Du sang neuf au CA de la Société des Amis de Vigile
27 mars 2017
Félicitations à l'équipe de Vigile d’avoir trouvé une relève de qualité. Merci aux prédécesseurs. Que le combat pour l’indépendance continue !
Se voulant agent de transformation, Marc Labell...
Se voulant agent de transformation, Marc Labelle présente sur les valeurs et les enjeux fondamentaux du Québec des réflexions stratégiques, car une démarche critique efficace incite à l’action salutaire. Ses études supérieures en sciences des religions soutiennent son optique de penseur libre.
Où en sommes-nous ? Quel est le défi majeur à relever ?
Coup de gueule !
Le Québec que l’on cherche à claquemurer
27 mars 2017
Félicitations à l'équipe de Vigile d’avoir trouvé une relève de qualité. Merci aux prédécesseurs. Que le combat pour l’indépendance continue !
25 mars 2017
En s’inspirant de Richard Arès, il faudrait donc promouvoir une nouvelle acception, positive, du terme réactionnaire, considéré péjoratif.
On peut le lier à cette définition neutre du nom réaction dans le dictionnaire du CNRTL :
« Acte, comportement d’une personne en réponse à une action extérieure, et qui, en général, tend à annuler celle-ci. »
Mieux, on trouve dans le Littré un tour positif du mot réaction :
« Il se dit de l’ensemble des actes d’un parti opprimé qui devient le plus fort. »
L’action extérieure illégitime qui dénature le Québec est celle du gouvernement fédéral colonialiste, l’héritier de la Couronne britannique.
Votre message est donc un appel à riposter, fondé sur une saine reconfiguration du vocabulaire. Qui témoigne, elle, du refus de la soumission. Et de l’espérance de la victoire.
22 mars 2017
Ces Écossais sont des « colonisés-colonisateurs ». Leur royaume d’origine, l’Écosse, fut annexé à celui de l’Angleterre en 1707. Ces descendants de dominés ont donc créé un régime politique qui leur procura une domination compensatoire au détriment des Canadiens (français).
18 mars 2017
Oui à la souveraineté populaire : c’est d’abord l’ensemble du peuple québécois participant à la constituante qui réalisera l’indépendance. Les partis, qui affichent des différences inconciliables, devront alors suivre le peuple ou disparaître. Le peuple avant les partis !
10 mars 2017
Le courage politique exige de ne pas évacuer le problème de l’immigration massive par la promesse de confier la détermination du nombre acceptable d’immigrants à un comité d’experts… Lorsque le PQ prendra le pouvoir… S’il le reprend un jour. Zzz-zzz…
Cette question doit être débattue à fond à l’intérieur du PQ dès maintenant. Autrement, la direction du PQ continuera de se soumettre à la doxa de l’extrême gauche, c’est-à-dire celle des globalistes, qui a contaminé la plupart des médias.
Pour l’avancement de la délibération démocratique, les experts en immigration doivent donc immédiatement apporter leur contribution citoyenne, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du PQ.
De toute façon, il faudra tôt ou tard désamorcer la question. Plus on attendra, plus ce sera difficile et moins tentant de casser le tabou. Après la noyade collective — que visent les fédéraux —, il sera trop tard pour remédier à la situation.
6 mars 2017
J’appuie cette analyse sensée qui, je le souhaite, fera œuvre de déculpabilisation. J’ai écrit ce qui suit hier sous la chronique de Réjean Parent dans Le Journal de Montréal.
Nous n’en sommes plus à l’opposition gauche-droite depuis longtemps en Occident, en particulier au Québec. L’extrémisme se situe ailleurs : dans la globalisation totalitaire qui vise l’affaiblissement et l’anéantissement des États-nations. Elle est fondée sur une immigration massive incontrôlée dans le but de saper le tissu historique et l’identité des peuples pour en faire de simples populations consommatrices — dociles et soumises à la ploutocratie, dont le principal agent est George Soros. Au Québec, le patriotisme de bon aloi consiste à lutter contre le « postnational » Justin Trudeau, qui cherche à absolutiser l’héritage de son père, l’idéologie globalitaire qu’est le multiculturalisme.
28 février 2017
Monsieur Le Hir, vous avez bien ressenti le ras-le-bol populaire et formulé la reconnaissance due à la tradition. Cet évènement est la goutte qui fait déborder le calice, oserai-je écrire. Alors que le régime multiculturaliste nous harcèle, tant avec sa volonté de liquider notre histoire que son soutien au voile islamique conquérant, on cherche obsessionnellement à supprimer les derniers vestiges chrétiens par pureté idéologique. Où dresser la frontière entre les symboles qui relèvent de la promotion de la foi religieuse ou du patrimoine ? La réponse n’est pas toujours évidente ; aussi, je suis d’avis qu’il faudrait idéalement laisser la sagesse populaire historiquement et politiquement bien informée trancher en la matière.
