Champions du confort québécois, dans le Canada
4 octobre 2011
En fait, si nous suivons votre raisonnement, nous pouvons arriver au sophisme suivant :
Un problème comporte toujours au moins une solution.
Donc s'il n'y a pas de solution,
il n'y a pas de problème.
Ce que votre affirmation laisse sous-entendre, c’est qu’il n’y a pas de problème pour les Québécois puisqu’il n’y a pas d’autres solutions que de profiter du « confort canadien »…mais ce qu’elle ne dit, c’est que, plus les Québécois seront convaincus qu’ils seront davantage confortables hors du Canada, plus ils voudront en sortir.
En réalité, il faut d’abord faire réaliser aux Québécois que le statut politique actuel du Québec au sein de la confédération canadienne pose davantage de problèmes que d’avantages et, qu’en ce sens, il existe des solutions, entre autres, l’appropriation de tous nos leviers culturels, politiques, sociaux et économiques.
Quand les leaders politiques, appuyés d’une véritable coalition citoyenne, auront le courage et les convictions nécessaires pour rallumer la flamme souverainiste par des arguments qui font appel à la fierté patriotique des Québécois, ils s’empresseront de vouloir sortir du Canada !