Seule la culture québécoise doit prévaloir au Québec

Abolissons le multiculturalisme d'état à l'aide de la clause dérogatoire

Plus aucune subvention aux cultures minoritaires

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Tribune libre

Le multiculturalisme d'état n'est à proprement parler qu'une idéologie parmi tant d'autres, il n'est ni parole d'Évangile, ni d'allah, ni de Boudha. Ce n'est certainement pas une vérité absolue ou irréfutable. Loin de là.


Une nation peut décider d'adhérer à ses principes, une autre de la refuser. Et ce, en toute légitimité. C'est une question de choix collectif, et non pas une décision imposée d'en haut contre la volonté des gens.



En effet, ce genre de théorie peut être contesté et banni au besoin si son application aveugle est jugée nuisible à l'ensemble ou à une partie précise de sa population.


Dans le cas précis des nations de petite taille comme le Québec, le multiculturalisme d'état s'avère être une idéologie dangereuse et néfaste sur le plan de la conservation de l'identité collective historique. Elle fait alors beaucoup plus de mal que de bien.



À la limite, l'application généralisée du multiculturalisme risque même d'accélérer le processus de remplacement de la population native par une majorité d'étrangers nés ailleurs dans le tiers-monde et n'ayant que peu de choses en commun avec elle, finissant par entraîner sa disparition pure et simple.



L'ennui, c'est que le gouvernement fédéral canadien a décidé d'enchâsser cette idéologie douteuse dans une constitution que le Québec a toujours eu le réflexe salutaire de refuser de signer, car cela aurait alors été à notre détriment le plus total.


Et comme cette doctrine somme toute contestable est devenue la prise de position officielle, le gouvernement fédéral peut ainsi justifier de financer sans limites des campagnes répétées de basse propagande cherchant à l'imposer de force.



Dès la petite école, nos enfants se voient maintenant embrigadés jusqu'à une forme d'engourdissement mental digne de la vision dystopique de George Orwell.



Pire encore, le réseau officiel de radio-télévision, Radio-Canada, a même pour mandat obligatoire de promouvoir le multiculturalisme et la diversité à chaque bulletin de nouvelles ou chaque émission.



Par bonheur, il nous reste un puissant outil de contestation des lois jugées iniques et maléfiques envers notre peuple, la fameuse clause dérogatoire qui nous permet de se soustraire aux lois qui vont à l'encontre du bien supérieur de la nation québécoise.


Précisons que cette disposition de dérogation, le terme officiel, mais communément appelée clause dérogatoire ou nonobstant, a été utilisée maintes fois jusqu'à présent avec grand succès.


Je cite: "À la suite du refus du Québec de donner son accord à la Loi constitutionnelle de 1982, le Parlement de Québec a adopté en série des dispositions dérogatoires, notamment par la Loi concernant Loi constitutionnelle de 1982. Cette loi prévoyait que toutes les lois québécoises s'appliquaient nonobstant la Charte canadienne. La Cour suprême du Canada a jugé que cet usage tous azimuts était valide."  Source


Je propose que le gouvernement actuel de la Coalition Avenir Québec avec le premier ministre M. François Legault à sa tête, qui possède des assises nationalistes qui ont rejoint la grande majorité du peuple québécois de souche ayant contribué à son élection, s'en serve pour affirmer clairement que le multiculturalisme d'état ne doit pas s'appliquer à l'ensemble du Québec, et particulièrement dans la région de Montréal, là où l'identité québécoise s'effiloche proportionnellement au nombre de communautés ethniques qui s’agrandissent sans manifester d'intention d'intégration crédible.



En effet, il suffit de se promener dans certains secteurs de la métropole montréalaise, et maintenant en périphérie de l'île, pour constater les ravages du communautarisme qui fractionne la société en camps qui s'opposent ou s'affrontent. Il désagrège la cohésion sociale, fait reculer la diffusion et la consommation de la culture québécoise, favorise l'usage de l'anglais sur le français, et rend même certains quartiers dangereux d'accès.



On est en train de laisser s'y bâtir des enclaves virtuellement barricadées composées de races disparates souvent antagonistes à la nôtre, d'ethnies qui s'ignorent les unes les autres, de minorités qui reconstituent pêle-mêle le même type de climat conflictuel prévalant dans les pays sous-civilisés du tiers-monde d'où ils viennent.



En un mot, une ville alourdie de passagers clandestins n'attendant que le moment opportun pour faire irruption dans la cabine de pilotage...



