Ce n’est pas la peine de grimper dans les rideaux à propos du 51^e état. Le défi de Trump est aussi une offre qui mérite considération.

La question est de savoir si cette proposition est avantageuse en regard de la souveraineté du Québec.

Quelle constitution?

La vidéo exceptionnelle Canada the Illusion [ⁱ] résumée ici [ⁱⁱ] nous apprend que le Canada et le Québec n’ont jamais eu de constitution. Par le Statut de Westminster en 1931, la Couronne a renoncé à ses droits sur les terres du Dominion. Par le fait même les provinces sont devenues souveraines et le Canada a cesser d’exister légalement. Mais aucune de ces entités ne s’est constituée légalement par une assemblée constituante. Elles demeurent des sociétés privées, fictions juridiques de droit maritime, sous contrôle étranger.

Cependant le Canada est intégré militairement avec les États-Unis [ⁱⁱⁱ] par des accords depuis 1940, dont le NORAD en 1958, le USNORTHCOM en 2002 et 2009. En 2017 un gouvernement militaire a pris le contrôle des États-Unis et du Canada [^iv] et nommé un commandant-en-chef pour le Canada en 2021 [^v].

Quelle souveraineté?

Les Canadiens et les Québecois aiment se distinguer des États-Uniens par leur politiques pacifistes et socialistes. Rien n’est plus faux. Ces apparences ne sont qu’une façade. Matthew Ehret [^vi] décrit

« le rôle historique de l'Empire britannique dans l'utilisation du Canada comme une arme contre les Canadiens, et en particulier les Américains, depuis plus de deux siècles. »

Pendant la guerre de Sécession

« Ces réseaux de renseignements confédérés ont non seulement coordonné des opérations terroristes contre l'Union à partir du nord, mais ont également payé et dirigé John Wilkes Booth pour qu'il assassine Lincoln après la fin de la guerre.[^vii] »

Par la suite

« Lorsque la table ronde de Cecil Rhodes (fondée en 1902) est devenue une force motrice dans l'élaboration de la grande stratégie impériale visant à reconquérir les colonies perdues des Amériques et à établir une fédération mondiale sous l'égide de la City de Londres, c'est le Canada qui a hébergé des centaines de boursiers Rhodes entre 1907 et 1952, qui se sont ensuite infiltrés aux États-Unis. »

En 1921, l’armée canadienne a élaboré un plan trompeusement nommé « Defence Scheme 1 » pour attaquer les États-Unis. Ce plan prévoyait cinq attaques surprises sur différents points d’entrée, la prise de Minneapolis et St Paul puis une retraite rapide en faisant sauter les ponts et les routes en attendant que la marine britannique vienne à leur rescousse.

En riposte à cette menace les États-Uniens ont adopté le pan Rouge en 1930 pour l’invasion du Canada. Ce plan auquel a participé le général MacArthur, chef d‘État-major de l’armée, est devenu la doctrine officielle des États-Unis jusqu’en 1974[^viii].

« Le projet de 1930 indiquait que « de grandes parties du territoire de CRIMSON deviendront des théâtres d’opérations militaires avec des souffrances conséquentes pour la population et la destruction et la dévastation généralisées du pays…

En 1934, le secrétaire à la Guerre et le secrétaire à la Marine ont approuvé un amendement autorisant le bombardement stratégique d’Halifax, de Montréal et de Québec par « des opérations aériennes immédiates à l’échelle de la plus grande mesure que possible ». »

L’usage d’armes chimiques est prévu dès le début des hostilités.

En 1933, le général Smedley Butler a déjoué un coup d’État militaire contre le gouvernement Roosevelt organisé par les mêmes intérêts subversifs qu’au Canada[^ix].

