Il se passe des choses à la Commission Charbonneau, des trucs tout croche.
Il est à mon avis anormal que madame la juge ait pris une telle décision concernant la demande de comparution de Guy Chevrette. Et ce, dans une réponse aussi bête que laconique, d'autant qu'il y avait un précédent : le chum à Lisa Frulla, Morrow, un bon liberal pas d'accent aigüe.
La question qui se pose est la suivante : Tout le monde a pu voir, et constater de visu, le piètre témoignage pour le moins abracadabrant de Cloutier, les détours et les louvoiements avec les lequels il a tenté d'impliquer Guy Chevrette, et même y revenir le lendemain sans que personne ne lui pose de question sur ce sujet.
Alors, c'est quoi l'affaire ?
Eh bien à mon avis, on assiste à une tentative non seulement de discréditer la Commission Charbonneau, mais de la faire dérailler. En opposant un libéral (Morrow) qui eut le privilège de se faire entendre et un péquiste (Chevrette), à qui on le refuse alors qu'on savait fort bien qu'il allait se défendre bec et ongle, il devenait évident que ce serait la pagaille totale, pour ne pas dire la merde.
J'écris ces mots après avoir vu une entrevue tantôt à LCN avec Lapierre et son comparse, entrevue dans la quelle Chevrette s'est exprimé. Et croyez-moi, cette histoire n'est pas fini.
À la fin, c'est toujours la même question: À qui profite le crime ?
Morrow et Chevrette
À la commission Charbonneau
Deux poids, deux mesures
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17 commentaires
Grarlam Répondre
26 mai 2013Guy Chevrette aura l'occasion de rétablir sa réputation comme la maire Tremblay a fait. D'ici ce temps-là, qu'il réponde aux enquêteurs comme les autres et il sera blanchi aux yeux de la population et nous le considérerons comme un homme intègre comme il dit qu'il est.
Archives de Vigile Répondre
25 mai 2013@ MM. Rancourt et Champagne
Merci M. Rancourt pour ces précisions qui, venant de vous et non de moi, risquent de trouver une plausibilité chez M. Champagne, cet inconditionnel MaroisPQ qui s’offusque de tout propos qui revendique une fidélité à la cause et à l’intelligence d’abord plutôt qu'à SON parti, qui de social-démocrate d’origine penche désormais bien à droite, une droite néolibérale mondialiste, donc, plus loin que de la cause désormais, loin du peuple lui-même et de ses moins nantis.
Personnellement je basais mon évaluation « Charbonneau nommée par Charest » sur la commission Bastarache et les post-it faisant ressortir que Charest fut pour le moins notre dictateur parmi les 1er ministres du Québec, un Duplessiste multiplié.
Il écarta tous ceux qui divergeaient d’opinion de la sienne à l’intérieur de son parti, tout comme il poussa le peuple à bout malgré sa demande répétée d’une enquête publique sur la construction avec l’appui de l'ensemble des organismes de la société civile impliqués, de même qu’il créa la crise la plus importante retournant le peuple québécois contre lui-même en le divisant.
Donc : François Rolland devint juge en chef et France Charbonneau juge d’abord, puis nommée à la commission qui porte son nom, durant le règne de Charest. Quand on réfléchit à l’effet domino du pouvoir institué par Charest, indirectement ou de manière plus rapproché, il contrôlait presque tout et donna "sa" couleur à notre environnement institutionnel, incluant le juridique.
D’ailleurs, si le PQMarois avance-recule systématiquement et prend le virage néolibéral sans réfléchir, ni ne réouvre Télé-Québec où règne en coulisses Charles Sirois, c’est qu’en plus d’être minoritaire, il se bat (sans grande détermination) de l’intérieur face à tous les agents d’affaires et fonctionnaires libéraux fédéralistes placés par Charest.
Conclusion minimale (confirmée par la commission Charbonneau) : l’habit ne fait pas le moine! On peut ajouter en simplifiant l’expression : L’argent fait le larron et les larbins… et ils sont légion!