24 janvier 2017
Me Néron écrit : « Au Canada, on peut légalement ou légitimement [mon italique] abroger tout ce qui ne fait pas l’affaire des “ descendants des vainqueurs ”. » Cela appelle deux remarques.
Si la Confédération a été réalisée selon un rapport de domination des vainqueurs sur les vaincus, cela ne remet-il pas en question la légitimité du nouveau régime établi en 1867, et par conséquent, de sa suite en 1982 ? Le squelette qu’est la Constitution de 1867 (l’Acte de l’Amérique du Nord britannique) est demeuré inchangé en 1982 ; P. E. Trudeau n’y a ajouté qu’un deuxième ischion, soit la Charte canadienne des droits et libertés. À cette époque, on avait rapporté à maintes reprises au bulletin de nouvelles que la Cour suprême considérait que l’initiative du premier ministre canadien était légale, mais qu’elle était illégitime. Pour se faire des munitions, il serait intéressant de creuser cela, de déterminer, si c’est possible, ce que la Cour suprême entendait par là. A-t-elle ensuite rajusté son discours ? À mon avis, elle était mal à l’aise face aux conséquences possibles de l’unilatéralisme de P. E. Trudeau. Puisque Me Néron a écrit : « Tout ce qui est “ imposé ” est du domaine de la “ violence ”. Et la violence ne peut pas créer de droits. »
Par ailleurs, il s’était produit un évènement primordial peu après la Cession de la Nouvelle-France en 1763 : l’avènement moderne de la souveraineté populaire, aux États-Unis (la Déclaration d’indépendance en 1776) et en France (la Révolution en 1789). Elle remplaçait la souveraineté royale, que l’on disait d’origine divine. L’échec de la Révolte des patriotes en 1837-1838 qui visait à remettre l’essentiel du pouvoir au peuple, évènement considéré par plusieurs comme une deuxième conquête, mena au compromis bancal de 1867 qu’acceptèrent George-Étienne Cartier et les autres représentants sans vision, à titre de passifs « descendants des vaincus ».
Tout cela fait du Canada un pays artificiel qui s’oppose à l’exercice de la souveraineté du peuple québécois au sein d’un régime républicain, plutôt que monarchique. En prenant pleinement conscience qu’il est lui-même l’unique source d’autorité authentique et légitime, le peuple québécois aura la volonté de s’émanciper. C’est précisément cela que craignent et cachent les profiteurs de la domination mortifère, entre autres, sous le concept nébuleux « que seul un degré appréciable de consentement des provinces est requis pour modifier la Constitution. »
16 janvier 2017
Merci Maître Néron pour cet éclairage historique fondamental.
Il y a deux constats majeurs à tirer du discours de George Brown :
1. La nouvelle Constitution devait obtenir le consentement des deux provinces. Or, le peuple du Bas-Canada n’a pas été consulté par référendum.
2. Le régime fédéral devait assurer aux populations de chaque province le plein contrôle sur leurs affaires locales. Or, le gouvernement fédéral a fini par envahir tous les champs de compétence provinciaux en utilisant son pouvoir de dépenser, avec l’appui de la Cour suprême.
Ces constats sont intimement liés entre eux. Il n’est pas surprenant que le régime fédéral canadien ait dérivé au point de menacer la liberté et l’existence même du peuple français d’Amérique du Nord.
La conclusion à tirer est simple : le peuple québécois, selon le principe de la souveraineté populaire, a le droit de répudier solennellement la Constitution illégitime de 1867 et de décréter l’indépendance du Québec.
26 juillet 2016
Ce texte est éclairant par ses aspects historique, comparatif et géopolitique. À sa lecture, on saisit bien l’enjeu politique actuel de l’hydroélectricité. Celle-ci doit être la source de notre fierté — et de notre action collective. Merci.
10 octobre 2015
En fait, le ministre Fournier a annoncé une bien mauvaise nouvelle : il y aurait 2,6 millions de francophones et de francophiles hors Québec. Si on soustrait le million de francophones hors Québec selon la langue maternelle, cela signifie qu’il n’y a que 1,6 million de francophiles — amoureux de la langue française — au sein d’une population de plus de 27 millions d’anglophones. Eh misère !
Trêve de plaisanterie, votre portait de la situation linguistique des francophones hors Québec est précis, étoffé, indéniable.
Marc Labelle
Citoyen de Gatineau
Ancien francophone hors Québec
7 octobre 2015
Monsieur Lachapelle,
Votre propos fait prendre conscience qu’il faudrait dorénavant expliquer avec insistance la différence entre le collectivisme individualiste du multiculturalisme et le sens républicain de la collectivité. Le premier juxtapose et oppose les divers groupes séparés, alors que le dernier est tempéré par l’équilibre recherché avec son complément, le souci de protéger le rôle de l’individu au sein de la société. Le multiculturalisme détruit la société, alors que le républicanisme la construit.
Personne ne suit Marc Labelle. Soyez le premier!