Si nous ne réalisons pas notre souveraineté, on nous l'imposera!
22 janvier 2011
Je n'ai aucun plaisir à me morfondre dans la désespérance.
Mon texte explique ce que sont les tendances lourdes dont dépend l'avenir du Québec. Si notre peuple a résisté à toutes les énormes vagues d'immigration passées, ce fut certes à cause de son haut taux de natalité, mais aussi et surtout parce que le Québec était alors surpeuplé par rapport aux autres parties du continent nord-américain. En un mot, les immigrants finissaient par foutre le camp à cause de notre pauvreté relative; une pauvreté en partie causée par les vols du Canada anglais (qui n'ont toujours pas cessé).
Si, au contraire, nous vivons présentement une crise démographique (d'ailleurs en rémission partielle) et si nous sommes envahis par des masses d'immigrants, c'est parce que le peuple québécois a entrepris avant beaucoup d'autres peuples (et après plusieurs autres) sa mise à jour démographique et économique. Or, comme je le montrerai dans un prochain article, le même phénomène est en train de se produire partout ailleurs sur la planète et en plus rapide encore à cause de l'accélération de l'Histoire. L'écart de richesses qui attire les immigrants est en train de se fermer. L'immigration va alors s'arrêter ou presque, mais sans arrêter les départs.
Pour terminer, disons que les Québécois pourraient très bien décider de continuer à pleurnicher sans rien faire. (C'est ce que font les dirigeants souverainistes actuels.) Ils pourraient même lutter contre les lois de la géographie et de la géopolitique pour empêcher leur libération, par exemple dans le cas où un continent en voie d'intégration économique exigeait un jour d'eux qu'ils fassent de leur pays un ensemble économique plus performant. Pour empêcher leur libération et leur enrichissement, ils pourraient alors faire sauter les ponts et les ports, etc.
Evidemment, le plus simple et le plus naturel serait de s'appuyer sur les grandes tendances historiques actuelles pour réaliser leur indépendance et enrichir leurs enfants.
Jean-Jacques Nantel,ing.
Janvier 2011