De nombreux observateurs s'entendent pour affirmer que la métropole est en train de perdre son âme québécoise séculaire, de devenir autre et étrangère à elle-même, à commencer par les Montréalais francophones de souche eux-mêmes. Et ce regrettable gâchis est directement attribuable au cautionnement procuré par le multiculturalisme canadien et à son application systématique.



Et c'est sans parler que bon nombre de ces immigrés se liguent du côté des anglos pour les défendre. Ce n'est pas pour rien que ces deux groupes votent pour le Parti libéral qui les fait passer avant nous.



Mais tout cela doit changer. Et il y un moyen.


Il faut réagir au nom de la sauvegarde de l'identité de la nation québécoise sous tous ses aspects fondamentaux.



Il est parfaitement légitime pour une nation pleinement constituée comme la nôtre de vouloir préserver son identité collective, de vouloir conserver intacte la totalité des précieuses caractéristiques qui lui donnent la conviction inébranlable d'être une nation distincte à part entière:


- la même composition démographique séculaire de son peuple fondateur


- la langue maternelle française


- nos origines occidentales et européennes


- notre héritage spirituel catholique


- une culture québécoise riche et variée propre à nous


- des traditions et des coutumes dans lesquelles chaque famille se reconnaît


- un mode de vie commun, une mentalité et des valeurs partagées par l'ensemble des Québécois de souche


- le sentiment réconfortant de faire partie d'une continuité fluide et ininterrompue de père en fils


- le désir de se perpétuer et de ne pas disparaître


- vivre avec l'intuition que la nation n'atteindra sa pleine maturité qu'une fois qu'elle aura déclaré son indépendance et possédera son pays bien à elle


Toutes ces caractéristiques irremplaçables doivent être préservées des atteintes fragilisantes des autres cultures et modes de vie qui tentent de s'implanter à la place des nôtres, des attaques qui grugent l'espace qui leur revient de droit et de tout temps.



La présence envahissante des autres cultures ne fait qu'affaiblir l'espace qui doit être consacré à la nôtre, à la faire reculer. Une nation forte et saine se doit de posséder une culture homogène, partagée et consommée par la majorité de sa population, une culture qui nous reflète et dont les racines ont poussé et grandi en nous.


Ce n'est pas parce qu'on aime les mets chinois que cela justifie qu'il y ait 2 millions de chinois au Québec.


Les recettes, ça s'apprend. La chaîne courue de restos Thaï Zone est 100% québécoise et n'appartient pas à des Thaïlandais que je sache.



La grande solution aux problèmes engendrés par l'épandage abusif du multiculturalisme réside dans l'adoption d'une motion officielle du gouvernement québécois condamnant la pratique et l'application du multiculturalisme sur tout l'ensemble du territoire québécois.


Pour justifier cette motion, on pourra invoquer que cette idéologie n'a jamais entérinée par aucun gouvernement québécois, encore moins approuvée par sa population. Rappelons pour triste mémoire qu'il est ici question de la constitution modifiée traîtreusement lors de la perfide nuit des longs couteaux de 1982 au lac Meech, et qu'aucun accord sur la question n'a jamais pu être conclu de manière satisfaisante par la suite.



Pour lui donner plus de poids, un référendum sur la question confirmera qu'elle reflète le désir de toute la population de souche, celle qui compte dans les circonstances.


L'un des avantages du rejet officiel du multiculturalisme d'état effectué par le gouvernement du Québec au nom de la population, c'est qu'il servira de message clair et sans détour aux nouveaux arrivants.



Cela leur fera comprendre qu'on attend d'eux une intégration pleine et rapide à tous les aspects de la vie quotidienne au Québec, et qu'il ne leur sera plus possible de s'adonner à la pratique du délétère communautarisme, ni de chercher à vivre en marge dans leur culture d'origine. Les règles seront claires et nettes pour tous dès le départ.


Le Québec sera donc la première province à s'auto-exclure officiellement de l'idéologie du multiculturalisme par choix collectif. Qui sait, peut-être même produira-t-elle un effet boule de neige et que d'autres provinces se joindront à elle?



Les anglophones et allophones réticents à l'idée d'un Québec bien québécois seront invités à aller se multiculturaliser à satiété au buffet à volonté servi dans le reste du Canada, là où le premier ministre du pays Justin Trudeau se fera un point d'honneur de les accueillir à bras ouverts dans le costume traditionnel de leur pays d'origine, un peu comme s'il considérait que le Canada n'en est qu'une simple succursale, un quelconque satellite, une résidence secondaire, un caméléon se pliant à toutes les couleurs ethniques imaginables.



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Réjean Labrie891 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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