Si le Canada a évité le désastre de peu c’est parce que la Deuxième Guerre mondiale a détourné l’attention des États-Unis. Le Canada a servi de belligérant par procuration pour la Grande-Bretagne et la finance internationale contre les États-Unis. C’est le même rôle que joue l’Ukraine au service de l’Otan contre la Russie avec les résultats que l’on connaît. Face à la menace, le Canada a progressivement cédé aux pressions politiques et économiques des États-Unis. Par coïncidence, la Grande-Bretagne a abandonné son emprise coloniale sur le Canada en 1931.

Ces mêmes intérêts mondialistes sont à la manœuvre au Canada avec Mark Carney parce que pour eux « Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même. »

« Depuis l'avènement de la pandémie de COVID, Mark Carney a été au centre de la promotion d'un programme politique connu sous le nom de « Grande remise à zéro », de « Nouvelle donne verte » ou de « Reconstruire en mieux ».

Ces politiques mondialistes nous rendent dépendants du monde entier pour les approvisionnements, les emplois, et les décisions qui échappent au contrôle démocratique. C’est le contraire de la souveraineté. Les dirigeants qui nous mènent dans cette voie sont compromis par l’État profond de la Cabale et travaillent pour leurs contrôleurs contre les intérêts du peuple.

Quels avantages?

Quel avantage tirons-nous de la situation actuelle? Le Canada, le Québec et l’Occident sont comme la grenouille dans la marmite des mondialistes. Par opposition les militaires patriotes étatsuniens ont pris le contrôle du gouvernement et s’apprêtent à rétablir la république constitutionnelle de 1776. Dans ce contexte, les états sont indépendants et partagent des compétences communes par traité entre états souverains. C’est la situation dont jouirait le Québec comme état dans l’Union américaine.

De plus le Québec continuerait de profiter de l’intégration économique nord-sud. Le Québec pourrait négocier son adhésion à condition d’avoir des représentants compétents et honnêtes.[^x]

Bien sûr nous avons des différences de culture. Nous aimons afficher nos valeurs d’humanisme et de solidarité par opposition au matérialisme américain. Mais nous aurions des leçons de patriotisme et de responsabilité citoyenne à prendre de nos voisins. Nous sommes capables de grandes choses mais le ressort semble démonté.

Pour saisir l’âme du Québec, il faut se référer aux œuvres principales de la littérature. Dans Maria Chapdelaine, l’héroïne choisit la simplicité volontaire. Dans Trente Arpents, le héros est attaché à la terre mais l’appât du gain lui fait tout perdre. Dans Un Homme et son péché, l’anti-héros Séraphin est rongé par l’avarice. La vertu n’est pas ce qui ressort le plus dans l’ensemble. Pourtant nous avons survécu à l’adversité. Notre culture est influencée par la religion chrétienne et la culture gréco-romaine, deux courants opposés, l’un basé sur la foi et l’autre sur le logos ou la raison [^xi]. La raison est ce dont nous avons le plus besoin pour lutter contre des idées préconçues.

Conclusion

Le Canada n’a jamais eu de constitution : « c’est un territoire occupé par la Couronne britannique  depuis sa fondation». La Couronne s’est désistée en 1931. Le Canada et le Québec demeurent des sociétés privées. Militairement, le Canada est déjà le 51e État.

Le Canada et le Québec ont renoncé à leur souveraineté en favorisant le mondialisme. Ils se sont exposés à tous les dangers pour les seuls intérêts de l’Empire britannique et son oligarchie financière. Nous avons échappé de peu à une guerre dévastatrice avec nos voisins du sud. Ces mondialistes travaillent à nous exterminer pour leur profit.

Par opposition, les États-Unis mènent une lutte victorieuse pour rétablir leur souveraineté contre les mondialistes. Les États-Unis redonnent le pouvoir au peuple et aux états souverains de l’Union. C’est le statut qu’aurait le Québec comme état américain.

Nous avons des différences culturelles mais nous avons aussi beaucoup à apprendre des États-Uniens sur le patriotisme et la responsabilité citoyenne.

Allons-nous profiter encore de notre intégration nord-sud avec les États-Unis? Ou bien allons-nous assumer les conséquences désastreuses de notre collaboration avec les ennemis de nos libertés?

Références