Cro-Magnon, une femme au pouvoir en Alberta
28 mai 2023
Rebonjour M. Sylvio Le Blanc,
On ne peut qu'être entièrement d'accord avec l'analyse de Mme Émilie Nicolas: ce qui fait défaut dans le débat politique c'est le "politique". Il est animé par des partis politiques sous la gouverne (et le financement) non pas des citoyens, mais bel et bien des compagnies et leurs riches "lobbies". Les citoyens ne font que regarder la joute et attendent passivement (ou presque) le score final qui ne se produit jamais: l'état d'amélioration souhaité des milieux de vie.
Le Québec ne fait pas mieux.
C'est là le "cro-magnon" de notre façon de tenter de nous orchestrer des sociétés où il fait bon vivre: les partis politiques sont notre faille principale. Là je vous rejoindrais dans votre analyse, car d'une élection à l'autre, partout au pays, ces partis ne recherchent que le pouvoir, non pas pour organiser adéquatement une société d'humains, mais pour répondre aux impératifs financiers de quelques organisations qui mènent partout le monde.
Que dire de la Chine dont l'arrogance n'a pas son pareil: c'est elle qui mène le monde. Son pouvoir et son intransigeance sont maîtres. L'éléphant écrase tout.
Il m'est risible de voir et d'entendre le "très honorable" ministre fédéral Steven Guilbeault, entretenir un discours toujours permissif à la croissance économique destructive de l'environnement; quand l'exemple vient de haut, celles et ceux d'en bas demeurent écrasés et de plus en plus silencieux.
Non, Steven Guilbeault n'est pas Nicolas Hulot; la transition d'une économie vers une écologie ne semble pas être comprise par ces intelligences au pouvoir comme une nécessité, mais comme une occasion de discourir simplement en politicien "cro-magnien" ou "marketien", ou pour se fabriquer du capital politique afin de conserver le pouvoir.
N'hésitez pas à me répondre de votre propre analyse afin de favoriser un débat politique qui cherche de bonnes solutions aux désastres écologiques qui s'additionnent depuis trop de décennies. N'oublions pas que le rapport Meadows date de 1972! Pouvons-nous vraiment sauver ce monde où les cerveaux humains n'arrivent plus à maintenir un sain équilibre entre l'économie, l'écologie et la finance? Il me semble qu'il y a des abus qui doivent diminuer et non poursuivre leurs ascensions infernales. Ne manquons-nous pas de modération?
François Champoux