet terminé, leur représentant (ou le contracteur, je ne sais pas) va voir le chef de projet pour lui demander une semaine de travail de plus pour que les gars aient droit à l’assurance-emploi. Et bien le chef de projet a dit « non ». Lors des essais, BOUM! Une turbine s’envole en l’air. Quelqu’un avait « oublié » un outil dans une turbine. La bonne nouvelle? Après avoir réparé le tout, les gars ont eu droit à leur chômage. La mauvaise nouvelle? Ça a coûté plus qu’une semaine supplémentaire au projet.
Je répète, cette histoire m’a été racontée de façon approximative. Là où je veux en venir, est-ce que dans une situation comme celle-là, en supposant que l’histoire soit vraie, le gestionnaire d’une société d’État censée promouvoir les intérêts du Québec aurait-il fait son devoir? Pour une semaine de plus, les g ars avaient droit à plusieurs semaines de chômage payées par le Fédéral, au lieu d’un mince chèque d’aide-sociale payé par le Québec. Le mot d’ordre doit être donné aux gestionnaires des sociétés d’État d’avoir une vision intégrée, au lieu de penser à leur petit centre de coûts et leur bonus de fin d’année! Un tel système compartimenté ou chacun regarde « sa » rentabilité entraîne des effets pervers.
Rendre les travailleurs québécois admissibles à l’Assurance-emploi
Dans l’esprit de ce qui précède, un « partenariat public-privé » de création d’emploi temporaires pour les travailleurs dont il leur manque quelques semaines de travail pour avoir droit à l’Assurance-emploi pourrait être mis sur pieds. Donc, pour quelques milliers de dollars investis par le Gouvernement du Québec, des dizaines de milliers de dollars du Fédéral seront injectés au Québec, avec tous les effets multiplicateurs qui s’ensuivent.
Évidemment, toute tentative du Fédéral de changer les règles pour contourner le programme devra être énergiquement dénoncée.
Le Québec doit avoir sa part des investissements fédéraux
Les indépendantistes québécois dénoncent depuis belle lurette un problème que les fédéralistes tant fédéraux que provinciaux n’ont jamais réussi à résoudre : l’iniquité des investissements fédéraux envers le Québec, que ce soit en recherche ou en dépenses militaires. Je mets au défi le Gouvernement Charest de profiter du « fédéralisme d’ouverture » de Stephen Harper pour résoudre le problème.
Selon la Constitution de 1867, le pouvoir de taxation est provincial
Le Gouvernement du Québec devrait poursuivre en Cour suprême le Gouvernement fédéral sur l’inconstitutionnalité du prélèvement des impôts par le Fédéral pour ainsi garder le contrôle sur les finances.
Pour être compétitif, le Québec doit être souverain
Je n’élaborerai pas ici, les quelques exemples mentionnés ci-dessus vous donnent une idée des raisons. Les exemples des coûts du fédéralisme pleuvent. Si vous voulez sauver de l’argent, ça fait des décennies que le Parti québécois vous dit comment faire!
Attirer les étudiants étrangers
En Allemagne, les étudiants étrangers paient le même montant que les Allemands pour l’université : 125 € par semestre, soit moins de 200 $. Quelqu’un a-t-il déjà dit que les Québécois payaient les frais de scolarité les plus bas au monde? Quoiqu’il en soit, on serait porter à penser que le Gouvernement allemand est bien généreux envers ces étudiants étrangers dont les parent ne paient aucun impôt en Allemagne. Sauf que chaque étudiant étranger paie un loyer, de la nourriture et d’autres dépenses personnelles. Il faudrait voir si en faisant payer les étrangers le même montant que les Québécois s’il n’y aurait pas des retombées positives.
Évidemment, seules les universités francophones devraient bénéficier de cette mesure. Montréal est déjà assez anglicisée!
Si vous coupez dans l’éducation pour économiser, au moins épargnez le réseau français
Le financement des universités anglophones supérieur au poids démographique de la communauté anglophone est scandaleux. Si vous décidez de couper dans l’éducation, ce qui n’est pas une bonne idée, au moins vous devriez épargner le réseau français. Et qui sait, tout en rééquilibrant le ratio du financement anglais-français, peut-être réussirez-vous à mettre une partie des recteurs francophones (majoritaires) de votre côté!?
Cessez de traduire pour les Anglais (et autres)
Tout traduire en anglais coûte de l’argent. Vous voulez économiser? Cessez de tout traduire les documents publics du gouvernement en anglais! L’État devrait cesser d’être délinquant et d’enfreindre l’esprit de la Charte de la Langue française. Et cette remarque vaut autant pour le Parti Libéral que le Parti Québécois, à l’époque où il y en avait un qui n’était pas capable de se regarder dans le miroir le matin. Ça vous dit quelque chose? En procédant de la sorte, vous freiner l’intégration des Néo-Québécois et vous diluez le caractère obligatoire du français au Québec, en plus de gaspiller des fonds publics. Si quelqu’un ne comprend pas le français, il fera comme moi présentement en Allemagne et qui maîtrise mal l’allemand : il demandera à quelqu’un pour traduire ou bien il sèchera!