Et puis Cristal de Paix (dont j’ai expliqué l’origine suite à un de mes textes*), ça vaut bien porter le nom d’une bouteille de vin et se révéler plus péteux que pétillant.
Je me demande parfois si Vigile est lu dans sa diversité ou simplement en petits clans s’autovalorisants en exclusivité et méprisant tous les autres vigiliens. Personnellement, je m’intéresse à tout et à tou(te)s sur Vigile, en retenant les noms et les styles sans faire semblant de les ignorer pédantesquement. La parole citoyenne et indépendantiste n’appartient pas qu’aux imbus d’eux-mêmes qui se croient des « élus» (étrange qu’on appelle « élite » les moins dignes de porter ce nom !).
Cristal de Paix
*Dans un commentaire-réponse à monsieur Robert Bertrand, vigilien notoire, titré «Cristal de Paix expliqué», suite à mon texte «Coupable d’être un peuple en devenir, ou en souffrance de lui-même?»
Archives de Vigile Répondre
25 mai 2013Mensonges ,fabulations ,parjures . suites
4- Cloutier dit avoir été obliger de vendre sa maison a un Hells angels sous la menace d'une arme a feu..son ex qui était présente lors de la vente affirme tout le contraire.
Selon son ex-femme, dont les propos sont rapportés par l’émission de Paul Arcand, Houle n’a pas sorti son pistolet devant lui pour le forcer à conclure la transaction
5-
L'ex-vice-président de Roche avait expliqué qu'il avait profité de l'évènement annuel que Roche organisait au Stade olympique à l'occasion du match inaugural des Expos de Montréal, en 2003, pour courtiser le maire de la municipalité, Maurice Vaudrin, de manière à ce que Roche obtienne le contrat pour les plans et devis de cette usine.
Cloutier a prétendu avoir assisté, à la suite du match des Expos, à un match du Canadien au Centre Bell le même soir que Maurice Vaudrin et son petit-fils.
Or Michel Décary a présenté une série de documents démontrant que les services de Roche pour les plans et devis dans ce dossier avaient été retenus par la municipalité dès 2001, et que le gouvernement du Québec avait décidé de lui accorder la subvention dans ce dossier dès février 2003. Il a aussi précisé que le match d'ouverture des Expos a eu lieu le 22 avril 2003, alors que le Canadien de Montréal avait été éliminé le 5 avril.
6--Lors de son témoignage devant la commission, il avait relié cette somme de 25 000 $ à la route 125 à Saint-Donat. Mais lors de l’entrevue avec la journaliste, il reliait plutôt la somme à la réfection de la route 125 à Sainte-Julienne.
L’avocate du Parti québécois a aussi suggéré qu’il avait plutôt mis cet argent dans ses poches. «Je vous suggère, monsieur, que cet argent-là, vous l’avez mis dans vos poches, parce que vouliez extorquer Roche», lui a-t-elle lancé..
De l'extortion .
Etc etc...que des fabulations, mensonges et parjures.
Et puis Chevrette n'aurait pas le droit de rétablir sa réputation parce que selon un shtroumf démaguogue ..il se cacherait derrierre l'empire qui as peur .Désolé mais Vigile est de plus en plus pathétique dans sa démaguogie .
La personne qui avec ce gros titre écrit en premiere page de Vigile qu'en voulant rétablir et laver sa réputation sali par un mythomane que Chevrette se cache derriere l'empire qui as peur est une personne indigne et ne vaut pas plus cher que le témoin taré Cloutier
André Vincent Répondre
25 mai 2013Dans mon dernier commentaire à monsieur Rancourt, j'ai écrit « désolé messieur», en oubliant d'ajouter mesdames. Ah ces vieux machos... !
