Un homme politique intelligent et sage.
8 août 2011
@ M. Barberis-Gervais,
Vous avez très bien compris. Et OUI, il faut élire une forte députation vraiment démocratique dans cette Constituante bicamérale pour voter un Acte constituant qui proclame INVALIDE tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
Avant le 2 mai, 100 député,es étaient du Bloc, du PQ et de QS, Gilles Duceppe a déclaré que son objectif était de 101 député,es pendant la campagne électorale. Mais le problème c'est qu'il n'avait pas fait l'UNION de nos forces avant de se lancer dans la Bataille alors qu'il aurait pu s'abstenir.
Si Gilles Duceppe avait pu compter sur l'UNION de nos forces coalisées faisant de la réunion future de la CONSTITUANTE BICAMÉRALE un enjeu d'un vrai Programme COMMUN d'État endossé ne serait-ce que par le Bloc, le PQ, QS et le PI...
- QS partie de cette COALITION NATIONALE n'aurait pas se croire autorisé à inviter les souverainistes à voter pour un NPIDI qui aurait refusé de se commettre quant à cette primauté démocratique ;
- aucun souverainiste ne se serait cru autorisé de voter pour une députation néo-démocrate qui aurait contredit le principe premier de la démocratie ;
- dans VIGILE.net, les souverainistes auraient fait front COMMUN, bref...
Soit la députation néo-démocrate du Québec serait partie de la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec, soit aucun souverainiste n'aurait voté pour elle... Le BQ n'aurait pas été écrasé, voire, aurait d'avance obtenu la majorité de 101 député,es requise.
Ainsi, l'enjeu de la réunion constituante de la bicamérale et crucial, il l'était, et il l'est depuis que Trudeau l'a réunie dans sa tête pour légitimer après le fait son coup d'État en prétendant que si elle avait été effectivement réunie, la ligne de parti aurait voulu que son coup d'État soit validé. Or, il ne l'a jamais réunie... Pourquoi ? Parce qu'on ne sait jamais ce qui peut ressortir de telles réunions, surtout s'il est question du respect du principe premier de la démocratie...
Ainsi aujourd'hui, en faisant de cette véritable réunion un enjeu de la prochaine campagne électorale à Québec, la mobilisation des démocrates et des souverainistes ( un pléonasme en terme de souveraineté du peuple ), ne pourrait être qu'à son comble puisqu'il nous faut 101 député,es qui s'engagent à voter non seulement l'INVALIDATION de tout État qui n'a pas le OUI de la majorité québécoise, mais aussi voter la Constitution primordiale de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
L'enjeu résultant de l'UNION de nos forces pourrait mettre au pouvoir un Coalition multipartite disposant de 97 sièges et plus sur 125 + les 4 du BQ = 101. Le PQ en a déjà obtenu 102/110... Cela, en statuant à l'avance que les néo-démocrates voteront contre le respect du principe premier de la démocratie. Ce qui est loin d'être assuré.
Non seulement une telle victoire est possible je jour où nous aurons cessé de nous diviser même sur la Raison d'État et le respect du statut démocratique de l'Éat, mais refuser de s'y engager ne fait que diviser nos forces démocratiques car il n'y a pas de conséquences.
Nécessité fait loi
Étant donné que nous n'avons pas avant le 2 mai fait ce qu'il fallait pour susciter la mobilisation de nos troupes, on n'a vu ce que cela a donné... Récidiver sous prétexte que l'enjeu n'est pas gagné, nous fait revenir à la case départ et provoquer semblable défaite. Normal, il n'y a pas d'enjeu et pas de raison de mobiliser ses forces pas de nécessité.
Si c'est ça que vous voulez. Allez-y... mais ce sera sans moi. Il n'y a pas de défi à relever, pourquoi je mobiliserais mes forces ? Si c'est pour former des gouvernements collabos, ça ne m'intéresse pas. Et ça n'intéresse pas les démocrates. On le voit bien dans VIGILE.net et ailleurs...
Nous, nous pensons que c'est en relevant des défis qu'on peut mobiliser le peuple, pas en lui disant qu'il n'a qu'à nous élire et à nous faire confiance... ça, ça ne marche pas et on l'a bien vu le 2 mai dernier...
Maintenant, vous pouvez bien dire que ce défi ne peut être relevé... mais ce ne sera que pure invention. On ne peut statuer. Ce défi peut être relevé. Mais c'est sûr que pour cela, il faut décider de le relever.
Qu'elle est l'alternative ? Rien du tout ! La gouvernance collabo qui n'a de souverainiste que le nom, dans un État qui n'a de démocratique que le nom, avec des partis qui portent le nom démocratique mais qui ne le sont pas. (Action DÉMOCRATIQUE ou néo-DÉMOCRATES), avec des Coalition qui ne le sont pas... N'IMPORTE QUOI !
Le mieux est de les prendre aux mots... vous vous prétendez démocratiques. Alors soyez-le, car aux prochaines élections... nous saurons quoi faire... Pas question de voter pour vous...
Vision à court, moyen, ou long terme !?
Les 4, pas l'un sans l'autre
Avez-vous pensé que si une COALITION NATIONALE prend le pouvoir à Québec dans 6 mois, un an ou plus... Entretemps il faudra bien qu'il y ait des élections fédérales... Et si nous faisons l'UNION de nos forces avant les prochaines élections à Québec autour d'un tel enjeu. Nous serons prêts pour ces élections à venir, cette fois dotés d'un vrai Programme COMMUN d'État... Quel souverainiste pourra être justifié de voter pour des néo-démocrates qui ne le seraient pas ? Si nous ne faisons pas l'erreur de trucider le Bloc, si nous savons maintenant faire l'UNION de nos forces autour du respect du principe premier de la démocratie, si nous prenons le pouvoir et l'exerçons doté d'un mandat électoral qui met fin à la gouvernance collabo, si nous échouons à la Constituante bicamérale, avant les prochaines fédérales, nous aurons fait ce qu'il faut pour appeler ce peuple à user de ses pleins pouvoirs démocratiques dès après les prochaines fédérales.
Il y a plusieurs si... j'en ajoute un autre, tout cela est possible si dans VIGILE.net nous parvenons à faire l'UNION de nos forces autour de ces enjeux... Et ça, vous y êtes pour quelque chose... @ vous de voir...
Il s'agit ici de penser une stratégie nationale dans la durée, et de la fonder sur des principes radicalement démocratiques. Non de gouverner pas sondages. Ou pour former des gouvernements collabos sans colonne et sans programme d'État digne de ce nom, dans la plus pure dispersion électoraliste partisane.
Cf : COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec