Loi 21: une atteinte grave à la liberté
24 janvier 2022
En revanche, je ne vous féliciterai pas pour votre argument reductio ad Hitlerum.
Se voulant agent de transformation, Marc Labelle présente sur les valeurs et les enjeux fondamentaux du Québec des réflexions stratégiques, car une d&eacu...
Se voulant agent de transformation, Marc Labelle présente sur les valeurs et les enjeux fondamentaux du Québec des réflexions stratégiques, car une démarche critique efficace incite à l’action salutaire. Ses études supérieures en sciences des religions soutiennent son optique de penseur libre.
Le Québec que l’on cherche à claquemurer
24 janvier 2022
En revanche, je ne vous féliciterai pas pour votre argument reductio ad Hitlerum.
21 janvier 2022
La disposition de dérogation fait partie de la Constitution canadienne (article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés) ; le gouvernement du Québec est donc libre d’y recourir dans le régime actuel.
6 janvier 2022
La gauche immigrationniste aveugle sévit dans tous les pays occidentaux. De manière générale, un courant laxiste ou universaliste à l’extrême, donc antinational, s’oppose aux patriotes du pays à toutes les époques.
Non, le Canada anglais cherche bel et bien à nous noyer directement depuis toujours. Ce fut notamment le cas avec la venue des loyalistes dans les « Cantons de l’Est » après l’Indépendance des États-Unis. Seulement, dans son jusqu’au-boutisme actuel, le Canada anglais s’est pris lui-même à son propre piège. Tant pis pour lui, tant mieux pour nous… si nous savons maintenir une cohésion nationale minimale.
Les Québécois ont voté maintes fois en faveur de Trudeau père parce qu’il portait un nom « canadien-français ». L’importation unilatérale de la Constitution canadienne ouvrit finalement les yeux sur sa traîtrise. C’est pour éviter la sanction personnelle de l’électorat québécois qu’il quitta son poste de premier ministre en 1984.
Il ne faut pas s’illusionner : le Québec a perdu sa masse critique pouvant peser sur la politique canadienne dès 1993, lorsque la population québécoise est passée sous la barre des 25 % de la population du Canada. Alors, le « Canadien français » Jean Chrétien prit le pouvoir en se passant de l’appui de l’électorat québécois ; la concentration des votes au Québec fit provisoirement du Bloc québécois l’Opposition officielle. Depuis, les députés du Québec qui participent au gouvernement canadien sont contraints à quémander des petits accommodements.
Certes, je suis d’accord que le PQ n’aurait pas dû mettre tous ses œufs dans le panier du référendum, qui n’était qu’un moyen parmi d’autres d’arriver à l’indépendance. Il fallait plutôt reprendre la lutte dès l’échec du référendum de 1980 à la manière de Maurice Duplessis ou de Daniel Johnson père en leur temps, tout en visant l’indépendance.
C’est justement parce que le PQ n’a pas mené de sérieux combats sectoriels tout en faisant la promotion de la souveraineté que le PLQ a eu beau jeu de la réduire au seul référendum. Elle devint ainsi une notion abstraite, qui favorisa le règne libéral d’une quinzaine d’années. Chez les nationalistes, faire une fixation exclusive — négative ou positive — sur le référendum, c’est intérioriser le discours de l’ennemi. Jeter la souveraineté avec le référendum, c’est jeter le bébé avec l’eau du bain.
Ayant profité de ce vide de manière circonstancielle, la CAQ ne pouvait elle-même que produire du vide. Elle est d’ailleurs prostrée, tenaillée qu’elle est entre son aile nationaliste et son aile fédéraliste, cette dernière gardant ainsi le vrai contrôle, pour la plus grande stabilité du régime canadien. Ainsi, la CAQ se contente paresseusement de son service minimum (les lois 21 et 96) aux francophones, pour tenter de camoufler les dons privilégiés du Royal Victoria à l’université McGill et de l’agrandissement du collège Dawson. La com caquetante de la CAQ n’a pas d’avenir.
On pourra établir la garde nationale pas à pas, mais il faudra bien qu’elle en vienne à développer la capacité de repousser toute agression de notre territoire national. Retenons cette leçon de l’histoire : lors de la lutte contre la conscription au printemps de 1918 à Québec, l’armée canadienne s’est bien gardée d’utiliser les soldats québécois ; elle a plutôt fait venir des troupes du Canada anglais dont la fidélité était assurée. À la mitrailleuse, elles ont assassiné 4 manifestants et blessé 60 autres avec des balles explosives… qui étaient pourtant des armes de guerre prohibées. Lorsque la loi martiale fut de nouveau proclamée en octobre 1970 par Pierre Elliott Trudeau sous le prétexte d’une insurrection imaginaire, les corps policiers de la province ont été docilement placés sous les ordres du pouvoir canadien. Un gouvernement indépendantiste devra assumer le commandement de ses forces armées (polices municipales, Sûreté du Québec et garde nationale) de la base au sommet de la hiérarchie.