Désolé
AVe
André Vincent Répondre
25 mai 2013@ monsieur Rancourt,
J'ai longtemps présidé une coop d'habitation et un jour, ma fille me demande : « C'est quoi papa, une coop, un conseil d'administration» ?
Alors j'ai dit tu vois ma belle, une coop, c'est un peu comme le gouvernement, et un C.A, un peu comme le Conseil des Ministre. Quand le premier ministre préside son conseil des ministre, il leur demande leur avis sur tel ou tel sujet. Après avoir fait le tour de la table, il dit merci beaucoup messieurs, vos avis sont très appréciés je vous assure et je suis bien content de vous avoir connu puis il rajoute aussitôt : Voici maintenent ce que nous allons faire.
Et bien sûr, tout un chacun fait ce que le premier ministre avait déjà décidé.
C'est une boutade bien sûr, plutôt une fable.
AVe
Yves Rancourt Répondre
24 mai 2013Pour ceux qui se demandent qui a nommé madame Charbonneau à la Commission, il est bon de rappeler que c'est par le décret 1029-2011 que le gouvernement a formé la Commission. Ce décret stipule entre autres que "le président de la Commission soit nommé par le gouvernement sur la recommandation du juge en chef de la Cour supérieure". Ce qui fut fait quelques jours plus tard, le gouvernement adoptant un autre décret( 1059-2011) pour nommer madame Charbonneau, comme prévu suivant la recommandation du juge en chef de la Cour supérieure, le juge François Rolland.
On peut dire ce que l'on voudra de cette nomination mais une chose est certaine: la juge Charbonneau n'aurait jamais été nommée pour présider la Commission si Jean Charest n'avait pas été d'accord. C'est vraiment lui qui avait le dernier mot.
Salutations.
Louis Champagne Répondre
24 mai 2013Mon cher Vincent,
Les procureur(e)s de la Commission ne sont pas très forts. Incapables d’évaluer un témoin, ils ont eu l’air fou plus souvent qu’autrement. Avec Dumont, avec celui qu’ils ont renoncé à interroger dans des circonstances nébuleuses. Et finalement, avec Cloutier, qui prête flanc aux pires doutes. La procureure du PQ lui a fait subir un contre-interrogatoire à la mesure de ses mensonges, mais le mal est fait. Pour la réputation de Guy Chevrette bien entendu, mais, pire peut-être, pour la Commission elle-même. Quelqu’un peut-il m’expliquer comment Sonia Lebel a pu se faire nommer procureure en chef de cette Commission. Il n’y a guère que Cloutier, Pierre, qui soit plus faible qu’elle ! Pour ma part, j’hésiterais à lui faire défendre Goglu, mon chien ! Elle savait, ou aurait dû savoir qu’elle était en terrain glissant sur cette route de Sainte-Julienne, même si la route est dans les Laurentides. Pourquoi faire témoigner ce gogo sur un dossier où il ne se souvient même pas où il aurait réalisé sa magouille ? Renaud Lachance semblait le savoir mieux que lui. Inutile de continuer avec les pourquoi, elle doit être encadrée, et rapidement, ou elle fera déraper cette Commission de façon irrécupérable.
Une précision pour celui qui se fait appeler Cristal de paix. Mon cher Cri-Cri, c’est le juge en chef qui a nommé France Charbonneau, pas Jean Charest. Vous ne détestez pas Jean Charest autant que moi, c’est impossible. Mais je ne vais pas lui faire porter ce chapeau pour autant. Ça va vous prendre 5 minutes pour trouver cette information sur la toile. Est-ce parce que vous avez l’habitude de tourner ainsi les coins, un peu rondement disons, que vous vous cachez derrière cet étrange pseudonyme?
