La construction de la cage
8 janvier 2008
Bonjour M. Desroches,
Je crois que vous avez bien compris, illustré, la réalité québécoise d’aujourd’hui. Personnellement, je le dis autrement, enfin, je ne sais pas si c’est juste, aux autres d’en juger : le Québec a le choix de l’autonomisme résigné ou l’indépendance.
Il est vrai que c’est terrible, ce qui se passe au Québec, on pourrait parler de « recolonisation tranquille ». Mais il ne faut pas oublier que l’élan de la liberté, en quelque sorte, peut être celui du désespoir.
Il est possible de tourner la joue, quelques fois, mais après un bout de temps, l’instinct, peut prendre le dessus. Les doigts de la main se crispent, et le poing de l’indépendance, peut tomber.
Ilfaudra une certaine habileté pour canaliser cette frustration nationale. Vos textes ont l’avantage de faire prendre conscience, vous êtes un bien habile provocateur, M. Desroches, tournant ainsi le fer dans la plaie de la démission pour voir s’il y a encore de la vie !
Je persiste à croire que vous devriez rassembler, lorsque vous sentez que le moment est bon, les meilleurs de vos textes sur la question nationale québécoise et en faire un ouvrage: La mort d’un peuple. Les éditions Le Québécois pourraient être intéressées.
Bien cordialement,
David