Un dérapage monumental qui fait apparaître toute la vulnérabilité dans laquelle nous laisse notre rupture avec notre passé religieux
12 septembre 2017
Pour une majorité de juifs et de musulmans, la religion est collée de très près à leur identité et à leur intérêt collectif. Elle fait implicitement partie de leur arsenal politique. Les Québécois, qui n'ont plus rien à défendre, n'ont plus qu'à se tasser pour laisser la place aux autres. C'est la médecine que Couillard s'apprête à nous servir. Faudra-t-il que le peuple Québécois francophone envoie quelques dizaines de milliers de ses enfants rejoindre la Fraternité sacerdotale Saint Pie X pour que nous ayons notre place bien à nous dans les enjeux que nous imposent les minorités issues de la diversité ? Avoir notre propre diversité religieuse minoritaire bien à nous, est-ce là qu'il faudra aller pour militer pour les intérêts du Québec ? Pour faire des gains auprès de la classe politique ? Car, apparemment, seules les minorités, dont les minorités religieuses, ont bonne grâce auprès des autorités politiques. La majorité tranquille post-catholique-laïcarde ne vaut que dalle, elle n'est bonne qu'à s'attirer des soupçons de racisme systémique. Un peu caricatural, mais à peine.