L'étapisme furtif contre le 3e référendum perdant et nuisible
15 mai 2023
VIDÉO
L'incapacité des souverainistes à saisir les forces historiques en jeu sur la question du nationalisme
Analyse du sommet de l’OTAN à Vilnius les 11 et 12 juillet 2023
À l’occasion de la Journée nationale des patriotes
L’Histoire à l’endroit
La solution finale, du rapport Durham au projet Initiative du siècle
15 mai 2023
13 mai 2023
M Belair, on vous aime bien mais. Vous dites :
« 26 000 votes en '95. Voilà l'erreur un manque de 26 000 votes.
Et si, on avait eu ces 26 000 votes, est-ce que serait toujours une erreur? Bien au contraire, nous aurions notre pays depuis déjà 28 ans. »
Une victoire référendaire en 1995 aurait mené au plan secret de Chrétien : référendum fédéral au Québec avec la question qui tue. et si le Oui l'emportait, référendum au Canada pour savoir s'il accaptait les résultats du Québec.
Penant ce temps : la dynamique de la partition du Québec ( les 2 tiers du territoire) était activé. La confirmation de ce scénario est confirmé par celui qui dirigeait ce plan, Stéphane Dion.
Le postulat de rédérendum comme voie d'accès à la souveraineté repose sur l'illusion que le Canada est un État démocratique. Un déni de réalité.
Il faut sortir de ce piège référendaire et revenir à ce que propose Vigile : l'édification de l'État national, sans demander la permission.
La doctrine de Daniel Johnson.
On recherche désepérément un homme d'État.
JCPomerleau
29 avril 2023
La commission Tremblay a été présidé par 3 groulxistes sur le thème de l'édification de l'État national, poursuivie par Daniel Johnson :
La voie autonomiste n’a d’avenir que si elle signifie la revendication continuelle d’un « fédéralisme authentique ».
Cette revendication devrait se traduire par l’utilisation proactive, voire créative, de l’État québécois et des mécanismes constitutionnels existants. Le plus prometteur de ces mécanismes est sans doute celui qui permet au Québec de se doter de sa propre constitution. S’en pourvoir enfin permettrait, commele disait Jacques-Yvan Morin, de « renouer avec la Révolution tranquille et ses sources », dont le rapport Tremblay fait indéniablement partie.
24 mars 2023
Lors du dépôt du budget fédéral , le ministre des Finances Flaherty a déposé simultanément un document intitulé « Plan d’action économique 2013 ». Vous en trouverez les morceaux éparpillés à cette adresse.
http://www.budget.gc.ca/2013/doc/plan/toc-tdm-fra.html
Bien cachée complètement au bas du Chapitre 3.2 dont le titre « Aider les fabricants et les entreprises à prospérer dans l’économie mondiale » est sans rapport avec le sujet traité, se trouve une section intitulée :
Instaurer un cadre de gestion des risques pour les banques nationales d’importance systémique
Le Plan d’action économique de 2013 instaurera un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique.
Les grandes banques canadiennes sont une source de vigueur pour l’économie du pays. Elles connaissent de plus en plus de succès sur les marchés internationaux et créent des emplois au pays.
Le gouvernement reconnaît aussi qu’il faut gérer les risques associés aux banques d’importance systémique – celles dont les difficultés ou la faillite pourraient perturber le système financier et, partant, nuire à l’économie. Cela exige une supervision prudentielle solide, de même qu’un ensemble robuste d’options permettant la résolution de ces institutions sans faire appel à l’argent des contribuables dans le cas peu probable où l’une d’elles ne serait plus viable. [Mes caractères gras]
Le gouvernement compte mettre en place un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique. Ce cadre s’harmonisera avec les réformes instaurées par d’autres pays et les principales normes internationales, comme les Caractéristiques essentielles de systèmes performants de résolution pour les établissements financiers (Key Attributes of Effective Resolution Regimes for Financial Institutions) du Conseil de stabilité financière, et fonctionnera en parallèle avec le régime canadien des fonds propres réglementaires déjà en place. Le cadre de gestion des risques comprendra les éléments suivants :
• Les banques d’importance systémique seront assujetties aux normes de fonds propres plus élevées que déterminera le surintendant des institutions financières.
