Clairement et amèrement nauséabond
2 août 2011
Cher M. La Boissonnière,
Je vous ai lu.
Pour du court... allez au fond...
COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté
Pour le reste...
OUI, mes contributions ne sont que ce qu'elles sont... imparfaites. Personne n'est tenu de me lire. Ce n'est donc pas raison que de penser me faire la leçon, bien que je n'en dédaigne aucune, c'est comme ça qu'on apprend, en forgeant.
Que vous ne me lisiez pas, que vous n'ayez pas le temps, ou que vous n'ayez pas la patience, que cela soit à cause de ceci ou de cela, n'est pas ni mon fait ni mon déplaisir. Ne me lisez pas, c'est tout.
Quant à celles et ceux qui pensent pouvoir ainsi et aussi fallacieusement me faire taire, me discréditer, je dis, qu'il est sophistique de s'en prendre à la forme. Prenez-vous en au fond. Si la forme vous rebute, ne me lisez pas, je n'ai aucun problème avec ça.
Mais en faire tout un plat... justifier la censure... ça, c'est de la diversion sophistique. Cependant qu'on perd un temps fou à se distraire avec l'accessoire de la forme.
Pour le reste, chacun son style et pour blâmer la longueur du mien, faudrait aussi blâmer celle des autres. Car je ne suis pas seul à faire long, ou ceci, ou cela. Comme si la brièveté pouvait faire foi de tout.
Et, il faut de tout pour faire un monde, du long, du court, du clair, de l'obscur, du précis, du flou, car tout cela est partie de la vie et de toutes nos images qui font sens en nous quant au monde qui est autour de nous. L'oeil qui fait le focus sur un avant plan, rend le fond de l'image flou, et inversement. On ne peut avoir un vrai portrait du monde sans l'un et l'autre, à moins qu'on préfère abstraire une partie du monde pour n'en conserver qu'une image à plat, tronquée, uniforme, unidimensionnelle. Ça tombe bien, à cause de moi notamment, il y a aussi du long, pas que du court... Quel est le problème ?
Je choisi autre chose que le plat, la terre est ronde, ne le savez-vous pas ? Personne n'est tenu d'y trouver intérêt ou profit.
Ce qu'il y a de bien avec INTERNET c'est qu'on a le choix. On lit, ou on ne lit pas. Et on peut y revenir à volonté, ou pas... sans prendre la place de quiconque puisque l'espace/temps Internet est infini.
Personnellement, si cela vous intéresse, j'aime parfois lire de longs textes, parfois pas. Quel est le problème ? Est-ce que j'en fais tout un plat. M. Le Hir, votre texte est trop long, je ne l'ai pas lu... désolé... vous auriez dû faire plus court, je vous aurais peut-être lu...
Vous avez peur de rater quelque chose ? Alors ne ratez rien, lisez. Sinon, assumez, ratez...
Je suis un créateur, un artiste. Ce n'est pas en niant mes expertises de créateur, d'inventeur, de penseur, que je pourrai contribuer le mieux à la cause de ce peuple. Et cet artiste est généreux, il travaille beaucoup, il est très, très productif, il l'a toujours été, en peinture, en céramique, en écriture musicale et textuelle, et ce n'est pas après 35 ans de métier qu'il pourra changer sa manière de comprendre, d'appréhender, de s'expliquer le monde si complexe dans lequel il vit. Je suis habitué à ne pas plaire à toutes et tous, j'en ai fait mon métier. Vous ne m'apprenez donc rien, et votre mot est infertile. Le créateur les réfute vos conseils, c'est au créateur à décider. C'est délibérément qu'il a produit ce texte dans telle ou telle longueur, délibérément qu'il a pris le risque de présenter tel ou tel aspect de la réalité qu'il perçoit. Délibérément qu'il choisit de le faire dans toute l'incomplétude de sa condition et de ses réalisation, parce que sinon, ce serait le condamner au silence, avec des injonction intimidante qui font faire tout le monde, sous prétexte d'incompétence à plaire à tout un chacun.
Si vous voulez un monde uniforme, passez votre chemin, vous vous êtes trompé d'adresse, et vous n'êtes pas bienvenu dans mes pages. Notre accord est donc complet. Je ne suis pas bienvenu dans votre tête et ce fait est réciproque d'office. Pas pires amis.
Il est de bon ton de me jeter la pierre, discréditer, voire disqualifier, un lieu commun. Je vous croyais vous, citant les grands auteurs, pensant fort bien de mon avis, quoiqu'un peu tarabiscoté par endroit, capable de visiter d'autres lieux, votre mot démontre que je me suis trompé, aussi incroyable que cela puisse vous paraître ;-) Comme quoi je ne suis pas infaillible... au cas où vous ne l'auriez pas remarqué.
Peut-on enfin passer aux choses sérieuses. Aller au fond...
Vous ne pouvez pas parce que vous ne m'avez pas lu ? Alors passez votre chemin et ne faites pas de la forme un fond... je ne marche pas dans ces eaux là.
À qui le tour maintenant ? Vous n'avez rien d'autres à faire que de ne pas me lire, que de me dire que vous ne m'avez pas lu, que de vous distraire avec l'accessoire qui vous fait prendre du temps précieux à lire de courts textes pour me dire que vous ne m'avez pas lu... Vraiment ?
C'est ça aller à l'essentiel ! C'est comme ça, que nous pourrons avancer et faire l'UNION de nos forces... en démissionnant ! Vraiment !?
Bref : mais encore !?
Au fait, ce lien ici-bas mène à un texte très court... mais vous l'avez raté. Faire tout toujours trop vite... n'est pas la solution... La vitesse tue, aplatit le monde...