Louis Champagne
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
24 mai 2013AVe,
Jean-François Lisée, du temps où il en menait large à l’UdeM à la tête du Centre d’Études et de Recherches Internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM), fut invité par Christiane Charrette. Voulant le flatter sur sa polyvalence sans doute, elle amorça l’une de ses questions limpides ainsi : Jean-François, vous êtes, vous avez… comment est-ce qu’on appelle ça… un gars comme vous… qui… qui… Et Lisée de lui suggérer : « Un fatigant?... » (éclats de rire au studio)
J’aurais reçu (presque) de bonne grâce que vous me traitiez de fatigant (failli écrire fatiguant) pour intervenir en pleine corruption avec des remarques sur les pièges toujours sournois de notre langue pourtant maternelle. D’autres, comme vous, ont réagi positivement, et contrits. Parmi les moins négligents, on m’a même remercié d’avoir amélioré leur copie. Les présomptueux qui s’étaient déjà affichés comme spécialistes ont fait mine d’ignorer mes dards les plus acérés. Quant aux professionnels de l’écriture qui n’ont jamais su conjuguer, leur lecture est exécrable et tristement incurable. Pas toujours lié à la génération.
Vous suggérez qu’un père fouettard pourrait semer la crainte, avant la sagesse. Encore faudrait-il qu’il se trouvât sur Vigile un tel maître sans faute. Même dans notre ex- mère patrie, on pérore maintenant de la « problématique » à laquelle fait face le plombier devant un évier bouché. Vous avez raison, dans le feu de l’action, nous négligeons parfois de vérifier un doute, et nous sombrons dans le péché.
Mais vous êtes de ceux qui expriment le meilleur « ferme propos de ne plus recommencer ». Je serais donc soulagé de partager avec vous et les meilleurs ce « plaisir coupable » de signaler « dans la joie » nos pires infidélités à nous-mêmes.
Archives de Vigile Répondre
23 mai 2013Garon(Jean) évalue à près de 3 milliards de dollars les sommes versées par le gouvernement aux éleveurs de porcs depuis l’an 2000. « C’est peut-être un plus gros scandale encore que celui des grands travaux routiers », soutient-il. Pierre Dubuc dans http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=4663
André Vincent Répondre
23 mai 2013À monsieur O,
Amusant votre commentaire. Mea culpa. Madouce est correctrice alors... habituellement,je me fie à elle, mais souvent aussi, sur le net, je ne prends pas la peine de lui soumettre mes textes. Bizarre quand même, on fait moins attention on dirait... ?
Aussi, c'est souvent la chamaille entre nous Madouce et moi. Ex:
Y dit non on a pas ça.
j'ai dit comment ça.
y dit je l'sais pas.
j'ai dit est-ce que vous savez où je peux trouver ça.
y dit non et c'est là qu'il m'a convaincu d'acheter un petit portable juste d'un côté, mais un peu plus grand qu'un boîte de chocolat.
j'ai dit oui mais l'autre verra pas.
y dit t'as juste à virer ton ordi après, ça pèse une plume ce truc-là.
j'ai dit c'est pas fou ça puis je lui ai demandé s'il avait déjà vendu de l'assurance-vie Desjardins à part de ça.
y dit pourquoi tu me demandes ça.
j'ai dit j' te demanderai plus rien mon gars.
Faut bien s'amuser un peu et j'avais trop hâte de sortir de là...
Et lorsque je lui soumets ce genre de texte échevelé, c'est la guerre.
Mais vous devriez prendre le rôle de père fouettard sur Vigile. Avec humour comme vous venez de le faire, ce serait amusant, et très utile. Avec vous comme gardien, je ferais plus attention de peur de me faire gronder:-).
AVe
Stéphane Sauvé Répondre
23 mai 2013En effet, les dés semblent pipés depuis le début. Un écran de fumée et sommes toutes, des millions de dollars pour accoucher d'une souris (ou devrais-je dire d'un rat).
Une fois dit, Chevrette mérite une Commission d'enquête à lui seul avec la dilapidation de nos forêts pendant qu'il était ministre. Une commission qui examinerait les concessions accordées à l'industrie forestière en échange d'un poste (et autres avantages) comme porte-parole de l'industrie.
Chrystian Lauzon Répondre
22 mai 2013Dire que Pauline Marois a fait un commentaire (de corridor sans s’arrêter) au lendemain des premières envolées de Gilles Cloutier, « prudence! » avait-elle envoyé sur un ton de légère menace à la Commission. Voilà qu’elle ne dit plus rien sur cette scène de théâtre cousue de fils « noirs et rouges » libéraux qui vient de se jouer. Peut-être que ces 2 femmes se crêpent le chignon, France Charbonneau lui renvoyant ainsi l’ascenseur en refusant la comparution de Chevrette.
Cela sent les intérêts personnels carriéristes et la partisanerie de coulisses, l’avocratie plus que l’administration d’une justice en travail neutre. Et le Barreau du Québec se tait, aucun groupe d’avocats ne sort sur la place publique pour crier à la poursuite pour parjure (contre Cloutier), faisant ainsi pression pour que la commission fasse ses devoirs.
Conclusion :
C’est bien Charest qui a nommé France Charbonneau; le renvoi du procureur en chef Sylvain Lussier (un autre avocat libéral) était publiquement justifié – son cabinet baigne dans l’ensemble des contrats du Plan Nord de Charest – Victor-Lévy Beaulieu avait même fait une sortie notoire sur sa partialité évidente. C’est maintenant le jupon de la Juge en chef qui dépasse de plus en plus.
Si le PQMarois ne jouait pas le jeu du pouvoir politique « comme » (presque pareille dans ses inerties) les libéraux… N’aurait-il pas pu repenser l’équipe de la commission au complet dès le début de sa gouvernance, alléguant que ses membres nommés par les libéraux, un rééquilibre était nécessaire, puisque Charest ne voulait pas de Commission d’enquête publique avec un acharnement plus que douteux (j’ai toujours pensé que durant ces 2 années et plus de délai, une nettoyage de dossiers et un brouillage des pistes se déroulaient derrière nous).
En fait, si les jeux de coulisses étaient systématiquement dénoncés par les médias (au lieu de la complicité de ces derniers) et quelques journalistes d’enquête déterminés (sans dépendance professionnelle), les libéraux, caquistes et autres fédéralistes, peineraient à contrôler le Québec.
Car c’est bien dans l’ombre parmi les rats qu’ils s’agitent le plus contre la vérité, la justice, l’information et l’indépendance du Québec. En face, ils n'ont rien à dire, ni à défendre, que du vent! et nous, indépendantistes, leur rions dans la face dès qu'ils ouvrent la bouche, rien ne passe qu'hypocrisie d'argent. Sans l'argent, y aurait-il seulement un fédéralisme de valeur pour eux? Et c'est la grande séduction pour les avocats.
La question piège : si Charest avait été vous chercher pour présider une commission qu’il s’acharna à refuser durant plusieurs années et que votre intégrité prime sur votre carrière et l’argent, auriez-vous accepter un tel poste? N'auriez-vous pas pensé qu’il y avait anguille sous roche de ce pourquoi on allait vous chercher, vous?
Cristal de Paix
Archives de Vigile Répondre
22 mai 2013D'accord avec vous, M. Vincent. La question est pertinente et sur toutes les lèvres. J'avais, pour ma part et jusqu'à récemment, confiance et respect envers la juge Charbonneau. Mais son erre d'aller donne à penser que le système des "post-it" is alive and well quant aux choix des témoins et/ou participants....J'espère me tromper !
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
22 mai 2013Nouveau rappel, à l’usage des Vigiliens :
-« ils ont dû formé une relève. » Deux verbes, comparer avec : dû dormir (infinitif)
…dû former…
-« depuis que la Commission a émise sur son site le refus … » auxil. Avoir sans c.o.d. placé avant… ne s’accorde pas :
…la Commission a émis…
Petit à petit, on soigne sa langue.
Et AVe, le premier de classe qui rit sous cape, a glissé aussi: au masculin, aigu; au féminin, aiguë... s'cusez!
