Francine Pelletier, dans sa chronique du mercredi 14 septembre, explique le choix du multiculturalisme au Canada par une moyenne : « Les immigrants de première et deuxième génération comptent pour plus de la moitié de la population canadienne. » Le problème réside dans le fait que cette moyenne masque deux réalités très différentes. Au Canada anglais, environ 30 % de la population est d’origine britannique alors qu’au Québec, environ 80 % de la population est d’origine française. En d’autres termes, la société canadienne-anglaise est constituée de communautés dont aucune n’est majoritaire, alors que la société québécoise reste une société relativement homogène, où 80 % de la population a une même origine. Dans ces conditions, on peut comprendre le choix du multiculturalisme au Canada anglais. En revanche, rien ne justifie ce choix pour le Québec. L’utilisation de ce type de moyenne vise, à mon avis, ni plus ni moins qu’à masquer ou à nier les caractéristiques particulières de la société québécoise.
> Lire la suite de l'article sur Le Devoir
LETTRE
La négation de la société québécoise
Vu d'Ottawa il n'y a qu'une seule nation ici
Francine Pelletier44 articles
Journaliste, réalisatrice et scénariste Cofondatrice de "La Vie en rose", journaliste et documentariste
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé