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Raymond Poulin

  • Featured dc5cc56da2a5b3719f7514193671f597

    Raymond Poulin120 articles

    • 95 424

    Enseignant (cégep)

    Ph.D. (littérature)

    Basses-Laurentides




De Fratrie en Pratterie

La Presse, c'est le Rona de l'enfoncement du Québécois pour en faire une minorité fédéraliste, néo-libérale et multiculturelle

  • Raymond Poulin
  • 20 août 2007
  • Chronique de Raymond Poulin
  • 1 commentaire

Ah, les "maudits immigrants" !

  • Raymond Poulin
  • 18 août 2007
  • Tribune libre - 2007
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Le Bloc québécois est-il nécessaire?

  • Raymond Poulin
  • 6 août 2007
  • PI - Parti indépendantiste
  • 5 commentaires

Élection référendaire et déclaration unilatérale d'indépendance

  • Raymond Poulin
  • 1 août 2007
  • PI - Parti indépendantiste
  • 3 commentaires

Adieu, madame Marois !

  • Raymond Poulin
  • 24 juillet 2007
  • Pauline Marois - entre urgence et prudence
  • 8 commentaires

La proportionnelle, vraiment?

  • Raymond Poulin
  • 19 juillet 2007
  • Tribune libre - 2007

Un nouveau parti indépendantiste

Un projet mystérieux et fumeux

  • Raymond Poulin
  • 15 juillet 2007
  • PI - Parti indépendantiste
  • 11 commentaires

À René-Marcel Sauvé

  • Raymond Poulin
  • 19 juin 2007
  • Tribune libre - 2007
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Commentaires de Raymond Poulin

  • Comment les Canadiens français vont-ils s’en sortir ?

    9 août 2009


    Avant-hier, on avait peur du péril jaune. Avant-hier, on a subi les colonialistes et les marchands de canons allemands, britanniques et français.

    Hier, on craignait les communistes, soviétiques de préférence. Hier, on a subi les nazis, les fascistes et les marchands de canons germano-étasuniens, pendant que les méchants soviétiques comptaient leurs vingt millions de morts.

    Aujourd’hui pour demain, on nous met en garde conte le péril islamiste. Aujourd’hui même, on écope de la domination de l’Empire étasunien, des marchands de canons étasuniens et des prédateurs financiers étasuniens, qui mettent le monde musulman à feu et à sang au nom du péril islamiste. Avant, on se contentait de se tromper de loup. Aujourd’hui, on accuse le mouton déjà sacrifié d’être le futur loup.

    Il n’y a pas à dire, les prédicteurs de cataclysmes font des cataractes de plus en plus épaisses.

  • Le véritable PQ, c’est «NOUS » : Québec Solidaire !

    5 août 2009


    Monsieur Montmarquette,

    La social-démocratie? Nous sommes d’accord là-dessus, je le suis depuis avant même votre naissance, et là n’est pas d’abord la question, voici pourquoi. Pour instaurer une véritable démocratie, il faut d’abord un État disposant de toute son assiette fiscale et de tous ses pouvoirs, sans quoi nous parlons dans le vide. Et pour disposer de cela, il faut d’abord un État complet, donc l’indépendance. Étant économiste, vous le devriez le savoir encore mieux que moi. Ce n’est pas l’indépendance qui est conditionnelle à la social-démocratie, c’est cette dernière qui est tributaire de l’indépendance d’abord, que nos émotions aiment cela ou pas. Dans l’état actuel, un parti social-démocrate peut, oui, améliorer quelque peu les choses, aménager des détails, ce que Lévesque et même Bourassa ont tenté dans la mesure de leurs moyens provinciaux. mais, au bout du processus, il y a qu’on ne distribue pas ce dont on ne dispose pas encore, et ce dont on ne dispose pas encore est pour le moment à Ottawa, autant sur le plan économique que sur le plan juridique.

    L’union n’exige de personne de renier ses convictions ou de saborder son parti : elle n’exige qu’une entente (j’ai déjà, et d’autres aussi avant moi, suggéré une façon de procéder, discutable et à discuter) entre les partis disposés à faire l’indépendance, et sur ce seul sujet. Une fois ce problème réglé, chacun reprend ses billes et se bat selon ses convictions. Les miennes n’auront pas changé et, à moins d’un miracle, elles ne seront pas péquistes. Non, même par amalgame avec la situation d’annexion dans laquelle nous vivons, l’indépendance n’est pas d’abord une guerre de classes mais de nations, même s’il existe dans toute nation une oligarchie et qu’en nous libérant d’Ottawa, nous nous libérons de l’oligarchie de Bay Street; nous nous occuperons de la nôtre ensuite, ça va de soi. Je connais le sort des démunis, je l’ai été, mais ma sympathie et ma compassion, pas davantage que les vôtres, ne suffiront sans les moyens que seul un État souverain nous permettra. Que les démunis l’acceptent ou pas ne change pas la donne.

    Dans l’état actuel des choses, QS est un parti provincial qui, toutes choses égales par ailleurs, n’est pas près de prendre le pouvoir. Cependant, s’il n’accorde pas ses suffrages à une union indépendantiste, il contribue, qu’il le veuille ou non, à empêcher l’indépendance, tout en n’ayant même pas le pouvoir provincial d’agir dans le sens de ses convictions. Je comprends que vous soyez échaudé après les rebuffades que vos auriez subies de la part du PQ. En fin de compte, si jamais le PQ devait se révéler le seul parti à empêcher l’union non partisane de tous les indépendantistes, ce qui n’est peut-être pas impossible, sa mauvaise foi serait non seulement patente mais publiquement connue. Le temps serait alors venu de l’évincer par tous les moyens, et je ne serais pas le dernier à contribuer à cela. Il est bien entendu que nous ne disposons pas d’une éternité pour en avoir le coeur net. La première chose à faire, c’est, pour tous ceux qui nichent ailleurs, d’accepter pour eux-mêmes et de proposer ensuite au PQ cette alliance circonstancielle. On verra après. Et pourquoi cette patience? Tout simplement, comme tant d’autres et moi-même l’avons écrit, parce que, pour le moment, la grande majorité des votes de notre camp comptent sur le PQ, pas sur QS ou le PI; les listes de membres et les votes en font foi. On ne peut compter sur les seuls sociaux-démocrates pour faire l’indépendance. Ce que je nomme démangeaison idéologique, c'est cette erreur de croire que, parce que le socialisme est nécessaire, il faille négliger à son profit la condition même de son application.

  • Le petit garçon de la Côte-Nord

    4 août 2009


    Bien vu, M. Carignan-Deschamps!

  • Le bilinguisme et la médiocrité

    31 juillet 2009


    Cette semaine, Lise Payette aussi a publié un article traitant de la médiocrité générale actuelle au Québec. Plutôt que d’admettre la réalité, des internautes en colère l’ont copieusement injuriée, la traitant presque de traître à la patrie. Lorsque leur propre image ne leur plaît pas, certains Québécois préfèrent briser le miroir.

  • Imposer la NORMALITÉ LINGUISTIQUE, qui nous en blâmerait?

    17 juillet 2009


    @ monsieur Archambault

    La clause dérogatoire ne peut être utilisée pour se soustraire à un jugement de la Cour suprême. Du moment que cette dernière a invalidé des clauses de la Loi 101 au moment où la clause dérogatoire ne s’appliquait plus, tout simplement parce que le gouvernement québécois ne l’avait pas reconduite, on ne peut légalement reprendre ces clauses, ou la loi en entier, ultérieurement, avec ou sans clause dérogatoire. Ne me demandez pas pourquoi la clause dérogatoire n’a pas été reconduite (elle doit l’être tous les cinq ans, si ma mémoire ne me trompe pas), ce qui a d’ailleurs été le fait autant du PQ que des Libéraux. Là-dessus, le PQ nous a foutus dans la merde autant que les Libéraux. Il paraît que ces messieurs éprouvaient des scrupules à le faire... Les colonisés ne sont pas tous du même bord, on dirait...

  • Imposer la NORMALITÉ LINGUISTIQUE, qui nous en blâmerait?

    16 juillet 2009


    D’accord avec l’ensemble de votre texte, tout en attirant votre attention sur ceci : la constitution de 1982, en dépit de la Loi 101, fait de l’ensemble du Canada, sans exception, un pays officiellement bilingue. Légalement, le Québec ne pourrait plus se prévaloir de la clause dérogatoire pour promulguer une loi modifiant cet état. Il est vrai que L’Assemblée nationale, à l’unanimité, a rejeté cette constitution mais s’est cependant comportée par la suite comme si elle n’avait rien dit... Sans l’indépendance, le seul moyen de modifier la situation serait de refuser dans la pratique de se conformer à la constitution canadienne ou à des jugements de la Cour suprême, provoquant ainsi un affrontement avec Ottawa, mais il faudrait d’abord s’assurer que les Québécois appuient en masse, concrètement et jusqu’au bout, leur gouvernement...

  • Le jour de l’indépendance

    16 juillet 2009


    On vient de lire, en commentaire au dernier billet de Louis Lapointe, que les Français, avant de former un pays, formaient déjà un seul peuple. Le pays France date de la monarchie capétienne, qui regroupait sous sa couronne des peuples distincts auxquels en ont été joints d’autres, par dots lors alliances aristocratiques, par conquêtes ou par cessions volontaires (ainsi la Savoie, Nice et la Côte d’Azur en 1860, à la suite de l’aide apportée par le Second Empire au Piémont pour l’unification italienne et contre l’Empire autrichien). La France compte ainsi des Bretons, des Basques, des Aquitains, des Corses, des Italiens, des Flamands, des Wallons, des Lorrains, des Alsaciens, etc. Lors de la Révolution française, 80% des Français ne parlaient pas le français, mais plus de 30 langues et dialectes : l’homogénéité linguistique de la France ne fut complétée qu’après la Première Guerre mondiale. Il m’a même été donné de rencontrer, en 1973! une dame âgée de 70 ans qui ne parlait et ne comprenait que le Breton, son fils servant d’interprète. Par ailleurs, voilà même pas dix ans, plus de 50% de la population française n’avait pas d’ancêtres ayant habité le sol français avant 1900. La France est le résultat d’une construction nationale de longue haleine par assimilation, par imposition d’une langue et par absorption de territoires périphériques. Si l’on veut absolument parler d’une ethnie française, il faut se limiter alors au bassin parisien et à la Touraine, guère plus. Rien de cela n’a empêché la formation, avec le temps, d’une nation particulière. Le cas français n’est pas unique.

    L’insistance à se réclamer d’un peuple canadien-français, lui-même surgeon de la France, ne rendrait pas plus facile la réalisation de l’indépendance, à moins de prétendre qu’il ne faudrait alors tenir compte que des suffrages canadiens-français du Québec, soit ceux des Québécois dits de souche dont l’origine remonte aux habitants d’avant la Conquête. Ce qui aurait sans doute pu être praticable au XIXe siècle ne serait pas toléré aujourd’hui. Quant à prétendre que d’avoir troqué l’appellation Canadien français pour celle de Québécois nous condamne au multicultalisme ou constitue un rejet de notre identité, je vois mal le rapport : 80% des Québécois sont d’origine canadienne-française, parlent français et constituent la culture de référence au Québec. Leur culture sera la norme et le creuset de tous dans un Québec indépendant, mais le deviendra de moins ne moins dans un Québec province. À compter du moment où nous ne sommes une majorité que sur le territoire du Québec, que c’est ce territoire que nous avons développé et conservé, et qu’un État-nation ne peut exister qu’à l’intérieur d’un territoire délimité, le terme qui nous identifie le mieux est tout de même celui de Québécois, même s’il désigne, techniquement, tous les habitants du Québec.

