Le désir maladif de plaire aux autres!
10 février 2016
La première victoire est psychologique.
JCPomerleau
VIDÉO
L'incapacité des souverainistes à saisir les forces historiques en jeu sur la question du nationalisme
Analyse du sommet de l’OTAN à Vilnius les 11 et 12 juillet 2023
À l’occasion de la Journée nationale des patriotes
L’Histoire à l’endroit
La solution finale, du rapport Durham au projet Initiative du siècle
10 février 2016
La première victoire est psychologique.
JCPomerleau
8 février 2016
La souveraineté, une affaire d'État (2)
M Lévesque et Parizeau, deux grands figures de références dans l'apparition de l'État du Québec lors de la Révolution tranquille.
Piégés par la suite dans la logique référendaire, à leurs grands préjudices et celle de la nation :
De l'État du Québec
"Nous possédons un levier commun, notre État du Québec. Nous serions coupables de ne pas nous en servir. » Jean Lesage
« le seul levier dont les Québécois disposent, c’est leur État » « L'État le meilleur d'entre nous » (René Lévesque)
« L'action de l'État est une conquête sans cesse renouvelée de sa compétence sur son territoire » (Charles Chaumont)
« Nation : un peuple en possession d'un État" (K. Deutsch)
« L’histoire mondiale ne retient que les Nations qui se sont constituées en États » F.W. Hegel
Lors de la Révolution tranquille : « L'État devenait ce qu'il faisait » et se «dressait contre l'État canadien » (G. Bergeron ». Ce qu'il faisait c'était la souveraineté, ce qu'a très bien compris P E Trudeau : « Fini les folies » ; et, J. Chrétien : « Avec le recul, le référendum apparaît comme la plus grande erreur du Parti québécois. Jusque-là, sa stratégie avait été extrêmement efficace pour le Québec et extrêmement dangereuse pour le Canada. (Dans la fosse aux lions, 1985).
Loin de moi de vouloir critiqué M Lévesque et Parizeau pour chercher un responsable de l'échec de la stratégie souverainiste. Ultimement on le trouve dans la provincialisation des esprits, résultant de l'annexion de 1763 (M. Séguin).
Je fais simplement le constat que M Lévesque s'est piégé dans la logique référendaire, et son idéal démocratique de tenir'une promesse d'en tenir un dans le premier mandat, même en le sachant perdants. Il consacrait ainsi un affaiblissement des rapport de forces de l'État du Québec. En résulte la Constitution de 1982, extrêmement préjudiciable à la nation.
M Parizeau, lui aussi fut victime de sa logique référendaire. C'est ce qui explique qu'il a démissionné suite à la défaite référendaire de 1995. Il le regrettera plus tard, voyant le préjudice que son départ à causé à la continuité de l'État du Québec (particulièrement désastreux pour Hydro Québec)..
La grande question que je me pose : pourquoi deux grandes figures de notre histoire qui avaient compris que l'État du Québec « pouvait agir avec envergure » (M Sauvé), vont l'abandonné le véhicule de l'État pour une démarche souverainiste inscrite dans le registre de l'idéal ? Oubliant que la souveraineté est une affaire d'État.
Et que signifie à cet égard :
« L'État, la voie royale » ( PK Péladeau)
JCPomerleau
7 février 2016
La privatisation à la pièce des filières d'hydro-Québec :
http://dossierplq.com/hydro_quebec-2.html
JCPomerleau
7 février 2016
« Quand on pense en plus aux sommes astronomiques qui sont volées au peuple québécois chaque année en évasion fiscale, l’indignation m’apparaît comme la seule issue ! »
L'indignation ne suffira pas.
D'où vient le manque à gagner de l'État. De la corruption-collusion érigé en système. Il faut faire le procès du régime :
Dossierplq.com
Avec un appel à ceux qui appuient les libéraux :
Ne soyez plus complice.
JCPomerleau
6 février 2016
La souveraineté, une affaire d'État
«Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors de la réalité » Général De Gaule
« le plus grand dérèglement de l’esprit consiste à voir les choses telles qu’on le veut et non pas telles qu’elles sont ». Bossuet
G. V. : « Il (Le PQ) a refusé jusqu’ici de s’engager sur la voie étroite d’une plus grande responsabilité nationale, qui l’obligerait d’examiner avec rigueur l’échec de l’aventure référendaire de 1995.».