Il est grand temps de mettre fin à la naïveté politique.
4 janvier 2022
Réponse à Alexandre Cormier-Denis
Une coalition PQ-QS qui dirigerait un pays indépendant ? C’est une hypothèse farfelue, considérant l’antinationalisme primaire de QS.
Je suis plutôt d’accord avec l’Alexandre Cormier-Denis de Nomos qui estimait ceci récemment : dans un système uninominal à un tour, il existe normalement deux grands partis qui aspirent au gouvernement ; la situation actuelle avec un grand parti au pouvoir et trois autres partis qui se partagent le reste de l’électorat est inhabituelle ; nous sommes donc dans une période de recomposition politique.
Il est à espérer que l’urgence à réagir aux diverses menaces collectives accélère le processus d’une nouvelle lucidité animant la classe politique. Une nouvelle union patriote pourrait ainsi naître. Selon une prévision réaliste, elle serait composée surtout du PQ et de l’aile nationaliste de la CAQ, peut-être avec une poignée additionnelle de rescapés des autres partis. Quant au Bloc, il appuiera le nouveau gouvernement du Québec. L’ennemi serait la coalition PLQS.
C’est la formule territoire du Québec + État indépendant + identité française d’Amérique qui rendrait cette union patriote robuste.
Le régime canadianiste a augmenté l’immigration de masse depuis une vingtaine d’années dans le but de minoriser le peuple québécois chez lui et ainsi écarter la possibilité de l’indépendance du Québec. Bien entendu, il faudra donc aussi fermer le robinet de l’immigration comme je l’ai déjà préconisé parmi d’autres mesures concrètes concernant les enjeux existentiels majeurs du peuple québécois. Cette submersion migratoire raccourcit drastiquement l’échéance pour atteindre l’indépendance : nous n’avons pas la possibilité de l’étendre sur plusieurs générations, ni même une seule. Il ne reste plus que quelques années pour réaliser notre émancipation.
L’éveil se produira-t-il ? Si oui, nous sommes sauvés ; sinon, nous sommes perdus.
3 janvier 2022
La quantité de mots de ce texte ne fait qu’illustrer la pauvreté du contenu de l’argumentation. Encore du verbiage lancinant qui tient d’une espèce de théologie nominative obsédée par son objet, un nom désuet brandi comme une baguette magique. Malgré cela, M. Pierre Bouchard se contredit en faisant l’aveu que le nom n’est pas important !?! Ainsi, il interprète à tort et à travers mes propos tout en me prêtant de fausses intentions.
Surtout, l’administrateur de la page Facebook de la Fédération des Canadiens-Français assène à plusieurs reprises qu’il est en faveur de l’indépendance comme… Gilles Verrier le fondateur du groupe. Pourtant, ici sur Vigile ou ailleurs, celui‑ci préconise le rejet de l’indépendance. Résultat : la soumission aux « minorités de blocage ». Il semble exister, au pire, une divergence essentielle ou, au mieux, un bris de communication, entre les deux piliers de la FCF.
Un seul point d’accord avec M. Bouchard : dans la situation actuelle, un référendum d’initiative serait prématuré ; il faudrait plutôt un référendum de ratification à la fin du processus de libération. Mais ce sont des combats politiques qui conduiront le processus à terme. Ce sont eux qui entraîneront la majorité des Québécois sur la voie de l’indépendance.
Or, selon M. Bouchard, il serait injustifié de s’appeler Québécois parce que le Québec est sous domination anglaise. En conséquence, dans une protestation de pure forme, il ne conçoit pas que la province puisse être transformée en pays. Il veut plutôt faire reconnaître par Ottawa notre statut de minorité canadienne, c'est-à-dire de débris de peuple. Servitude inconsciente ou volontaire ?
Ainsi, son texte ne contient aucune proposition d’action concrète pour libérer notre territoire national par la conquête d’un État complet. Il préfère la quiétude du mantra « Canadiens-Français » qui selon lui provoquerait le regroupement des souverainistes et des fédéralistes. Pourtant, les fédéralistes sont hostiles à l’indépendance par définition puisque le régime canadien ne se veut autre que notre joug conduisant au tombeau.
Finalement, j’adopte parfois un ton polémique pour brasser les cages mentales et fracasser leurs barreaux. Je ne suis pas de ceux dont on lira cette épitaphe sur la tombe : « Ci-gît un penseur qui n’a jamais froissé personne. » On interprète mes propos comme des insultes parce qu’ils dérangent ? Tant pis pour les personnes qui s’en offusquent comme des wokes trop maternés. Ou plutôt, tant mieux.
3 janvier 2022
Il n’y a pas de malentendu parce que je suis exprimé clairement. Il n’y a qu’un déni obstiné de votre part, Monsieur Éric F. Bouchard, d’admettre que notre peuple a un territoire à libérer par la conquête d’un État complet. C’est le refus de reprendre ce combat qui menace nos chances de le conduire à terme. Vous avez choisi de vous réfugier frileusement dans une idéologie nominative anhistorique et hors sol. C’est la posture stérile des capitulards qui cherchent à se donner bonne conscience. Ici, sur Vigile, c’est au contraire la place des patriotes combatifs.
1 janvier 2022
Je me réjouis que vous citiez des peuples qui sont tous dotés… d’un pays indépendant, aspiration existentielle légitime que vous avez, hélas, rejetée pour notre peuple : la Pologne, l’Irlande, la Finlande, l’Arménie. Calmez-vous, cessez d’attribuer de fausses intentions à ceux qui ne partagent pas vos lubies et apprenez à me lire si vous tenez à me citer correctement, en particulier sans y ajouter votre vocabulaire grossier. Le mépris n’est que le vôtre. L’appellation Canadiens-Français correspond à un stade historique qui avait ses forces et ses faiblesses, comme toute époque. Toutes les générations, tenues de relever ses propres défis en assumant de manière émondée l’héritage des précédentes, ont leurs réussites et leurs échecs. La vôtre, peu importe laquelle, ne sera pas plus parfaite que les autres. Sortez de votre vanité puérile et cessez votre harcèlement — auquel nous ne cèderons pas — afin que la communauté vigilienne puisse concevoir les voies concrètes qui mèneront à l’avènement de l’indépendance.
1 janvier 2022
Quelle confusion conceptuelle et historique ! Par exemple, le républicanisme du Bas et du Haut-Canada a été réprimé dans le sang par les monarchistes britanniques ; il ne fut pas la victime de nos ancêtres. De toute urgence, abandonnez votre posture antiquébécoise dogmatique et faites l’apprentissage adulte de notre histoire concrète.
31 décembre 2021
L’imposture n’est que la vôtre. Un nationalisme fondé sur une ethnie minoritaire au sein du Canada est voué à l’échec parce que vous acceptez passivement les règles du jeu de l’ennemi, ainsi assuré de gagner la partie contre elle. Il faut politiquement libérer le Québec — notre territoire majoritaire — avant que l’immigration massive nous ait engloutis. C’est urgent. Notre combat est donc à la fois territorial, politique et identitaire. Les capitulards comme vous se contentent de la seule dimension identitaire pour tenter de camoufler leur refus indigne de l’effort d’émancipation requis.
30 décembre 2021
« Réécriture grossière », écrivez-vous. Vous faites de la projection.
Le cadre de référence d’Henri Bourassa ou de Pierre Elliott Trudeau était le Canada ; celui de Louis-Joseph Papineau, le Bas-Canada, et celui de René Lévesque, son équivalent actuel, soit le Québec. Dans le premier cas, nous sommes minoritaires ; dans l’autre, majoritaires.
Pour tenter de justifier le déni de cette réalité, vous n’avez de cesse de concocter une bouillabaisse ratiocinante à la Pierre Elliott Trudeau, cet obsédé du bibocal. Elle ne mérite pas plus ample considération.
28 décembre 2021
Décidément, vous avez tout faux : ce sont des « Canadiens français » comme Henri Bourassa qui ont fait la promotion de l’indépendance du Canada. Les Québécois souverainistes visent l’indépendance du Québec parce que c’est notre territoire national à titre de majorité. Sur les six noms qui nous ont désignés, quatre — Français, Canadiens, Bas-Canadiens et Québécois — correspondent au territoire spécifique de notre peuple, c’est-à-dire là où nous sommes majoritaires. L’appellation Québécois constitue donc un retour vers l’état normal d’un peuple doté ou en quête de sa liberté collective. La promotion de votre appellation ambigüe est celle de défaitistes procrastinateurs et morbides, qui s’acharnent contre notre accession à l’indépendance parce qu’ils n’ont pas le courage de l’effort d’émancipation requis.
26 décembre 2021
Voilà une confirmation de l’aboutissement de la rengaine obsessionnelle du nom désuet « Canadiens-Français » : le renoncement à la liberté collective. C’est l’indépendance du Québec qui nous procurera notamment la maîtrise définitive de la politique de l’immigration.
Personne ne suit Marc Labelle. Soyez le premier!