Et si l’issue devait être la Troisième Guerre Mondiale ?
1 décembre 2011
La plupart des civilisations se sont écroulées après une longue période de décadence qui a culminée dans une guerre défensive à outrance. Malheureusement, nous en sommes rendus là à l'échelle planétaire.
Premièrement, les contradictions de notre mode de vie industriel ont amené une surconcentration des humains dans des villes surpeuplées à l'époque même où se ¨démocratisait¨ l'arme nucléaire; cette arme à énergie concentrée qui n'est vraiment efficace et utile que sur des concentrations urbaines.
Deuxièmement, un total désordre politique existe sur une planète qui ne possède pas de gouvernement mondial efficace.
Troisièmement, d'innombrables pays, à commencer par Israël, l'Iran et le Pakistan - tous des pays dangereux - se sont nucléarisés ou sont sur le point de le faire.
Quatrièmement, le déclin ultrarapide, consécutif à la mise à la retraite de ses baby-boomers, de l'ancienne superpuissance occidentale amène ses concurrents à jouer aux gros bras.
Cinquièmement, d'énormes rancoeurs accumulées au cours des âges s'apprêtent à exploser. Et je ne pense pas qu'à l'Occident, mais aussi à l'Islam et au Japon.
Sixièmement, une crise financière d'envergure historique est en train de faire perdre la tête à nos dirigeants dont la plupart n'ont aucune expérience ou souvenir des indicibles souffrances vécues par leurs ancêtres au cours des deux guerres mondiales (d'où leurs stupides menaces).
Septièmement, l'industrialisation de tous les pays, un phénomène en croissance exponentielle, a fragilisé à l'extrême la quasi-totalité des environnements de la planète. Il ne faudra donc qu'une toute ¨petite¨ guerre mondiale avec quelques centaines de bombes A pour causer une brutale rupture d'équilibre qui va provoquer des hécatombes, une famine massive où mourront les populations les plus pauvres et d'incontrôlables épidémies qui vont faire disparaître une énorme proportion des humains, notamment dans les rangs de nos personnes âgées.
Le seul minuscule petit point positif que je vois dans tout ça, du moins pour le Québec, c'est que nous sommes un pays périphérique éloigné des grands centres où cela va se produire et que, par conséquent, nous nous débrouillerons mieux que les autres peuples. Quelle consolation, vraiment!
Peut-on croire que personne parmi les sept milliards d'humains ne jettera d'allumette dans le baril de poudre? On peut toujours l'espérer...
Jean-Jacques Nantel, ing