Je vous confirme de source fiable qu'en haut lieu, la question de départ de l'Institut de recherche scientifique et appliquée sur l'indépendance est justement celle-là : qu'est-ce qui n'a pas marché en 1995 ?
Certains soutiennent que, la contestation du processus vicié par la tricherie ou un autre référendum express gagnant celui-là, aurait pu changer le cours de l'histoire. C'est là s'accrocher à une vision idéale de la politique, ce qu'elle n'est pas, surtout pas sur un tel enjeu.
Pour répondre à la question qu'est-ce qui n'a pas marché en 1995, il faut sortir de ce cadre conceptuel de l'idéal démocratique pour comprendre que nous sommes dans des affaires d'États.
L'État, que Lionel Groulx nous avait promis en 1937 ; qu'il nous a livré en 1960 : l'État de facto (de fait) de la Révolution tranquille. L'état que les souverainistes ont abandonné pour partir en quête d'un pays fantasmé. Ce faisant perdant contact avec toute doctrine d'État, laquelle est l'assise d'une doctrine politique claire.
Erreur historique d'où le cul-de-sac actuel.
Eussions-nous eut une doctrine politique claire nous aurions compris que pour en arriver à un changement de statut il faut réunir 2 conditions :
1- Faire reconnaître notre statut par les autres États souverains.
Les positions des principaux acteurs étatique (1995) sont maintenant connues : Paris (Chirac) allait reconnaître les résultats et attendre la déclaration indépendance pour reconnaître le nouveau statut.
Washington (Clinton paper) prenait acte du résultat et nous renvoyait négocier avec Ottawa dans le cadre de la doctrine constitutionnelle.
Londres (La Bataille de Londres) allait reconnaître le nouveau statut s'il n'était pas contesté et si Québec exerçait son pouvoir (effectif) sur son territoire. Dans les faits Londres nous renvoyait négocier avec Ottawa dans le cadre de la doctrine constitutionnelle. Bref, un rapport de force directe avec Ottawa,puisqu'il n'allait pas reconnaître les résultats.
(Pendant ce bras de fer avec Ottawa. La deuxième condition allait devenir hautement problématique).
2- Rendre effective notre décision sur notre territoire.
Ottawa allait ouvrir le scénario de la partition du Québec. Une dynamique politique d'une gravité extrême contre laquelle, les idéalistes de la souveraineté n'avaient aucune parade, ni plan contingent. Le camps du Non a refusé d'évoquer ce scénario proposé par Chrétien dans la campagne de 1995. Mais dès 1996, l'État canadien en a fait sa menace pour éviter que les souverainistes reviennent à la charge. Depuis le référendum est devenu un repoussoir que les libéraux agitent pour se maintenir au pouvoir au grand préjudice de la nation.
Qu'est-ce qui n'a pas marché en 1995 ?
Depuis le début le projet souverainiste a été inscris dans le registre de l'Idéal, le même que les Patriotes, avec les même résultats : deux ans après les 92 résolutions, et le rapport de force défavorables : l'Acte d'Union de 1840. Deux ans après la défaite référendaire de 1980 : La Constitution de 1982. Deux changements de statuts qui participent du même objectif : l'assimilation de notre nation.
Il est temps de sortir les idéalistes du QG.
Pierre Karl Péladeau dès son arrivé a donné des signes encourageants pour nous sortir de la fixation référendaire : « l'indépendance est un processus, le référendum une formalité ». A-t-il compris la portée de cette position : ce n'est pas le référendum qui mène à la souveraineté mais, bien la souveraineté (de facto) qui mène au référendum (de jure). Autre déclaration fondamentale inspirée par le départ de M Parizeau : « L'État la voie royale ».
Reste à voir si nous allons enfin revenir à l'État, le véhicule du projet et dont le contrôle est le véritable enjeu de la politique.