Yves Rancourt Répondre
22 mai 2013Votre remarque est très pertinente, monsieur Vincent. Mais, comme le POUVOIR économique et financier au Québec est très largement libéral, que la Commission est une création du gouvernement libéral et que ce dernier s'est probablement assuré dès le départ que les personnes nommées à cette Commission ne lui étaient pas antipathiques, fallait-il s'attendre à autre chose?
Cette Commission donne parfois aussi l'impression de mettre l'accent sur l'accessoire plutôt que sur l'essentiel. On a passé des mois sur la corruption à la Ville de Montréal et dans des petites municipalités de banlieues alors que c'est le gouvernement du Québec et Hydro-Québec surtout qui sont, et de loin, les plus gros donneurs d'ordres au Québec. Des dizaines de milliards de $ de contrats ont ainsi été attribués sous le régime libéral à des firmes d'ingénierie et de construction proches du gouvernement, et on en a très peu parlé. On serait porté à croire parfois qu'on veut nous amener sur un autre terrain, celui surtout de la petite politique municipale, pour qu'on ne voit pas l'esssentiel de la corruption étatique qui, tous les observateurs et experts le disent, aurait atteint des sommets sans précédent sous les libéraux? Si la Commission est vraiment indépendante, c'est vers là qu'elle doit regarder et non ailleurs.
Salutations.
Archives de Vigile Répondre
22 mai 2013C'est la Commission Charbonneau qui se discrédite en tentant de mettre dans le même sac le PQ et Le PLQ.
Allez voir les documents déposés par la Commission à la Commission. Le portrait que la Commission trace de Gilles Cloutier est un portrait par omission.
On indique seulement qu'il a travaillé pour le camp du non en 1980 et 1995. Aucun mot sur ses relations serrées avec le PLQ.
Je connais ce genre d'organisateur politique qui ne pouvait pas sentir un "péquisse". Il a le culot de mettre dans l'embarras un seul ministre, Chevrette, alors qu'il ne dit rien sur les magouilles avec les ministres libéraux.
J'ai travaillé 30 ans à la DPJ et je faisais des évaluations. Les faits rapportés étaient très secondaires; ce qui m'intéressait au départ c'était de connaître et d'évaluer la crédibilité du signalant.
Quand Gilles Cloutier parle des péquisses,sa crédibilité égale zéro.
Étant donné que les procureurs de la Commission ne lui ont jamais posé des questions sur le financement du PLQ, je suis en attente.
Quant la Commission interrogera Cloutier en rapport avec la députée Rotiroti du PLQ, salariée du PLQ, grande soeur de Tomassi depuis 1995 et responsable du financement de dizaines de comtés de 2003 à 2007. je commencerai à dire que la Commission fait du bon travail. Actuellement, elle épinqle quelques maires sans les relier à la grosse patente PLQ.
j'appelle cela se fermer les yeux. La réputation de la Commission Charbonneau est pour ma part largement surfaite. Je crois même qu'elle n'ira jamais au coeur de cette pourriture; Cloutier est un petit petit poisson. Il ne faut pas tomber dans ce piège.
Lise Pelletier Répondre
22 mai 2013M.Vincent,
Je pose la même question dans un texte du 15 mai sur cette décision de la commission Charbonneau.
http://www.vigile.net/Requetes-remises-pourquoi
Je me demande aussi pourquoi ce défilé de retraités collecteurs de fonds qui de redondances en redondances n'apporte rien de nouveau.
Si la collusion/corruption est encore présente alors qu'ils sont retraités et "repentants", ils ont dû formé une relève.
Ce qui est certain, quelle bonne façon de désintéresser la population que ce défilé de vieux libéraux.
J'espérais cette sortie de M.Chevrette depuis que la Commission a émise sur son site le refus d'entendre celui-ci ainsi que les avocats.
Commission biaisée libérale mise sur pied par eux.