    À la réflexion, il y a quelque chose de trouble à vouloir recouvrer à tout prix le vocable de Canadien français.

    Quant à la série de questions de monsieur Bousquet, la plupart n'ont aucun rapport avec notre appellation: elles se posent de toute manière.

  • Mais la grenouille se dégonfle rapidement

    16 juillet 2009


    QS n’est ni extrémiste ni même réellement socialiste, plutôt social-démocrate. Sa vision socio-économique, cependant, n’est réalisable que dans un État disposant de tous ses pouvoirs, notamment économiques et, par conséquent, dans un Québec indépendant, de sorte que, contrairement à ce qu’on peut entendre et lire parfois, l’indépendance est un préalable obligé à la réalisation de son projet, raison de plus pour lui de collaborer à l’union des forces indépendantistes. Il compte environ 6000 membres. Monsieur Bousquet semble horrifié parce que le Parti communiste appuie QS, comme si le PC constituait une horreur et un danger en soi : dans la situation mondiale présente, ce ne sont pas les communistes qui menacent la planète... Les simplifications outrancières de la propagande datant de la Guerre froide ont la vie dure...

    Quant au PI, il compte environ 700 membres, soit environ 12% de l’effectif de QS, ce qui ne constitue pas une raison pour le traiter par-dessous la jambe : un indépendantiste est un indépendantiste. Son grand défaut : un ton exclusivement polémique, à la limite de l’insulte, comme si tout ce qui n’est pas piiste relevait de la trahison; il ne semble pas se rendre compte qu’on n’attire pas les mouches avec du vinaigre. S'il persiste à se couler lui-même en tant qu'organisation, nous n'y pouvons rien.

    Par ailleurs, si l'union des forces indépendantistes est nécessaire, et elle l'est, il faut tenir compte de l'arithmétique. Le PQ compte 68000 membres, est enraciné dans tous les comtés et demeure encore le seul parti d'opposition
    susceptible de prendre le pouvoir. Vouloir l'exclure de l'union des forces indépendantistes sans autre forme de procès, c'est de la blague. Faut-il le répéter? Jamais une action fondée sur le ressentiment ne mènera au but. On peut bien mettre tous ses espoirs dans une union citoyenne en-dehors des partis, mais, en dernier ressort, il faudra bien une organisation politique et électorale structurée, même si la rue pousse à la roue. Dans la conjoncture présente, absolument aucune organisation indépendantiste n'a les moyens de se passer complètement du PQ et du BQ; il n'est pas nécessaire de s'y inféoder ni de les aimer d'amour tendre mais seulement de considérer les forces en présence.

  • Le jour de l’indépendance

    14 juillet 2009


    Cela tombe sous le sens. Et tant que nous nous livrons à des débats stériles, ce que Parizeau appellerait du gossage de poils de grenouille, nous n'avançons à rien.

  • Plein feu sur la Chine violente

    9 juillet 2009


    Bien que je ne sois pas marxiste, je suis entièrement d'accord avec votre propos.

  • «Fin des journaux, fin des nations?» NON !

    3 juillet 2009


    Les nations ne sont pas nées avec les journaux ni à cause d'eux. Les journaux passent, les nations demeurent. Prétendre le contraire, c'est de la philosophie à la cocotte-minute.

  • Une contribution à la stratégie de convergence

    20 juin 2009


    Monsieur Gendron, quelques précisions sur la convergence des indépendantistes. Les efforts de Luc Archambault ne sont pas une tentative de créer un groupe fermé ou exclusif qui prétendrait au leadership de la convergence, et c’est dans cet esprit que je lui ai accordé mon appui. Simplement, il a été le premier à poser un geste concret en suscitant des réactions par sa suggestion de mettre collectivement et progressivement au point un plan commun de souveraineté à partir des points de vue de tous ceux qui acceptent de publier le leur dans Vigile; en somme, pour le moment, un brainstorming qui pourrait mener à dépoussiérer le dossier, prendre en compte les divergences et les convergences, creuser les différents aspects de la question en-dehors de tout dogmatisme et de toute allégeance partisane. En somme, une mise à plat et une recomposition. Où et jusqu’où cela mènera-t-il? Personnellement, je n’en ai pas la moindre idée. D’autres tentatives du genre (en tout cas, au moins une, et pas dans Vigile) ont déjà avorté faute de joueurs suffisants et faute de l’appui concret de gens connus de la mouvance indépendantiste et du grand public. Il peut être hasardeux pour ces derniers de s’embarquer là-dedans avant d’avoir vu venir.

    Par ailleurs, au moins un aspect n’a pas encore été évoqué, et c’est probablement le plus important : comment développer un plan simple mais étoffé (et des réflexes idoines) pour amener le plus de citoyens possible à comprendre la nécessité de la souveraineté et la vouloir? Il ne s’agit pas de dresser un argumentaire conventionnel et purement intellectuel : ce langage-là a déjà atteint, à mon avis, ses limites. Parizeau a insisté avec raison sur ce point ; presque personne, au Parti québécois notamment, ne semble se rendre compte de cette carence. Il ne s’agit pas de faire peuple mais de parler clairement et simplement, avec les mots de tout le monde, et de pouvoir répondre intelligemment et de manière compréhensible à n’importe quelle question venant de n’importe qui, de faire voir les liens entre les préoccupations relatives à la vie concrète et la souveraineté. Il suffit parfois de fort peu de choses pour faire s’envoler bien des réticences, encore faut-il demeurer les pieds sur le plancher des vaches. Tout le monde n’est pas sociologue, historien ou économiste, tout le monde ne jouit pas d’une sécurité financière en béton lui permettant de voler au-dessus des contingences de l’existence. Tant qu’on n’aura pas pleinement compris et accepté cette réalité loin d’être triviale, l’appui à l’indépendance demeurera fluctuant et insuffisant à l’atteinte d’une majorité confortable et capable de ne pas se débander au premier coup de semonce. Quelqu’un se scandalisait, dernièrement, de ce que Pauline Marois avait déjà évoqué quelques années de turbulence à la suite d’un oui. Évidemment qu’il y aura des turbulences! et ne pas vouloir le dire, c’est déjà se condamner à perdre des appuis précieux aux moments cruciaux.

    Problème supplémentaire : depuis longtemps, le Parti québécois s’est fort peu préoccupé de rallier ceux qui refusent de s’embrigader dans sa structure, comme s’il était mandataire exclusif de la cause. C’est une erreur qu’il a payé cher depuis au moins 2003. Tant mieux s’il commence à s’en aviser, mais il devra baisser encore de quelques crans sa condescendance. Le ton et le langage non-verbal parlent parfois plus fort que les mots, et les gens ne sont ni sourds ni aveugles... Puisque, apparemment, vous êtes membre du PQ, passez le message tant que vous pourrez.

    Quant à se joindre à M. Turp ou à d’autres, il y aura jonction entre le PQ et le reste de la mouvance le jour où la jonction sera possible sans que l’ensemble des indépendantistes non péquistes soient forcés, pour ce faire, d’en passer par ce qui serait vu comme un organisme dirigé par le PQ, donc partisan. Cela devrait être évident.

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Sources de Vigile

  • Vigile
  • La Presse canadienne
  • Le Droit
  • The Toronto Star www.thestar.com
  • http://lesaffaires.com
  • The Ottawa Citizen www.ottawacitizen.com
  • Le Québécois www.lequebecois.org/

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