Éveiller la passion irréductible de la liberté...
8 août 2012
Monsieur Luc Archambault,
Je comprends votre raisonnement de vouloir colmater la brèche dans le navire. Malheureusement, nous n'avons pas les outils nécessaires, en mer, pour pouvoir réaliser ce que vous pensez. Il faut atteindre la rive au plus « maudit ».
Soyez assurés que j'y ai songé il y a plusieurs mois maintenant. Je me suis dit que le Parti Québécois ne représentait probablement pas la solution idéale pour réaliser l'indépendance, mais c'est la seule solution qui existe. Attendre l'émergence d'un autre parti politique, que ce soit Option Nationale ou tout autre nouveau parti, ne permettra pas de réagir à temps avant la stratégie d'invasion moderne que le « Rest of Canada » veut orchestrer.
Si on pouvait colmater les brèches en pleine mer, on pourrait y construire des navires également. Hors, à ce que je sache, les chantiers maritimes et navales n'existe que sur la terre ferme. Nous n'avons pas toutes les ressources possibles à notre disposition. Nous les aurons lorsque nous serons rendus à destination.
Concernant, l'union que vous insinuez, je ne saisis pas pourquoi il faudrait s'unir impérativement à cet étape-ci, alors que des gens ont voulu se diviser il y a quelques années. Pour reconquérir un état, il faut soit utiliser les armes ou y aller de façon pacifique. Ici, au Québec, on préconise la façon légale et pacifique. Hors, que ce soit l'une ou l'autre des stratégies adoptées, on ne peut rompre les rangs à tous les 5, 10 ou 20 ans, pour composer une seconde armée possédant les mêmes intensions territoriales.
Si au Québec nous y serions allés par les méthodes armées, plusieurs « traitres » aurait été incarcérés, pendus ou fusillés. Pourquoi serait-ce différent lorsque nous désirons utiliser la méthode paisible? Je ne dis pas qu'il faut les jeter en prison, mais qu'ils reviennent à l'intérieur des rangs en marchant pour la souveraineté.
La souveraineté du Québec est beaucoup plus qu'une simple idéologie politique. Ce n'est pas un jeu vidéo dans lequel chacun est le héros. Il viendra un temps où il nous sera de plus en plus impossible d'atteindre nos objectifs.
Cessons les belles paroles et agissons, c'est-à-dire ... ramons!