Le vrai noeud du débat : les affects
8 octobre 2011
La contribution politique que peuvent faire les indépendantistes se situe sur deux plans.
1- Sur le plan externe, déplacer le Parti libéral et mettre à la place le Parti québécois. Un passage obligé pour changer l'atmosphère politique et reprendre l'offensive.
2- Sur le plan interne, donner de la pugnacité au Parti québécois. S'investir dans ses structures et en dehors(RIN, RRQ, PI, SSJB, Vigile, organisations communautaires, etc.) pour en arriver à modifier le rapport des forces au sein du PQ. La coalition nationale n'est pas une affaire de mots, c'est une affaire pratique.
Nous sommes en politique, pas en rhétorique. Certains semblent penser que le Parti québécois pourra se muer en autre chose en multipliant les analyses dénonciatrices de ses échecs et de ses trahisons passés. Il n'en est rien. Pour avancer, il faudra renoncer à une certaine pureté et se salir les mains en contribuant à l'élection d'un Parti québécois dont on ne partage pas l'orientation et les politiques à maints égards. Le faire élire ne signifie pas qu'il faut se fondre comme jadis dans ce Parti, au contraire. Les analyses du passé ne sont pas inutiles, mais elles seront plus constructives si elles contribuent à modifier l'équilibre des forces au sein du PQ lui-même.
GV