Référendum ou pas référendum ?
26 mai 2016
« Il est impératif de ne pas lier l’indépendance de la province de Québec à la souveraineté du peuple québécois. Le statut du Québec est secondaire par rapport à une constitution du peuple souverain. Le Québec peut avoir une constitution interne comme l’Ontario et la Colombie-Britannique. L’indépendance est un des aboutissements possibles de la souveraineté populaire. Tandis que l’indépendance de l’État ne garantit aucunement une embellie pour le peuple. »
Danielle Gagnon, 26 mai 11h52
Que de confusion...
L'État du Québec n'a de réalité et de légalité (illégitime) qu'en vertu de l'État du Royaume de la Couronne canado-britannique. L'État du Québec n'existe qu'en tant que création de l'État du Royaume la Couronne canado-britannique contrôlée exclusivement depuis 1982 par le seul Parlement d'Ottawa sur lequel Le Peuple Souverain du Québec n'a aucune prise majoritaire alors que l'État du Canada et l'État du Québec s'appliquent au Québec, qu'en tant que « province » du Canada, alors que le SEUL Parlement de Westminster et d'Ottawa ont défini ce qui a droit ou pas d'être considéré comme légal et « constitutionnel » dans l'État provincial du Québec, et ce, par-dessus la tête constituante des Québécois,es, puisque jamais tel État illégitime du Canada n'a obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécois,es.
Ce statut provincial subordonné à l'État du Canada et à sa légalité illégitime autocrate de l'État du Québec se trouve à NIER la primauté démocratique de la souveraineté constituante du Peuple Souverain du Québec puisque JAMAIS Le Peuple Souverain du Québec n'a eu l'occasion de se prononcer pour dire OUI à la validité des Actes constituants du Royaume de la Couronne canado-britannique.
On ne peut pas séparer la question de ce statut autocrate de la primauté démocratique de la souveraineté constituante et politique du Peuple. Les deux sont liés... a contrario... Le fait même pour l'État du Québec et pour l'État du Canada, d'exister et de s'appliquer au Québec, sur le territoire national du Peuple Souverain du Québec se trouve à NIER la primauté démocratique de la souveraineté constituante du Peuple.
Le statut de l'État provincial du Québec est tout sauf secondaire... il est central en matière de démocratie et de primauté de la Souveraineté démocratique constituante du Peuple puisqu'il la foule aux pieds et ce, depuis les lendemains de la bataille du 13 septembre 1759 dans Québec occupé soumis à la loi martiale arbitraire et autocrate britannique. ( Cf Liste des États s'étant appliqués sans OUI au Québec depuis la Conquête ).
La Constitution de l'État du Peuple
Il n'y a pas une telle chose qu'une « Constitution du Peuple ». Le Peuple n'a pas à avoir de constitution, il est... ou n'est pas... Et c'est LUI, qui de par Sa Majesté démocratique, doit déterminer la nature et le contenu des Actes constituante de Son État... C'est la « Constitution de l'État du Peuple », non pas la « Constitution du Peuple ».
À la différence des autres États provinciaux du Canada, il existe au Québec une chose qui n'existe pas dans ces provinces. La population du Québec forme un Peuple Souverain, distinct de tout autre, distinct du Peuple Souverain du Canada ; distinct du Peuple Souverain des États-Unis... Il n'y a pas une telle chose qu'un peuple Souverain de l'Ontario, distinct du Peuple Souverain du Canada...
Quoi qu'il en soit... que ces provinces disposes d'Actes constituants propres, ils n'ont jamais été soumis à référendum pour être approuvés par Le Peuple Souverain du Canada... et, quand bien même, ils sont subordonnés à la Constitution du Canada contrôlée par le seul Parlement d'Ottawa sur lequel ni les provinces ni leurs populations respectives, incluant le Québec, n'ont de prise majoritaire...
La Constitution du Canada va appliquer sa suprématie impériale partout au Canada incluant le Québec quoiqu'il advienne des Constitutions des provinces et du Québec, qu'elles soient citoyennes ou pas, et ce, tant et aussi longtemps que Le Peuple Souverain du Québec n'aura pas eu l'occasion référendaire de Proclamer INVALIDE au Québec, tout État qui, tel l'État illégitime du Canada, n'a pas obtenu pour ses Actes constituants le clair OUI référendaire des Québécois,es.
L'indépendance du Peuple
L'indépendance de l'État du Peuple, passe par l'invalidation de la Constitution du Canada au Québec et par l'adoption d'une Constitution de l'État Souverain du Québec par référendum exprimant la volonté libre constituante du Peuple Souverain du Québec.
L'embellie pour Le Peuple dépend de lui, de sa volonté d'adopter pour SON État républicain, des Actes constituants qui sont à son image et à sa ressemblance... selon son bon plaisir souverain du moment.
