Avant et après le scrutin, ça s'appelle comment?... Lobbies, manipulations médiatiques, enveloppes brunes, ça aussi c'est la démocratie... Vraiment "tout simple". Zépais! Font chier, ces larbins qui, le jour du scrutin, célèbrent la démocratie, en sachant que, pendant quatre ans, ils seront payés pour rendre "juste" ce qui est "profitable" aux oligarques, que cela s'accorde ou non avec le choix des citoyens voteurs... Jeu véreux! - Vigile
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On entend souvent des gens se plaindre du fait que leur vote ne compte pas, que notre système politique ne permet pas vraiment aux citoyens d'avoir une influence. Pourquoi voter si la circonscription où j'habite est une forteresse de tel parti? Ce désabusement explique sans doute en partie pourquoi le taux de participation aux élections est en baisse.
Or, si l'on en croit les étonnants mouvements d'opinion décrits par les sondages, la campagne électorale qui s'achève prouve que les citoyens ont un pouvoir réel. Que quelles que soient les stratégies, les campagnes publicitaires, les sommes dépensées par les formations politiques et les impressions des commentateurs, c'est en définitive l'électorat qui décide.
Bien malin qui peut prédire à quoi ressemblera la Chambre des communes après le vote d'aujourd'hui. Qui formera le gouvernement? L'opposition officielle? Il n'y a aucune certitude. Oubliez les forteresses; dans un grand nombre de circonscriptions, la lutte se fait à trois, voire à quatre. Bien sûr, il y a les enquêtes d'opinion publique et les modèles mathématiques. Mais les électeurs ont plus d'une fois déjoué les prédictions les plus sophistiquées. Les journalistes se moquent quand les politiciens disent que le seul sondage qui compte, c'est celui du jour du scrutin; pourtant, ce sont les politiciens qui ont raison.
Plusieurs analystes déplorent que les campagnes électorales ne font pas assez de place aux débats d'idées. Il est vrai qu'on donne trop de place aux attaques personnelles et aux incidents anecdotiques (les stratèges et les journalistes sont complices à cet égard). Néanmoins, la campagne de 2011 a bel et bien offert aux Canadiens un choix entre des chefs, des partis et des idéologies fort différents. En votant aujourd'hui, les électeurs se donnent une influence considérable sur le rôle du Canada dans le monde, sur la politique économique et fiscale du gouvernement, sur la stratégie environnementale du pays, sur la façon de promouvoir les intérêts du Québec au sein de la fédération, etc.
La participation au vote par anticipation la semaine dernière a été exceptionnellement forte. Plus de 2 millions de Canadiens ont déjà voté, 35% de plus qu'en 2008. Souhaitons que cela augure la fin de la tendance à la baisse des dernières années.
Aujourd'hui, le pouvoir appartient aux électeurs. Une boîte, un bulletin, un crayon. C'est tout simple. Cela s'appelle la démocratie.
À vous de jouer!
Aujourd'hui, le pouvoir appartient aux électeurs. Une boîte, un bulletin, un crayon. C'est tout simple. Cela s'appelle la démocratie.
IDÉES - la polis
André Pratte878 articles
[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8a...
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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]
[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.
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