• Le gouvernement propose d’établir un régime de recapitalisation interne pour les banques d’importance systémique. Ce régime sera conçu de manière que, dans le cas peu probable où une banque d’importance systémique épuiserait ses fonds propres, elle pourra être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires. Cette mesure réduira les risques pour les contribuables. Le gouvernement consultera les intervenants sur la meilleure façon d’instaurer un régime de recapitalisation interne au Canada. Le calendrier de mise en œuvre assurera une transition en douceur pour les institutions touchées, les investisseurs et les autres participants au marché. [Mes caractères gras]
• Les banques d’importance systémique demeureront assujetties aux exigences existantes sur la gestion des risques, y compris une surveillance plus étroite et l’obligation de préparer des plans de reprise des activités et de résolution. Ce cadre de gestion des risques limitera l’avantage injuste dont profiteraient les banques canadiennes d’importance systémique du fait que les investisseurs et les autres participants au marché croiraient, à tort, que ces institutions sont trop grandes pour faire faillite.
....
(Note : Dans un langage tout ce qui a de plus aseptisé, le gouvernement fédéral explique le plus banalement du monde que dans le cas où une banque d’importance systémique comme l’une des cinq grandes banques canadiennes (RBC, TD, CIBC, BMO, ou Scotia et dans certaines circonstances possiblement aussi la BN et certaines autres banques régionales importantes), épuiserait ses fonds propres, elle pourrait être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires, dans le but de réduire les risques pour les contribuables.
7 février 2023
1 janvier 2023
7 décembre 2022
2 décembre 2022
La réponse à ce flou sur notre identité doit être statutaire.
Pour en finir avec la scène d'anthologie d'Elvis Gratton dans l'avion... il faut doter le Québec d'une constitution de l'État du Québec pour préciser les critères des principes d'unité politique sur le territoire national.
Vous avez raison de mentionné que la géographie est à prendre en compte, car l'État est d'abord territorial. Comme il s'agit de l'instrument de puissance de notre nation, nous ne pouvons nous définir comme un groupe ethnique, ce qui ouvrirait la porte à la partition de notre territoire.
La réponse à ce flou sur notre identité doit être statutaire. Ce qui nous ramène à notre première constitution : l'édit de création du Conseil souverain de 1663.
Ce statut a fait de notre territoire une province royale française en Amérique. Il s'agit du substrat de notre identité. Le sort des armes n'y change rien dans la mesure où on affirme de manière statutaire dans une constitution de l'État du Québec que nous sommes des Français d'Amérique (et non comme le statut la loi 99 de l'an 2000, une « majorité francophone »).
Et notre statut politique de nation repose sur les assises de l'État du Québec.
Le seul levier qui nous donne une prise sur notre destin. (cf. Daniel Johnson)
25 novembre 2022
1 novembre 2022
16 octobre 2022
21 septembre 2022
Le document choquant : Comment les États-Unis ont planifié la guerre et la crise énergétique en Europe
Le groupe de réflexion de RAND Corporation , qui compte 1850 employés et un budget de 350 millions de dollars, a pour objectif officiel « d’améliorer les politiques et la prise de décision par la recherche et l’analyse ». Il est principalement lié au département américain de la Défense et est tristement célèbre pour avoir été influent dans le développement de stratégies militaires et autres pendant la guerre froide.
(...)
« Le seul moyen possible de s’assurer que l’Allemagne rejette les approvisionnements énergétiques russes est d’entraîner les deux parties dans le conflit militaire en Ukraine. Nos actions continues dans ce pays conduiront inévitablement à une réponse militaire de la Russie. La Russie ne va clairement pas abandonner la pression massive de l’armée ukrainienne sur la République populaire de Donetsk sans une réponse militaire. Cela permettrait de présenter la Russie comme la partie agressive, puis de mettre en œuvre l’ensemble du paquet de sanctions, qui a déjà été élaboré ».
(...)
RAND nie être à l’origine du rapport
RAND Corporation a publié mercredi un communiqué de presse niant que le rapport provienne d’eux. Aucun commentaire n’est fait sur les parties du rapport qui sont fausses ou exactes, à part simplement écrire que le contenu est « bizarre » et que le document est « faux ».
https://reseauinternational.net/le-document-choquant-comment-les-etats-unis-ont-planifie-la-guerre-et-la-crise-energetique-en-europe/
...
En 2019, la Rand avait publié un document, le scénario de ce qui allait se dérouler en 2022 :
Overextending and Unbalancing Russia
Assessing the Impact of Cost-Imposing Options
According to a 2019 Rand report titled "Overextending and Unbalancing Russia", the US goal is to undermine Russia just as it did the Soviet Union in the cold war. Rather than "trying to stay ahead" or trying to improve the US domestically or in international relations, the emphasis is on efforts and actions to undermine the designated adversary Russia.
https://www.rand.org/pubs/research_briefs/RB10014.html
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Vraie ou faux ce document de 2022, il reflète une vérité de situation sur l'évolution de la dynamique politique depuis le 24 février, jour déclencheur du basculement du monde. JCP