Le Premier Acte constituant à poser
Le Premier Acte constituant à poser pour Le Peuple, consiste, toutes choses égales par ailleurs, à suivre l'exemple de De Gaulle qui a su rompre avec la gouvernance collabo et consiste à RENVERSER l'État de dictature d'occupation canadian s'applique de force et d'autorité impériale au Québec en NIANT sa souveraineté constituante. Le Peuple ne peut plus tolérer que soient ainsi nommément bafouées la démocratie et la primauté de sa Souveraineté constituante et politique. Cela peut se faire démocratiquement dès lors qu'on lui donne sans condition ni délai l'occasion historique de se prononcer par référendum pour déclarer à la face du Monde libre qu'à partir de désormais, aucun État ne pourra s'imposer au Québec par-dessus sa tête constituante démocratique. Cela, du seul fait pour lui d'avoir l'occasion historique de voter OUI au fait de Proclamer INVALIDE au Québec, tout État qui, tel l'État illégitime du Canada, n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es.
Ainsi, avant d'ouvrir un large processus constituant populaire, il faut appeler Le Peuple à poser deux Actes constituants primordiaux qui permettent au Peuple de rendre effective la primauté de sa Souveraineté démocratique constituante NIÉE par l'État actuel du Canada. Le Peuple ne peut pas à la fois mettre de l'avant sa Souveraineté constituante, et à la fois tolérer qu'un État qui la foule aux pieds s'impose sur SON territoire national. C'est soit l'un, soit l'autre, ça ne peut pas être les deux...
D'autant que si Le Peuple APPROUVE le fait que s'applique au Québec un État qui NIE sa souveraineté constituante, nul n'est besoin pour lui de rédiger une nouvelle constitution...
Il faut donc respecter la logique démocratique et ce qu'engage la primauté démocratique constituante du Peuple démocratique.
Dans le cadre d’un référendum à double proclamation constituante se tenant dès après que l’ANQ eut adopté deux Actes constituants fondamentaux prenant effet dès après l’obtention d’un clair OUI référendaire des Québécois,es, un référendum se tient sur ces 2 Actes constituants primordiaux...
1ière Proclamation constituante
Nous, Le Peuple Souverain du Québec, Proclamons INVALIDE au Québec, tout État qui, tel l’État illégitime du Canada, n’a pas obtenu pour ses Actes constituants qui gouvernent les gouvernements qui gouvernent Le Peuple, le clair OUI référendaire majoritaire des Québécois,es ( 50% + une voix ).
OUI / NON
2e Proclamation constituante
Nous, Le Peuple Souverain du Québec, Proclamons seule VALIDE au Québec, la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec adoptée par sa députation siégeant à l’ANQ | Assemblée nationale du Québec et qui prendra effet dès après la tenu d’un référendum ayant dit OUI à cet Acte constituant primordial.
OUI /NON
La Constitution primordiale détermine que l'ANQ est tenue d'ouvrir un large processus constituant populaire dès après la tenue des premières élections à la Présidence de la République et à la Chambre des régions ( Sénat élu au suffrage universel ). Pour ce faire, l'article concerné détermine qu'un référendum doit être organisé pour que Le Peuple détermine le modus operandi de l'exercice et la manière de faire ( Assemblée constituante, élue par élection ou tirage au sort, ou les deux... etc... ). Une, deux ou plusieurs options peuvent être proposées...
Dès après, Le Peuple dispose selon son bon plaisir Souverain de ce qui aura été hérité de 257 ans de dictature d'occupation autocrate canado-britannique en terme de Constitution, d'État, d'Institution étatiques, politiques, juridiques, pouvoir exécutifs, économique, sociétaux, etc... C'est lors de ces assises que peuvent être mises de l'avant les propositions visant à mettre de l'avant une démocratie participative locale, régionale et nationale ; là que peuvent se décider la nature des institutions, des modus operandi représentatifs et électoraux, etc.
Large et LIBRE processus constituant
Il n'y a pas une telle chose qu'un large et libre processus constituant populaire sous dictature... Nulle part dans le monde une telle chose a eu cours... Quand une dictature s'impose au Peuple, Le Peuple n'a d'autre choix que de la RENVERSER, par les armes ou pacifiquement. Ici, ce sera démocratiquement et pacifiquement... À défaut, rien ne l'empêche de se déployer pour saboter tout processus de libération démocratique nationale... rien ne disqualifie les forces collabos, comme on l'a pu voir récemment quand il a été question de discuter d'implanter une Charte des valeurs et des droits COLLECTIFS du Peuple Souverain du Québec pour limiter l'absolutisme des Chartes des droits individuels... Le débat a été contaminé, pollué, par les forces autocrates et néo-autocrates de la gauche et de la droite canadianisatrice liguées pour faire avorter cette menace à la suprématie illégitime des Actes constituants du Royaume de la Couronne canado-britannique que rien n'avait pu renverser, pour la bonne et simple raison que rien n'a été prévu pour ce faire...
Les mêmes causes produiront les mêmes effets si rien n'est fait pour d'abord faire s'effondrer au Québec la légalité illégitime des Actes constituants du Canada, la légalité illégitime de ses lois illégitimes, de sa Cour Suprême illégitime et de ses Chartes des droits illégitimes...
Il faut donc prévoir RENVERSER la LOI et le DÉSORDRE autocrate canadian... c'est possible pour peu que nos élites citoyennes et politiques démocratiques rompent avec la gouvernance collabo qui a cours ici depuis la Conquête, tel que nous y engage encore Jean-François Lisée... cf ( JFL fier partisan de la gouvernance «collabo» !« Le moment JFL » permet d’en finir avec elle ! )