13 sept. 1759-2009 - La Conquête VS L’Acte de naissance d’un peuple sans Souverain
1 septembre 2008
Une lecture géopolitique de notre histoire.
Si on s’en tient à la fonction de l’état en terme géopolitique : Capacité d’agir systématiquement pour en arriver à peupler et mettre en valeur un territoire. Cette volonté a été manifesté par M Champlain en 1603 et concrétisé de facto avec l’érection de l’Habitation de Québec en 1608. Tous les explorateurs antérieurs visaient à découvrir une route vers les indes et établir des comptoirs de commerce et non peupler et de mettre en valeur un territoire; ce qui est la fonction de l’état : Donc l’état du Québec est née, en acte, en 1608.
La Conquête n’est donc pas la naissance de notre état ontologique, mais bien une étape de sa longue évolution, moment ou il prend le nom de Québec et devient assujettie à la Couronne Britannique.
………………………………………………………………………….
Il ne faut pas confondre l’état ontologique avec l’appareil de l’état ou ses institutions politiques; ce que font habituellement ceux qui abordent la politique de manière rationnelle. Ma lecture de l’histoire est géopolitique et de ce point de vue, la politique est relationnelle. L’état ontologique c’est simplement une population qui vit s uni dans une relation structuré dans le but d’en arriver systématiquement à peupler et mettre en valeur un territoire.
Cet état peut naître de la volonté d’un pouvoir politique extérieur et y être soumis un certain temps (Régime français); il peut être envahie (Couronne Britannique) et annexé (Régime canadien); changé de nom ou de frontière. Dans sa longue genèse il fini par prendre la forme d’un état naturel même s’il demeure assujettie à un état arbitraire.
Son sort dépendra de sa capacité à se donner suffisamment de consistance et de potentialité pour établir des rapports de forces qui lui sont favorables pour lui permettre de défendre ses intérêts et de s’affranchir effectivement de d’autre état. Dans le cas du Québec, de s’affranchir de l’état canadien.
Du point de vue géopolitique, la politique est affaire d’intérêt, de rapports de forces et d’effectivité. Et rien d’autre.
Dans le cas du Québec, son intérêt fondamental est de contrôler toutes ses capacités d’agir systématiquement pour peupler et mettre en valeur son territoire. Pour faire valoir son intérêt il doit établir des rapports de forces avec l’état qui l’assujettie (Canada), s’ils sont favorables, les institutions du statu quo ne pourront contenir sa volonté, et sa politique sera effective (nouveau statu : pays souverain). Si non on lui imposera un statu qui servira les intérêts de l’autre puissance, le Canada (Constitution de 1982).
JCPomerleau