Effets néfastes de l’hégémonie de la langue anglaise sur la productivité
Pour être reconnus, nos professeurs d’université doivent publier, le plus souvent en anglais, les résultats de leurs travaux de recherche. Un professeur m’a même déjà dit « un article dans l’ACFAS, ça ne vaut pas cher ». Je crois que ça veut tout dire.
Il faut donc publier dans les revues anglophones. Les chercheurs envoient leurs résultats de recherche à des chercheurs anglophones, dans leur langue maternelle, en vue d’être publiés. Mais en cas de refus, ces chercheurs anglophones ont vu des résultats « inspirants » pour leurs propres travaux. Qu’est-ce qui dit qu’un an plus tard les mêmes résultats ne seront pas publiés, mais avec une autre paternité?
L’Anglo-American Conference Report de 1961 recommandait que tout soit mis en œuvre pour que, si le monde choisit une langue commune, que ce soit la langue anglaise, dans l’intérêt économique des États-unis. Les effets pervers se font sentir à plusieurs niveaux, que ce soit dans le recul du français dans les institutions internationales ou dans l’enseignement des langues étrangères. Quand un couple de professionnels n’a qu’à accueillir 2-3 étudiants d’anglais langue étrangère, à 30 $ par jour, facile de faire augmenter la moyenne de la productivité de l’Ontario ou des États-unis!
Parler d’autres langues pour avoir accès à la connaissance
Je n’ai pas de félicitations à faire au Parti libéral qui impose l’anglais dès la première année du primaire. Je n’ai pas de félicitations à faire non plus au Parti québécois qui a imposé l’anglais au cégep. Comme dans mon temps l’anglais n’y était pas obligatoire, j’ai pris l’espagnol et j’ai ainsi pu participer à un échange au Mexique pendant mon bac, pour découvrir qu’il existait autre chose dans la vie que l’ « anglais ».
Lors d’un atelier du Bloc québécois sur la culture, Madame Louise Beaudoin, Ministre des Relations internationales du Québec, avait déclaré la connerie que les États-unis ne feront pas l’interface avec nous, que c’est à nous de le faire.
La connerie vient de trois choses. Premièrement, n’importe quel pays va faire l’interface avec n’importe quel pays s’il y a de l’argent à faire. Je suis en Allemagne au moment où j’écris ces lignes et j’ai pu recevoir une réponse en français du support technique de Math Works, une compagnie états-unienne de logiciel scientifique. Deuxièmement, tout le monde dans une entreprise n’a pas à servir d’interface. Qui a besoin d’interagir avec l’extérieur dans une boîte? Le président, les VP, le représentant qui couvre l’Amérique du Nord et le directeur de l’ingénierie. Le concierge, le plombier ou le gars sur la chaîne de production n’interagit pas avec l’extérieur. Troisièmement, l’univers ne se limite pas à l’Amérique du Nord.
Nous aurions intérêt à apprendre d’autres langues étrangères pour que les entreprises québécoises aient accès aux résultats scientifiques de Chine, de Russie ou du Japon.
Les résultats de recherches en français d’abord
Le Gouvernement du Québec, comme celui des pays francophones, devrait avoir une politique comme le Japon : l’obligation des chercheurs recevant une subvention de l’État de publier d’abord dans la langue nationale, un an avant de publier dans une autre langue, afin de donner accès aux entreprises nationales aux résultats de recherche, avant la concurrence étrangère. Pour évaluer un chercheur ou un professeur, les résultats publiés en français devraient avoir un poids considérablement plus élevé. À ce titre, l’ACFAS aurait un rôle fondamental à jouer, avec quelques réaménagements.
Démographie
Il faut avoir une politique « nataliste » qui encourage à faire plus d’enfants, par opposition à une politique familiale qui vise l’équité entre tous les enfants d’une même famille, peu importe le nombre. Donc, si l’État doit encourager la natalité par des mesures financières, ce doit être pour le 3e enfant d’une famille, puisqu’en aidant les 1er et 2e enfants, on paye pour des enfants qui seraient là de toute façon. Cette politique doit être appliquée envers et contre les groupes de la « gau-gauche » (Québec Solidaire & Cie).
Voir ce qui se fait ailleurs
Le document de travail distribué mentionne l’écart de productivité entre les États-unis, l’Ontario et le Québec, mais ne mentionne aucune cause de cet écart. Voyez les causes et prenez les mesures pour rétrécir cet écart, en tenant compte des réalités et des valeurs des Québécois.
Conclusion
J’aurais encore plein de choses à écrire, mais je n’ai plus le temps. L’essentiel est dit je pense. Ceci étant dit, n’hésitez pas à me contacter pour des précisions.
Dominique Beaulieu
Saint-Louis (Québec)
dombeaulieu@ieee.org
Consultation publique sur la réduction de la dette du Gouvernement du Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé