« L’homme est un animal raisonnable », prônait Aristote. Or notre monde de consommation débridée a atteint un nouveau sommet de l’incohérence, certains détaillants ayant devancé les soldes après Noël...avant Noël. Ne soyons pas dupes, quoique en théorie, les commerçants évoquent candidement une stratégie privilégiant les clients en leur permettant une plus longue période pour réaliser leurs achats pour Noël, en pratique, ces mêmes commerçants profitent de cette stratégie de marketing pour réaliser de plus grands profits sur les ventes d’avant Noël. Et toute cette mascarade dans un contexte où le consommateur pouvait bénéficier de soldes sur les écoulements de stocks après Noël. Bienvenue dans ce monde de fous dans lequel même les mots ont été dépouillés de leur sens!
En souvenir d'une époque pas si lointaine où les gens se disaient « Le monde est beau! »
https://www.google.com/search?q=il+etait+une+fois+des+gens+heureux+nicole+Martin&rlz=1C1GCEA_enCA994CA994&oq=il+etait+une+fois+des+gens+heureux+nicole+Martin&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIICAEQABgWGB4yCggCEAAYogQYiQUyCggDEAAYgAQYogTSAQk0MDgyNmowajeoAgCwA
Mes Noëls d’antan
J’aime les doux souvenirs de mes Noëls d’antan/ Aux temps où le majestueux sapin trônait/ Sur la crèche de Jésus déversant une pluie/ D’étoiles lumineuses et de glaçons argentés
J’aime les doux souvenirs de mes Noëls d’antan/ Aux temps où encore enfant mon grand-père venait/ Me réveiller après la messe de minuit/ Pour me conduire devant les cadeaux emballés
J’aime les doux souvenirs de mes Noëls d’antan/ Aux temps où mon père éblouissant remettait/ Les présents dans un tintamarre de bruit/ De papiers chiffonnés et de voix emballées
J’aime les doux souvenirs de mes Noëls d’antan/ Aux temps où ma mère chaleureuse nous invitait/Au réveillon pour déguster en pleine nuit/ Farce dinde atocas et patates pilées
J’aime toujours revivre mes doux Noëls d’antan/ Tel un enfant oublié qui soudain renaît/ De ces images toujours vivantes aujourd’hui/ J’aime les doux souvenirs de mes Noëls passés
Henri Marineau, Québec










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1 commentaire
François Champoux Répondre
27 décembre 202527 décembre 2025,
Bonjour M. Marineau,
Je vois que vous êtes dans l’angélisme plus que jamais! Ne vous êtes-vous pas aperçu que la seconde partie de votre réflexion contredisait la première?
Non, Monsieur Marineau, le monde n’est pas fou; le monde est incohérent certes, mais pas fou. Vous n’êtes pas fou M. Marineau et moi non plus. Cependant, nous vivons dans un monde toxique où l’exploitation de notre crédulité atteint des sommets par le génie même de l’être humain.
Je lisais ceci aujourd’hui même :
« Selon le Dr Rob Lustig qui travaille avant tout auprès d’enfants, chez qui les taux d’obésité, de diabète et de pathologies connexes ne font qu’augmenter depuis plusieurs dizaines d’années. De plus en plus d’enfants présentent des marqueurs de maladies cardiovasculaires que l’on ne voyait avant que chez les adultes. Ce raz-de-marée provient d’une culture dans laquelle de nombreuses grandes entreprises ont délibérément ciblé les circuits cérébraux du plaisir et de la récompense pour renforcer les compulsions addictives. C’est pour cela qu’elles engagent des neuroscientifiques. Les neurosciences sont devenues des servantes du profit. » (« Le mythe de la normalité; le traumatisme, la maladie et la guérison dans une culture toxique », Dr Gabor Maté, GuyTrédaniel éditeur, 2022, 2025, page 350, 351)
Nous avons remercié les religions de leurs mensonges et endoctrinements sans nous apercevoir que nous avons placé sur le "trône des certitudes" ces entreprises qui nous exploitent encore plus que les vendeurs de spiritualité religieuse.
Tout est dans le même sac à ordure : faire croire que le bonheur est dans la consommation sans plus de limite.
Ma mère disait souvent que le bonheur, c’était savoir se contenter de ce que nous avons; j’ajouterais bien modestement à la saine philosophie de ma mère que ce que nous avons de plus précieux, c’est notre capacité de jugement qui nous apprend à dire NON à la bêtise des hommes qui sont des génies pour nous exploiter dans notre crédulité.
Tout ça nous vient de notre pauvre éducation et instruction : notre ministère de l’Éducation est complice de ce système d’exploitation toxique qui ne sait pas nous enseigner ce qu’est le bonheur. Et c'est généralisé dans tout notre monde occidental.
La grande lacune de notre éducation vient du fait que nos écoles primaires et secondaires n’enseignent pas à penser, à vivre et à aimer à nos enfants, adolescentes et adolescents.
Je suis à la remorque de plusieurs penseurs, dont Edgar Morin, qui préconisent la refondation de l’Éducation; il faut lire « Enseigner à vivre; manifeste pour changer l’Éducation » pour saisir que l’humanité doit changer sa façon de faire auprès de ses enfants si nous voulons changer ce monde catastrophique.
Il faut sortir de notre angélisme encore plus que notre Révolution tranquille l’a fait; il faut enseigner mieux à nos enfants la philosophie, cette matière qui doit nous aider à mieux penser, à mieux vivre, et surtout, à savoir aimer, c’est-à-dire à vraiment apprendre à s’aimer: soi d’abord et toute l’humanité ensuite, et tout ce monde fragile qui est loin d’être fou.
Sans cet apprentissage dès les classes du primaire et du secondaire, nous continuerons à faire l’erreur de penser que le monde est fou.
François Champoux, Trois-Rivières