De là on pourra se doter d'une doctrine d'État, assise d'une doctrine politique claire. Car, ne l'oublions pas :
La souveraineté est une affaire d'état.
JCPomerleau
23 janvier 2016
«Il n'y a pas de démocratie sans souveraineté » (Jacques Sapir)
Le débat gauche droite vient après.
JCPomerleau
23 janvier 2016
Radio Canada me censure... une autre fois :
Contenu désactivé
Signaler
jean claude pomerleau
UN : PKP n'a jamais utilisé la stratégie d'évitement fiscal. Au contraire il a même démantelé ceux qui existaient (on omet de le mentionné dans cet article).
DEUX : La Corporation Power utilise systématiquement l'évitement fical.
On lance pas de roche quand on habite une maison de verre.
23 janvier 2016
Bienvenue dans la realpolitik
Dès la nomination de Pierre Karl Péladeau à la présidence du CA d'Hydro-Québec, il était devenu clair qu'un match débutait avec le Clan Desmarais :
Un milliardaire patriote
Péladeau c. Desmarais
(...)
le CA d’ H-Q est entièrement contrôlé par Paul Desmarais, un grand maître dans l’utilisation des CA [1]. C’est même la clé de la montée en puissance de son empire. La différence entre lui et Pierre-Karl Péladeau ? Desmarais avance masqué pour se servir, alors que Péladeau se présente dans la transparence pour servir.
(...)
Le défi qui attend Pierre-Karl Péladeau pour redresser HQ est considérable. Il passe par la confrontation de l’Empire Desmarais qui ne lui fera pas de quartiers. (...) Pierre-Karl Péladeau, en acceptant de relever ce défi, n’ignore pas qu’il participe à un rééquilibrage des forces à la fois politique, économique et médiatique, terrains dominé depuis très longtemps par l’Empire Desmarais.
(...)
Par ailleurs, quel sera l’effet de cette nomination chez Québecor Média ? Un réalignement, un réveil pour la défense des intérêts supérieurs du peuple, depuis trop longtemps négligés ?
http://vigile.quebec/Un-milliardaire-patriote
Maintenant que Pierre Karl Péladeau est entré directement dans l'arène politique, qu'il assume les trois rapports de forces que supposent la cause : politique, économique et médiatique, les masques tombent.
Bienvenue dans la realpolitik.
JCPomerleau
19 janvier 2016
La Commission d'enquête sur le régime libéral s'est penché sur le dossier Hydro Québec, sur la privatisation à la pièce des filières énergétiques dont la centrale Bécancour ;
http://dossierplq.com/hydro_quebec-2.html
Le PDG Éric Martel a déclaér que les surplus d'électricité qui coûtent 970 millions cette années (payé au privé) étaient dues à une mauvaise évaluation des besoins par Hydro Québec. FAUX. En commission parlementaire en 2013, Thierry Vandal a dis que c'étaient des commandes politiques.
JCPomerleau
18 janvier 2016
La crédibilité de la CAQ
Mon intervention sur Radio info cité (premières 20 minutes) :
http://radioinfocite.com/emission/15-1-2016JDS1.mp3
Qui est le père de la CAQ, la crédibilité de Mario Dumont, François Legault, François Rebelo, etc
JCPomerleau
18 janvier 2016
Le statut e langue d'État, un protocole reconnu par tous les États souverains
En 2013, j'étais présent à Québec pour la commémoration du 350e anniversaire de l’Édit de création du Conseil Souverain (1663).
Le ministre de la Sécurité publique, M. Stéphane Bergeron, assistait à l’événement. J’en ai profité pour lui poser une question sur le thème du français langue d’État et il a fait une déclaration importante. En effet, il a déclaré que, dans le cadre de la gouvernance souverainiste, le français est la langue d’État du Québec, au même titre que, par exemple, le polonais est la langue d’État de la Pologne.
Ce statut de langue d'État est important puisqu'il suppose un protocole reconnu entre eux par les États souverains. M. Bergeron nous a donné un exemple personnel sur le comment se décline ce protocole :
Le français langue d’État depuis 1663
http://vigile.quebec/Le-francais-langue-d-Etat-depuis-54906
Jean Claude Pomerleau