Coderre accusé de censure par un commentateur de droite

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L'administration Coderre accusée de menaces de représailles Libérales en cas " d'abus " de liberté d'expression

Le commentateur de droite Ezra Levant crie à la censure. Il affirme que sa plus récente publicité dans sa campagne contre la décision du maire Denis Coderre de s'opposer au projet Énergie Est a été interdite sous la pression de l'hôtel de ville et pour éviter de choquer la communauté musulmane.

Dans une vidéo de 14 minutes mise en ligne jeudi, M. Levant dit avoir tenté de mettre en place un troisième panneau-réclame en face de l'hôtel de ville de Montréal pour dénoncer l'opposition du maire au projet d'oléoduc piloté par Énergie Est. « Lorsque Denis Coderre dit non au projet d'Énergie Est, il dit oui au pétrole de la charia exporté par l'OPEP », clame la publicité. L'affiche présente une photo du roi de l'Arabie saoudite, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud.
Mais alors que les deux autres publicités ont été affichées sans problème, la société Outfront Media a cette fois refusé la plus récente mouture de cette campagne lancée depuis le début de l'année.
« Quand nous leur avons demandé pourquoi, ils nous ont dit avoir peur de choquer les activistes musulmans et même le dictateur saoudien lui-même. »
- Ezra Levant

Le commentateur est toutefois allé plus loin en affirmant que le cabinet du maire Coderre était intervenu auprès d'Outfront pour qu'elle cesse de diffuser ces publicités. « La société d'affichage nous a aussi dit que l'hôtel de ville de Montréal lui mettait de la pression pour arrêter de diffuser nos publicités et que si elle continuait, elle pourrait avoir des difficultés. Les politiciens libéraux ne lui donneraient peut-être plus de permis », poursuit Levant.
Pour appuyer son dire, le commentateur a diffusé deux courriels envoyés par un employé de la société d'affichage ainsi que l'enregistrement d'une conversation avec une dirigeante canadienne d'Outfront. Dans ceux-ci, l'entreprise dit ne pas être à l'aise avec la mention du mot « charia ». « Ceci est religieux et politique et nous voulons éviter cela », peut-on lire dans un message.
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