La fidélité des non-francophones au Parti Libéral.
7 septembre 2012
J'avais l'intention de diffuser votre texte sur les médias sociaux où j'ai une certaine audience, mais je me suis retenu à cause de ceci: " La courte victoire du Parti Québécois aurait été toute autre si les électeurs francophones, partagés entre cinq partis politiques, faisaient preuve de la même cohérence et lucidité. Qui a dit « Diviser pour régner » ?"
Selon moi, ce ne sont pas les électeurs francophones qui sont responsables de cette division, mais le Parti québécois lui-même à cause de son refus de se battre (aucune contestation du vol du référendum de 1995), de démontrer la nécessité de notre indépendance nationale durant les 17 dernières années, de son outrecuidance face à QS et à Option Nationale et de celle de ses partisans à l'égard des Québécois en général qui ont le malheur, selon eux, d'être indépendantistes sans être péquistes, etc.
J'ajoute qu'il est plus que temps que le Parti québécois comprenne que déjà, vouloir se séparer c'est ignorer que notre pays existe de facto. Il nous reste à en prendre possession, de jure, et pour cela, sortir le Canada du Québec. Pas la même vision.
Les Québécois n'hésiteront jamais à expulser un intrus, mais ils n'aiment pas les séparations.